🎬 Révélations choc : à 83 ans, Eddy Mitchell expose les zones d’ombre du clan Hallyday — entre mensonges, jalousies et secrets d’une amitié brisée 💥😱

Eddy Mitchell ne se réconciliera jamais avec Laeticia Hallyday : "Sans moi  !" - Public

À l’aube d’un hiver où les souvenirs semblent plus lourds que les projecteurs, Eddy Mitchell, à 83 ans, rompt le silence. Un silence qui a duré des années, tissé de fidélité, de loyauté, d’amitié. Mais aussi de blessures, de ressentiments, et cette ombre familière : celle du légendaire Johnny Hallyday. Un silence qu’il juge aujourd’hui intenable. « J’en ai trop vu, trop entendu », lâche-t-il, d’une voix grave, à la fois fatiguée et déterminée.

Son entrevue vient heurter le monde feutré de la chanson française. Il ne s’agit plus d’hommage ou de nostalgie. Il s’agit de révélation. De revanche ? Peut-être. D’exorcisme ? Sans doute. Car Eddy, l’ami fidèle, le compagnon de scène, voit sa mémoire trahie par la légende qu’il a contribué à bâtir, et par ceux qui ont surfé sur son halo.

Tout commence par la question innocente : « Que reste-t-il de Johnny ? » Et l’ancien rocker répond sans détour : « Il reste un mythe, mais aussi beaucoup de mensonges autour de lui. » Il évoque cette guerre silencieuse — mais médiatique -, cette succession qui a déchiré la famille Hallyday après le décès de Johnny en décembre 2017.
Cette bataille pour l’héritage, pour le nom, pour les droits, l’a « écœuré ». Il affirme que Johnny ne « méritait pas ça ». Imaginez un homme qui a vécu à cinq cents à l’heure, des étincelles dans les yeux, une guitare à la main, être réduit à un signe de dollar dans les mains de ceux-qui restent.

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Depuis la mort de Johnny, les tensions entre Laeticia Hallyday, veuve officielle, et ses enfants, Laura Smet et David Hallyday, ont alimenté des mois de scandales, de soupçons. Eddie était discret. Respectueux. Il se taisait. Mais aujourd’hui, il paraît libéré de ce pacte tacite. « Le respect, c’est aussi dire la vérité », affirme-t-il.

Et il n’y va pas avec le dos de la cuillère. Il adresse à Laeticia une accusation lourde : « D’avoir transformé Johnny en marque commerciale. Il n’est plus un artiste, c’est devenu un business. » Il décrit la mécanique cruelle : chaque année un nouveau coffret, un nouveau documentaire, une exploitation sans fin. « On dirait que plus personne ne se souvient de l’homme, seulement du produit. »

Mais l’amertume d’Eddy ne cache pas la douleur. Parce qu’il parle de son frère. De celui avec qui il a « fait les 400 coups ». De celui avec qui il a partagé la route, la folie, les fans. Voir cette amitié réduite aux chiffres, aux contrats, aux batailles, « c’est insupportable », dit-il avec rage contenue.

Quand la discussion aborde ses relations avec Laura et David, sa voix tremble légèrement, mais reste mesurée : « Ils ont été dignes. Ils ont voulu défendre la mémoire de leur père, pas son argent. Je les comprends. » Et puis, sur Laeticia, un temps de silence avant d’ajouter : « Elle a aimé Johnny, je ne le nie pas. Mais elle a aussi aimé ce que Johnny représentait. Et ça, ce n’est pas la même chose. » Ces mots résonnent comme un coup de fouet.

Photo : Eddy Mitchell. - Purepeople

Pendant longtemps, Eddy Mitchell s’était tenu à l’écart. Pas d’interviews incendiaires. Pas de scandales. Pas d’armes dégainées. Seulement la musique. Mais à 83 ans, il semble avoir choisi : il ne mourra pas avec des non-dits. Il veut dire ce qu’il a vu, ce qu’il a ressenti. Et pour lui, l’héritage de Johnny n’est pas une succession bancaire. « Ce qu’il a laissé, c’est une énergie. Une flamme. Pas des coffres-forts. »

Il sourit, triste mais résolu, en évoquant la période de « Les Vieilles Canailles», le trio mythique formé avec Johnny et Jacques Dutronc. « Sur scène, on s’amusait comme des gosses. C’était vrai, sincère, vivant. Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on veut effacer ça derrière des contrats. »

Alors, on lui demande s’il a encore des contacts avec Laeticia. Il répond simplement : « Non. Et je n’en veux pas. On n’a plus rien à se dire. » Une fin de chapitre qui choque, dérange, interroge.

La conclusion de son témoignage ne cherche pas l’apitoiement. Il ne verse pas dans le pathos. Il est fidèle à lui-même : jeu, chant, vie. « Johnny était unique. Il vivait à 300 à l’heure, il aimait sans limite, il se brûlait à chaque instant. C’est pour ça qu’on l’aimait. Pas pour les procès, pas pour les commémorations télévisées. » Son regard s’assombrit, puis il ajoute : « Parfois, je me dis qu’il doit rire là-haut, en voyant tout ce bazar. Johnny détestait les disputes. Il aurait dit : “Laissez tomber les conneries, jouez du rock’n’roll.” »

Puis, un sourire. Puis un soupir. Et le dernier mot : « C’est ce que je continue de faire, moi. Jouer, chanter, vivre. C’est ma manière à moi de lui dire merci. »

Dans un monde où tout se vend, où tout s’expose, où la mémoire se monnaye, la parole d’Eddy Mitchell sonne comme un dernier cri. Il ne cherche pas à faire le buzz. Il cherche à faire entendre. À réparer. Ou du moins, à tenter. Car parfois la vérité n’a pas besoin d’être belle. Elle doit seulement être dite.