À 77 ans, Nathalie Baye se rend régulièrement dans la Creuse et peine à voir cette ancienne maison, jadis ressource pour elle et Johnny Hallyday, désormais livrée à l’abandon. Selon Purepeople, elle confie : « Je ne comprends pas pourquoi je l’ai vendue »

Depuis la vente de sa maison de Vallière en 2008, Nathalie Baye revient souvent dans ce lieu qui lui était cher — et ne peut retenir ses larmes à chaque visite. Sa demeure, jadis refuge bucolique partagé avec Johnny Hallyday, est aujourd’hui à l’abandon, et l’actrice peine à comprendre comment un paradis peut ainsi se déliter. Trois angles permettent d’éclairer cette émotion : le lien intime qu’elle entretenait avec cette bâtisse, les raisons profondes de son regret et l’état poignant de la maison aujourd’hui.

Nathalie Baye : sa maison de Vallière, un refuge avec Johnny Hallyday

Nathalie Baye découvrit le charme de Vallière, dans la Creuse, au début des années 1980 et en fit un sanctuaire pour se ressourcer, loin de Paris.

Elle disait que cet endroit lui faisait du bien, la coupure tant recherchée entre ses tournages et la vie parisienne. Ce lieu, aux pierres apparentes et volets vert d’eau, était un cocon pour elle… et pour Johnny Hallyday, lequel trouvait dans cette simplicité un rare sentiment de liberté.

Nathalie Baye, le regret d’avoir vendu cette maison

Elle a vendu la maison en 2008 pour 600 000 euros, loin des prix moyens de la région. Mais, dès lors, elle n’a jamais vraiment pu tourner la page.

Je ne comprends pas pourquoi je l’ai vendue“, confiait l’actrice de 77 ans au Journal du Dimanche. Et d’ajouter : “La maison était un paradis sur terre“. Sa fille Laura Smet partageait aussi ce sentiment. “Laura regrette que je m’en sois séparée“, selon sa mère.

Nathalie Baye, confrontée à la dégradation d’une demeure chère à son cœur

Aujourd’hui, la maison est à l’abandon, envahie par la végétation, avec une piscine devenue mare à canards et un jardin transformé en jungle.

La dernière fois que Nathalie est venue, elle en pleurait“, confiait une voisine au JDD. Une émotion à fleur de peau pour cette actrice qui ne cesse de revenir, en silence, voir ce qui fut un havre et qui n’est plus qu’un vestige.