C’était un après-midi où l’air de l’Assemblée nationale semblait chargé d’électricité statique, de celle qui précède les orages violents. Sous les ors de la République, le scénario semblait écrit d’avance : une proposition de loi explosive du Rassemblement national sur la sécurité, une gauche prête à en découdre, et au centre de l’arène, deux figures de proue prêtes à s’entrechoquer. Mathilde Panot contre Marine Le Pen. Ce qui s’est joué hier dans l’hémicycle n’était pas seulement un débat parlementaire, c’était une véritable pièce de théâtre politique où la stratégie a l’emporté sur la passion.
L’attaque frontale : La foudre Insoumise
Dès sa prise de parole, Mathilde Panot a donné le ton. Pas de préambule, pas de politesses hypocrites. La présidente du groupe LFI s’est levée avec la détermination d’un boxer montant sur le ring pour le round décisif. Sa cible était verrouillée : Marine Le Pen.
Avec une véhémence rare, Panot a transformé son temps de parole en un réquisitoire cinglant. “Ce n’est pas une loi de sécurité, c’est un manifeste de rejet, une déclaration de guerre sociale”, a-t-elle martelé, sa voix claquant dans le silence religieux de la salle. Elle a dépeint le projet du RN comme une mécanique d’exclusion, une vision “du tri et du contrôle permanent”.

L’attaque était puissante, vibrante d’indignation morale. Panot incarnait la colère, le refus de l’ordre établi par l’adversaire, citant les quartiers populaires et les discriminés. Elle voulait coincer Le Pen dans les cordes, la forcer à se défendre, à justifier ce que la gauche qualifie de brutalité idéologique. À cet instant précis, beaucoup pensaient que la députée insoumise avait marqué un point décisif par la force de son verbe.
La riposte glaciale : La stratégie du judoka
Mais en politique, la force brute est parfois le meilleur levier pour l’adversaire. Alors que Panot regagnait son siège, l’hémicycle attendait la déflagration. Tous les regards convergeaient vers Marine Le Pen. allait-elle exploser ? Crier ?
Rien de tout cela. Dans un contraste saisissant, presque cinématographique, Marine Le Pen est restée de marbre. Un silence lourd, pesant, s’est installé. Lorsqu’elle s’est enfin levée, c’était avec une lenteur étudiée, une maîtrise corporelle totale. Elle n’a pas cherché à égaler les décibels de son opposante. Au contraire, elle a choisi le registre inverse : le calme clinique, froid, chirurgical.
“Madame Panot, vous ne débattez pas, vous accusez. Vous ne proposez pas, vous moralisez”, a-t-elle lancé d’une voix posée. En quelques mots, elle venait de déconstruire la forme même de l’attaque de Panot, la renvoyant à une posture d’agitation stérile.
Le basculement : Quand le piège se referme
C’est là que le duel a basculé. Marine Le Pen n’a pas défendu son texte sur le terrain des valeurs morales où Panot l’attendait. Elle a déplacé le combat sur le terrain du “réel”. Égrenant des chiffres, citant des maires ruraux et des victimes d’insécurité, elle s’est posée en porte-parole d’une France silencieuse face à une gauche qu’elle a qualifiée de “déni”.

La manœuvre était redoutable. Plus Panot s’agitait sur son banc, frustrée, plus Le Pen semblait gagner en stature présidentielle, transformant l’hémicycle en tribunal où elle jouait le rôle du juge impartial. “Vous hurlez parce que cela vous évite d’écouter”, a-t-elle asséné. Une phrase qui a résonné comme une sentence.
L’atmosphère dans la salle a changé. La jubilation était palpable sur les bancs du RN, tandis qu’un malaise s’installait dans les rangs de la majorité et de la gauche. Le Pen avait réussi l’impensable : retourner la rhétorique insoumise contre elle-même, faisant passer la passion de Panot pour de l’immaturité et sa propre froideur pour de la compétence.
L’estocade finale : Le silence forcé
Le coup de grâce, cruel et symbolique, est venu de la présidence de séance. Alors que Mathilde Panot, piquée au vif, tentait de reprendre la main, de répliquer à cette leçon publique, le couperet est tombé. “Le temps de parole est écoulé.”
Le micro coupé. L’image restera gravée : une Mathilde Panot réduite au silence par le règlement, contrainte de s’asseoir sans pouvoir décocher sa dernière flèche, face à une Marine Le Pen qui regagnait sa place sans un mot de trop, sans un regard, drapée dans une indifférence victorieuse.
Ce duel restera dans les annales comme la démonstration qu’à l’Assemblée, ce n’est pas toujours celui qui crie le plus fort qui est entendu. Hier, la glace a brisé le feu, et la leçon politique fut brutale : la maîtrise de soi est une arme de destruction massive.

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