Pascal Praud dans «L’heure des pros» sur CNews et Bertrand Chameroy dans «C à vous» sur France 5 Capture d’écran

Dans «L’heure des pros», ce mercredi 25 septembre, l’animateur est revenu sur la parodie qu’a proposée le chroniqueur dans «C à vous» la veille, une séquence où ce dernier se moquait du plateau de CNews.

La guerre est déclarée entre CNews  et France Télévisions. Alors que sur les antennes de la première, la défaillance du service public télévisuel est devenue un sujet récurrent de ces derniers jours, la deuxième ne se prive pas non plus pour attaquer sa concurrente. En effet, ce mercredi 24 septembre dans «C à vous» sur France 5, Bertrand Chameroy  a proposé une parodie du plateau de la chaîne d’information.

Le chroniqueur n’a pas fait dans la dentelle la veille en singeant Pascal Praud  et Élisabeth Lévy, cette dernière la tête sur la table, faussement alcoolisée. Une imitation «pas très drôle» ni «convenable» selon le présentateur de «L’heure des pros» qui exprime sa désapprobation ce matin sur son antenne.

Après les reproches, la contre-attaque. «Je trouve que tous ces gens deviennent grotesques et pathétiques. C’est comme pour le Rassemblement national. Les audiences du service public sont en train de baisser à vue d’œil. L’émission d’Anne-Élisabeth Lemoine , qui nous a attaqués hier soir, baisse à vue d’œil. C’est-à-dire qu’ils sont à 300.000 ou 400.000 téléspectateurs de moins que nous le soir. Le “20 Heures”, pareil. Ils sont en train de tuer le service public, parce qu’effectivement, sur une malhonnêteté, ils ont tort. C’est une mauvaise stratégie. Madame Ernotte (directrice générale de France Télévisions, NDLR) devrait convoquer ses équipes et dire : “attention, on est en grand danger”», analyse-t-il.

Le présentateur s’attaque ensuite aux salaires des journalistes du service public. «J’aimerais savoir combien “C à vous” est facturée. Si c’est 100.000, 120.000, 130.000 ou 150.000 euros, cinq personnes autour d’une table pendant une heure. Combien les uns et les autres sont payés parce que c’est l’argent public», s’interroge-t-il.

«Les attaques deviennent lourdes. On n’est plus tellement dans la drôlerie, on est vraiment dans une forme de haine, de rancœur, etc. Je trouve qu’en plus, ce sont des attaques personnelles. Ils deviennent un peu haineux, il me semble. Ils peuvent venir s’expliquer s’ils le souhaitent bien sûr, et on les embrasse quand même, on les salue», conclut Pascal Praud.