Dans l’univers feutré et souvent hypocrite du show-business, où les sourires de façade sont légion et où tout le monde “s’adore” devant les photographes, Florent Pagny fait figure d’exception. Connu pour sa liberté de penser – et de parler – l’interprète de “Savoir Aimer” n’a jamais été du genre à mâcher ses mots. Quand il aime, il le chante ; quand il déteste, il le dit. Récemment, c’est avec une franchise déconcertante qu’il a levé le voile sur ses relations glaciales avec deux figures majeures de la scène française : Julien Doré et Olivia Ruiz. Entre antipathie profonde et mépris affiché, les révélations de l’ancien coach de The Voice font l’effet d’une bombe.

Julien Doré : Le “gentil” qui n’est pas “sympa”

Julien Doré, avec son ukulélé, ses cheveux blonds et son humour décalé, jouit d’une image publique quasi immaculée. Adoré des Français, il incarne l’artiste cool et accessible. Pourtant, selon Florent Pagny, cette image serait bien éloignée de la réalité des coulisses. Sans détour, Pagny a brisé le mythe avec une déclaration qui a laissé plus d’un fan perplexe.

“Un mec comme Julien Doré, c’est vraiment un mec pas sympa de chez pas sympa”, a lâché Florent Pagny, visiblement agacé par le personnage. Loin de s’arrêter à une simple impression, il enfonce le clou en décrivant ce trait de caractère comme quelque chose d’inné chez l’artiste : “Il n’est pas sympa, c’est sa nature profonde”. Pagny prend toutefois soin de faire une nuance subtile, presque philosophique, entre la gentillesse et la sympathie. “Tout le monde te dit qu’il est gentil. Oui, il est gentil, mais il n’est pas sympa”.

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Cette distinction peut sembler floue pour le grand public, mais pour Pagny, elle est claire : on peut être “gentil” (poli, non-agressif) tout en étant froid, distant, voire hautain, c’est-à-dire “pas sympa”. Une “brouille” unilatérale ? Peut-être, mais Pagny assume totalement son ressenti, refusant de jouer la comédie de la camaraderie là où il ne ressent que de la froideur.

Olivia Ruiz : La guerre froide de la Star Academy

Si le cas Julien Doré relève de l’incompatibilité d’humeur, le conflit avec Olivia Ruiz semble beaucoup plus personnel et ancré dans l’histoire. Pour comprendre l’origine de cette animosité, il faut remonter à 2001, lors de la toute première saison de la Star Academy. Florent Pagny en était le parrain bienveillant, Olivia Ruiz, la demi-finaliste rebelle.

Vingt ans plus tard, le lien “parrain-filleule” s’est transformé en une guerre froide embarrassante. Selon Florent Pagny, la “Femme Chocolat” l’ignorerait royalement lors de leurs rencontres professionnelles. “Je la croise parfois sur des plateaux, je la vois et elle m’évite”, confie-t-il avec amertume. Le mépris irait même jusqu’à l’absence totale de courtoisie élémentaire : “Elle ne veut pas me dire bonjour, elle ne veut pas croiser mon chemin”.

Mais pourquoi tant de haine ? Pagny a sa petite idée. Il voit dans l’attitude d’Olivia Ruiz une forme d’ingratitude, voire de snobisme. Il faut dire que la chanteuse a souvent critiqué l’émission qui l’a révélée, cherchant à se détacher de l’étiquette “télé-réalité” pour asseoir sa crédibilité d’artiste “indé”. Une posture qui agace prodigieusement Pagny, pour qui on ne doit pas “cracher dans la soupe”.

Face à ce qu’il perçoit comme du dédain, la réponse de Florent Pagny est cinglante et sans appel : “Puisqu’elle ne m’aime pas, je ne l’aime pas non plus”. Il va même plus loin en affirmant qu’il “ne la supporte pas”, scellant ainsi une rupture définitive.

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La vérité nue, marque de fabrique de Pagny

Ces déclarations chocs nous rappellent que derrière les projecteurs, les artistes sont des humains comme les autres, avec leurs affinités et leurs aversions. Là où la plupart des célébrités choisissent le silence diplomatique pour préserver leur image, Florent Pagny fait le choix risqué de l’honnêteté brutale.

Il ne cherche pas à plaire à tout le monde, ni à ses collègues, ni au public. Il dit ce qu’il pense, “que ça plaise ou non”. En s’attaquant à des personnalités aussi populaires que Julien Doré et Olivia Ruiz, il sait qu’il s’expose à la critique. Mais pour celui qui chante “Ma liberté de penser”, l’hypocrisie est un prix bien trop élevé à payer pour la tranquillité.

Au final, ces “clashs” révèlent moins la méchanceté de Pagny que son allergie profonde aux faux-semblants. Dans un monde d’apparences, sa parole brute détonne, choque, mais elle a le mérite d’être vraie. Et si Julien Doré est “pas sympa” et qu’Olivia Ruiz “ne dit pas bonjour”, Florent Pagny, lui, aura au moins eu le courage de le dire tout haut.