Le mardi 20 août à 21h10, France 3 rediffuse un épisode d’Alex Hugo. Un volet qui a vu la réalité rejoindre la fiction…

L’été suit son cours et avec lui, les nombreuses rediffusions de vos séries préférées. Sur France 3, Alex Hugo continue donc de faire sa loi avec des épisodes à découvrir ou à redécouvrir. Ce mardi, on aura ainsi droit à La fin des temps, deuxième volet de la saison 7, réalisé en 2020 par Olivier Langlois. Une aventure portée par Samuel Le Bihan, Lionnel Astier ou encore Mikaël Fitoussi, qui ressemble à s’y méprendre à un fait-divers ayant eu lieu en 2021.

Alex Hugo sur la piste de survivalistes

Drôle de rencontre et double affaire pour Alex Hugo dans l’épisode du jour… En effet, à la suite de la découverte du cadavre d’un homme dans un torrent, il va croiser une jeune fille sans identité. Se réfugiant dans le chalet de notre flic de montagne, elle va se révéler aussi apeurée que mutique. Son comportement va faire tiquer notre enquêteur, elle qui semble faire face à la technologie pour la première fois de sa vie. Cette adolescente a-t-elle été séquestrée pendant plusieurs années avant de s’échapper ou vivait-elle seule dans la vallée comme un ermite ? Rapidement, Alex Hugo va comprendre que certains sont prêts à tout pour la récupérer…

Un épisode qui rappelle l’affaire Mia, une enfant de huit enlevée dans les Vosges

Si le script de La fin des temps vous dit quelque chose, c’est bien normal, car il s’est télescopé avec un véritable fait-divers, comme l’a révélé Samuel Le Bihan dans les colonnes de Télé 7 Jours : “Il y a toujours ce rapport fort avec la nature, associé à une conscience sociale marquée. Les aventures d’Alex entrent souvent en résonance avec des thèmes d’actualité. Dans l’épisode de ce soir, nous traitons du viol. Mais nous avons aussi tourné un épisode qui aborde le survivalisme, sans savoir que nous serions rattrapés par l’actualité, avec l’histoire de cette gamine enlevée en avril dernier par des survivalistes. Cette série est vraiment en phase avec son époque.” Ici, l’interprète d’Alex Hugo fait référence à l’enlèvement de Mia, huit ans, par cinq individus se décrivant comme survivalistes, en avril 2013. Retrouvée dans un squat en Suisse, elle a été la cible d’une opération menée par sa mère, qui n’avait plus sa garde. Le groupe ayant commis cet enlèvement a admis adhérer à de nombreuses thèses complotistes et a déclaré avoir agi contre le placement de certains enfants. Autonomie alimentaire, défiance envers les institutions, peur de la société et des technologies comptaient parmi leurs sujets de prédilection, le tout animé par une certaine paranoïa.