Le samedi 6 septembre 2025, les projecteurs de TF1 s’allumeront sur une nouvelle étoile en herbe : Constantin, un adolescent de 15 ans originaire de Caen, qui s’apprête à tenter sa chance sur la scène mythique de The Voice Kids. Dans la salle, l’ambiance promet d’être électrique, et sur les fauteuils rouges, Patrick Fiori, Matt Pokora, Soprano et Santa, la petite nouvelle du jury, attendront de découvrir si sa voix suffira à les faire se retourner.


Élève de seconde au lycée Malherbe dans la filière Sciences et Techniques du théâtre, de la musique et de la danse, Constantin partage sa vie entre les cours le matin et le Conservatoire l’après-midi, où il suit une classe de jazz. Sa passion pour le chant, il la cultive aussi à Bourguébus, à l’école Musique en Plaine, sans oublier sa participation récente au chœur Voice Up. La musique, pour lui, n’est pas un simple loisir, mais un véritable langage intime :« Je suis quelqu’un de réservé. Le chant, c’est ma façon de parler aux autres, de transmettre ce que je ressens », confie-t-il avec pudeur.

Pourtant, jamais il n’aurait imaginé se lancer dans une telle aventure. Le destin a pris la forme de sa professeure de chant lyrique, qui l’a inscrite sans prévenir au casting. Un soir, en rentrant de cours, sa mère lui a annoncé la nouvelle : le voilà propulsé, presque malgré lui, dans une compétition télévisée qui attire des millions de spectateurs. L’idée l’a d’abord tétanisé :« C’est ma première vraie compétition. Devant moi, quatre stars françaises vont décider de mon sort. C’est impressionnant… »


S’il connaît déjà la scène – il a chanté au Cargö, participé aux célébrations du Millénaire de Caen et donné des concerts avec son groupe dans de petites salles de campagne –, l’expérience devant les caméras de TF1 est d’une autre dimension. Rien à voir avec l’énergie d’une salle comble, il s’agit ici d’un face-à-face avec la notoriété, les émotions décuplées par la télévision.

Pour tenter de séduire ses deux idoles, Soprano et Matt Pokora, Constantin a choisi un titre audacieux : Beggin de Madcon. Un morceau qui lui permet de conjuguer puissance vocale et flow rap, d’alterner entre intensité et rythme, et surtout de montrer toute la palette de son univers musical.« C’est une chanson que je chante souvent avec mon groupe. Elle me permet d’aller chercher ma pleine voix, de rapper, de prouver ce que je peux faire. »

Samedi soir, entre trac et excitation, Constantin montera sur scène avec une seule certitude : chanter, pour lui, c’est bien plus qu’une performance, c’est un appel du cœur. Reste à savoir si l’écho de sa voix saura toucher les coachs au point de déclencher ce geste tant espéré : un fauteuil qui se retourne.