Bun Hay Mean, le “Chinois marrant”, meurt tragiquement à 43 ans : une étoile de l’humour s’éteint
Le monde de l’humour français est en deuil. Bun Hay Mean, humoriste au talent reconnu, est décédé ce jeudi 10 juillet 2025, à l’âge de 43 ans, après une chute mortelle du huitième étage d’un immeuble parisien situé dans le 17ème arrondissement. Une disparition brutale qui bouleverse ses proches, ses collègues, mais aussi un large public conquis par son humour piquant et sa sincérité.
Connu sous le pseudonyme du “Chinois marrant”, Bun Hay Mean s’était imposé au fil des années comme l’un des artistes les plus originaux et authentiques de sa génération. Révélé par le célèbre Jamel Debbouze et son Jamel Comedy Club, il a su conquérir les scènes françaises et internationales avec un style mêlant autodérision, satire sociale, et une réflexion acérée sur l’identité, le racisme et la société.
Une disparition accidentelle aux circonstances tragiques
Selon les premières informations communiquées par son agent à BFMTV, Bun Hay Mean aurait chuté accidentellement du huitième étage de son immeuble. L’humoriste aurait tenté de récupérer son téléphone portable, tombé dans la gouttière de son balcon, juste avant de partir à l’aéroport. Il devait s’envoler vers Montréal, où il était attendu sur scène le 11 juillet. Cette représentation marquait son grand retour sur les planches, après une période difficile.
Dans un communiqué émouvant publié sur Instagram, la production a confirmé ces éléments :
“D’après les éléments en notre possession, c’est juste avant son départ, et en essayant de récupérer son téléphone tombé dans la gouttière de son balcon que Bun a glissé et fait une chute de plusieurs étages.”
Son producteur, Philippe Delmas Organisation, a exprimé une immense tristesse :
“Nous sommes dévastés, nous pensons à sa famille, sa maman, son papa, ses frères et sœurs.”
Un artiste sensible, profondément humain
En mai 2025, lors d’une interview sans fard avec Jordan de Luxe, Bun Hay Mean avait évoqué sans détour sa santé mentale fragile, un sujet encore tabou dans le monde du spectacle. Il y parlait de ses doutes, de ses souffrances, mais aussi de son combat pour aller mieux et retrouver son équilibre à travers la scène.
Ce témoignage poignant prend aujourd’hui une résonance particulière. Si les enquêteurs n’excluaient initialement aucune piste, y compris celle du suicide, les déclarations de la production et des proches tendent à confirmer le caractère accidentel du drame.
Jusqu’à ses dernières heures, Bun Hay Mean était tourné vers l’avenir. Sa dernière story publiée sur les réseaux sociaux évoquait avec enthousiasme son prochain spectacle à Montréal, preuve de son désir de reconnecter avec son public.
Une vague d’hommages unanime
À l’annonce de sa disparition, une vague d’émotion a submergé les réseaux sociaux. De nombreux artistes, collègues de scène ou admirateurs de longue date, lui ont rendu hommage.
Eric Judor, Camelia Jordana, Gilles Lellouche, Benjamin Tranié et toute l’équipe du Jamel Comedy Club ont partagé leur tristesse, saluant la mémoire d’un artiste libre, drôle, et profondément humain.
“Il était unique. Son regard sur le monde, sa manière de faire rire sans jamais blesser, son sens de la vérité, tout cela va nous manquer terriblement”, a commenté un ancien membre du Comedy Club.
L’héritage d’un humoriste engagé
Né en France de parents d’origine cambodgienne et chinoise, Bun Hay Mean avait fait de son parcours personnel une matière première pour ses spectacles. Il abordait avec humour les clichés, les tensions identitaires, les fractures culturelles. Mais loin de se cantonner à l’humour communautaire, il savait parler à tous, avec une franchise désarmante et une tendresse profonde pour les failles humaines.
Il avait aussi su évoluer, abordant ces dernières années des thématiques plus existentielles, plus introspectives. Ses fans appréciaient cette sincérité brute, cette capacité à faire rire tout en questionnant.
Une scène endeuillée, un public orphelin
Sa disparition laisse un vide immense. Il s’apprêtait à entamer une nouvelle tournée internationale, preuve de la vivacité de sa carrière et de l’attachement d’un public fidèle.
Son producteur évoque un homme apaisé, heureux de retrouver la scène, animé par une passion intacte :
“Il était tellement heureux d’avoir retrouvé le chemin de la scène, son public.”
En ces heures sombres, il reste l’humour, les souvenirs, les vidéos de ses spectacles, et surtout, un message que Bun Hay Mean n’a cessé de faire passer tout au long de sa carrière : oser être soi-même, avec toutes ses contradictions, ses douleurs et sa lumière.
Le monde de l’humour perd un artiste d’exception. Le public perd un confident. Et la scène française, un éclat de vérité.
Repose en paix, Bun Hay Mean. Tu nous manqueras.
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