Isabelle Ithurburu, visage inattendu du 13 heures de TF1, avoue sans détour avoir été « un peu trop grave » dans ses débuts… Derrière cette confession, se cache un vrai dilemme professionnel : comment imposer sa voix dans un journal si symbolique sans trahir sa nature ? Une introspection rare et sincère sur les choix, les doutes, et les ajustements en direct d’une journaliste habituée au sport, propulsée au cœur de l’actualité nationale. Un regard lucide sur ses débuts et les défis d’un JT très exposé. Cliquez sur le lien pour voir les détails.
Quand Isabelle Ithurburu a accepté de prendre les rênes du 13 heures de TF1, certains y ont vu un pari audacieux, d’autres un risque inutile. Journaliste reconnue dans le domaine du sport, notamment sur Canal+ puis sur TF1, elle n’était pas destinée, à première vue, à devenir le visage d’un journal aussi institutionnel. Et pourtant, depuis son arrivée, elle fait face au défi avec honnêteté, courage… et une bonne dose d’introspection.
C’est dans une interview récente qu’Isabelle Ithurburu a confié ce que peu de présentateurs admettent publiquement : « J’étais un peu trop grave au début. » Une phrase simple, mais révélatrice. Derrière cette auto-critique se cache toute la complexité de s’imposer dans un format aussi codifié que le JT de la mi-journée sur la première chaîne française.
Loin d’un simple changement de présentateur, son arrivée marquait une vraie rupture. Succéder à des figures emblématiques comme Jean-Pierre Pernaut ou Marie-Sophie Lacarrau n’est pas anodin. Ces journaux incarnent une certaine idée de la France, de ses territoires, de ses traditions. En y apportant sa personnalité, Isabelle Ithurburu savait qu’elle allait être scrutée, jugée, comparée. Et elle ne s’est pas dérobée.
Dans ses premiers mois à la tête du journal, certains téléspectateurs ont souligné un ton jugé trop « sérieux », voire un peu distant. Le contraste était marqué avec ses prédécesseurs, connus pour leur chaleur et leur proximité avec le public. Interrogée sur ces remarques, elle répond aujourd’hui avec une franchise désarmante : « J’avais peur de ne pas être légitime, alors j’ai compensé en étant très sérieuse. Trop sérieuse. »
Ce trop-plein de gravité, elle l’explique par un besoin de crédibilité. Consciente de venir d’un autre univers, celui du sport, elle a ressenti la nécessité de prouver qu’elle pouvait être à la hauteur de ce nouveau rôle. « Je voulais montrer que j’étais capable de traiter l’actualité générale, que je n’étais pas juste la fille des stades et des interviews d’après-match », confie-t-elle.
Ce positionnement, s’il a pu surprendre, témoigne aussi d’un professionnalisme profond. Car il ne s’agissait pas de faire de la figuration, mais bien de réinventer sa manière d’être journaliste, dans un contexte radicalement différent. Le rythme, les sujets, le regard attendu… tout a changé pour elle en quelques semaines.
Heureusement, au fil des mois, Isabelle Ithurburu a su ajuster son ton. Elle parle désormais d’« apprivoiser » le 13 heures, comme on apprendrait à connaître un nouveau partenaire. « Je me suis détendue, je me suis autorisée à sourire un peu plus, à être plus dans l’échange. » Ce travail sur elle-même se reflète dans l’écran, et les retours du public commencent à changer. Certains anciens critiques soulignent aujourd’hui une progression notable, une aisance grandissante.
Mais cette transformation ne s’est pas faite seule. La journaliste insiste sur l’importance de l’équipe éditoriale qui l’accompagne, sur les conseils bienveillants de certains collègues, et sur la patience des téléspectateurs. « On ne devient pas présentatrice du 13 heures du jour au lendemain. C’est un apprentissage. Et je suis encore en train d’apprendre. »
Sa démarche tranche avec les discours souvent lisses et formatés que l’on entend à la télévision. Elle ne cherche pas à masquer ses doutes, au contraire : elle les assume, les expose, les transforme en force. Cette sincérité, rare dans un univers où l’image est reine, contribue à lui forger une place unique dans le paysage audiovisuel français.
Il faut dire qu’Isabelle Ithurburu n’a jamais suivi les parcours classiques. Ancienne candidate à un télé-crochet musical (Star Academy en 2005), elle s’est ensuite tournée vers le journalisme, gravissant les échelons grâce à sa rigueur et son naturel. À Canal+, elle s’est imposée comme l’un des visages phares du sport, avant de rejoindre TF1 pour animer 50’ Inside. En 2023, la chaîne lui confie un défi inattendu : devenir l’animatrice du JT de 13 heures. Elle accepte, sans hésitation mais non sans appréhension.
Ce parcours atypique est sans doute ce qui fait sa force. Elle n’a jamais été enfermée dans un rôle unique, et refuse les étiquettes. Elle dit vouloir « surprendre, sortir de sa zone de confort, tenter ». Une philosophie qu’elle applique au quotidien, avec une exigence constante.
Aujourd’hui, elle ne regrette rien, pas même ses débuts un peu “trop graves”. « C’était une étape nécessaire. Je devais passer par là pour comprendre comment trouver ma place. » Elle continue d’apprendre, de s’adapter, mais sans jamais perdre ce qui fait son identité : une passion sincère pour l’information, une envie d’authenticité, et un lien vrai avec les gens.
Ce lien, elle le cultive désormais à chaque journal, en ouvrant un peu plus de place aux initiatives locales, aux portraits humains, à la parole des régions. Elle cherche l’équilibre entre le sérieux de l’actualité et la chaleur du quotidien, entre la rigueur journalistique et la proximité émotionnelle.
Le pari d’Isabelle Ithurburu n’était pas gagné d’avance. Mais il semble aujourd’hui sur la bonne voie. En osant se remettre en question, en refusant le masque de la perfection, elle est en train de redéfinir à sa manière ce que peut être un JT moderne : un espace vivant, incarné, et profondément humain.
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