Guerre des Hallyday : “Pas des Conneries” – Laura Smet Dégaine Son Propre Film Contre Laeticia pour Rétablir “Le Vrai Johnny”

Guerre totale pour l’héritage moral de Johnny : Laura Smet sort du silence et s’arme du cinéma pour affronter Laeticia Hallyday

Huit ans de silence relatif, huit ans passés à panser des plaies béantes laissées par une bataille judiciaire éprouvante, et puis, soudain, l’explosion. Laura Smet a décidé que le temps du repli était révolu. La fille aînée de Johnny Hallyday, celle qui a hérité de ses yeux bleus et de son tempérament à fleur de peau, vient de franchir une ligne qu’elle n’avait jamais osé traverser, déclenchant une nouvelle guerre, non pas pour l’argent, mais pour l’héritage le plus précieux : la vérité. Le terrain de jeu n’est plus la salle d’audience, mais le grand écran.

L’onde de choc est partie d’une interview accordée à Gala en juin 2025, où Laura Smet lâche une phrase de quatre mots qui résonne comme un coup de semonce : « Je veux que l’on raconte le vrai Johnny et pas des conneries ». Ces mots, d’une simplicité féroce, visent un seul projet : le biopic officiel de Johnny Hallyday, préparé par sa veuve Laeticia avec le réalisateur Cédric Jiménez et l’acteur Raphaël Quenard dans le rôle du rocker. Prévu pour 2027, cet hommage cinématographique, validé par la famille recomposée de Marnes-la-Coquette, semble ignorer complètement l’existence de la fille aînée. Laura n’a été ni consultée, ni informée, ni même sollicitée pour donner son point de vue sur la vie de l’homme qu’elle appelait « Papa ». Ce manque de respect, ce sentiment d’être effacée du récit familial, a été la goutte d’eau.

Pour Laura Smet, l’enjeu est colossal. Elle ne veut pas d’une version édulcorée, lisse et aseptisée de l’icône nationale. Elle craint un film qui transformerait Johnny en une figure de sainteté, occultant ses failles, ses zones d’ombre, ses erreurs, et par-dessus tout, sa relation complexe mais profonde avec ses deux premiers enfants. Une telle distorsion de la réalité serait, à ses yeux, une trahison de la mémoire de l’homme, un simple « connerie ». C’est un cri du cœur, mais aussi une déclaration de guerre médiatique, signifiant qu’elle ne tolèrera pas que la version de Laeticia devienne l’unique vérité historique.

Mais l’offensive de Laura ne s’arrête pas à la simple critique. Selon des informations révélées en septembre 2025 par Closer, l’actrice prépare son propre long-métrage en tant que réalisatrice, une première. Et le scénario est explosif, une riposte artistique d’une brutalité sans précédent. Il raconte l’histoire d’une star vieillissante tombant sous le charme d’une femme à peine plus âgée que sa propre fille. Cette jeune femme devient la belle-mère, décrite comme jalouse, manipulatrice, prête à tout pour s’immiscer entre le père et son enfant, détruisant le lien qui les unissait.

Les parallèles sont si évidents qu’ils tiennent du règlement de comptes à peine déguisé. Laeticia avait 23 ans de moins que Johnny, presque l’âge de Laura à l’époque de leur rencontre. Le scénario de Laura Smet transforme sa douleur et son expérience en œuvre d’art, utilisant le cinéma comme une arme pour reprendre le contrôle du narratif. C’est sa manière de dire : « Pendant des années, j’ai subi, on a parlé de moi sans moi. Maintenant, je parle, et je le fais avec les outils de mon métier ». L’art, ici, n’est pas une simple expression, c’est un acte de légitime défense contre l’oubli et la réécriture de l’histoire.

Pour comprendre la violence et la persistance de cette animosité, il est indispensable de replonger dans les racines du conflit. Tout a basculé le 5 décembre 2017 avec la mort du rocker à Marnes-la-Coquette. Le deuil pour Laura s’est rapidement transformé en choc, puis en indignation, lors de la découverte du testament californien. Dans ce document rédigé selon les lois américaines, Johnny léguait l’intégralité de sa fortune, ses droits d’auteur, ses propriétés, à Laeticia, Jade et Joy, ne laissant rien à ses deux aînés, David et Laura. Pas un centime, pas une lettre d’explication.

Le sentiment de trahison a été dévastateur. Laura, qui porte le vrai nom de son père (Smet), pour qui il a enregistré la chanson « Laura » composée par Jean-Jacques Goldman, se retrouve effacée de son héritage et de son existence post-mortem. Elle se lance, avec David, dans une guerre judiciaire d’une intensité médiatique sans précédent. Les avocats s’affrontent sur la résidence fiscale de Johnny – était-il américain ou français ? Leur argument était simple mais implacable : en France, la loi protège les enfants. La réserve héréditaire garantit une part minimale de l’héritage, impossible de déshériter ses descendants.

Pendant plus de deux ans, cette saga familiale passionne et déchire la France. Laura Smet, pourtant discrète par nature, se retrouve propulsée sous un feu roulant de critiques et de jugements. Dans les médias, elle est tour à tour « l’animal blessé » – ses propres mots pour décrire cette période – ou l’enfant cupide qui s’attaque à la veuve. Elle confiera plus tard au magazine Elle : « Aujourd’hui encore je paye les conséquences de cette surexposition dans mon métier. J’ai moins de propositions ». Le prix à payer pour cette bataille fut sa paix intérieure, sa réputation, et même, en partie, sa carrière d’actrice.

L’accord trouvé en juillet 2020 a marqué une trêve, sans jamais apporter la paix. Laura a reçu 2,5 millions d’euros (grâce à la solidarité fraternelle de David), une guitare, et surtout, les droits patrimoniaux de la chanson « Laura ». Plus que l’argent, ce droit sur la chanson symbolique était la preuve que son père l’avait aimée, qu’elle avait compté dans son cœur. De son côté, Laeticia a conservé les propriétés immobilières (Saint-Barth, Los Angeles, Marnes-la-Coquette), mais aussi une dette fiscale colossale de 30 millions d’euros.

Si la question financière a été réglée, le fossé émotionnel, lui, n’a fait que s’élargir. Les deux femmes ne se parlent plus, n’apparaissent jamais ensemble, et les rares tentatives de rapprochement public de Laeticia – comme l’invitation à l’exposition Johnny en 2023 – ont été accueillies avec froideur et suspicion. Pire, Laeticia n’hésite pas à accuser David et Laura d’avoir abandonné Jade et Joy en ne tenant pas leurs promesses. Pour Laura, ces mots télévisés sont insupportables, l’accusant de désertion alors que la guerre d’héritage a rendu tout lien impossible.

C’est cette douleur persistante et cette volonté d’être entendue qui motivent l’offensive de 2025. Laura Smet n’est plus la même femme qu’en 2018. Le temps a fait son œuvre, mais surtout, sa vie personnelle lui a apporté une ancre solide. Son mariage avec l’entrepreneur Raphaël Lancrey-Javal et la naissance de leur fils, Léo – dont le prénom est un hommage direct au nom de Johnny (Jean-Philippe Léo Smet) – l’ont profondément changée. La maternité lui a conféré une force nouvelle, une capacité à affronter les épreuves avec une sérénité inattendue. Aujourd’hui, mariée, mère, actrice et désormais réalisatrice, elle a retrouvé une stabilité qui lui permet de regarder le passé en face sans être détruite.

Elle se sent assez forte pour dénoncer ouvertement le manque de respect qu’elle a subi. Elle salue publiquement le geste de Pascal Obispo qui a refusé de céder les droits d’« Allumer le feu » pour le biopic sans son accord et celui de David, qualifiant cela d’une « attitude respectueuse » et d’« élégance ». Des mots qui, par contraste, ciblent implicitement Laeticia, celle qui gère l’œuvre de Johnny sans cette même « élégance ».

Le projet de film de Laura Smet est donc bien plus qu’un simple désir de réalisation. C’est un combat pour sa place, pour l’existence de son père dans toute sa complexité, et un refus catégorique de se laisser effacer par la version officielle. Elle prend la caméra pour devenir la narratrice, celle qui tient les rênes de son histoire, refusant d’être la victime silencieuse.

Les années à venir s’annoncent donc explosives. D’un côté, le biopic de Laeticia, validé par la veuve et soutenu par une grosse production, racontera l’histoire du rocker vu par sa dernière famille. De l’autre, potentiellement avant 2027, le film de Laura Smet offrira au public une version intime, douloureuse, et sans concessions, portée par la fille aînée qui a décidé de raconter sa vérité. Deux récits opposés, deux visions de la famille Hallyday qui s’affronteront sur grand écran, avec la France entière pour spectatrice fascinée. Laura Smet n’a plus peur de rien, elle a trouvé sa voix, et cette voix résonne désormais avec la force et la conviction de celle qui a tout surmonté. Elle avance, et personne, pas même Laeticia, ne pourra plus l’arrêter. Son combat pour le « vrai Johnny » est lancé.