« Traître au Trône des N°9 ? » Les révélations dévastatrices qui accusent Antoine Dupont d’avoir volé la légende de Du Preez et divisé le monde du rugby

Antoine Dupont, l'extraterrestre de la planète rugby - L'Humanité

Antoine Dupont face à la tempête : Une légende construite sur une imposture ?

Paris, 2 août 2025 – L’icône du rugby français est-elle une illusion bien marketée ? Depuis plusieurs jours, les réseaux sociaux, les plateaux télé et les vestiaires du monde entier ne parlent que d’une chose : les accusations explosives portées contre Antoine Dupont, soupçonné de “surfer sur une légende usurpée” — celle du demi de mêlée ultime. À l’origine de la polémique, une déclaration choc du journaliste sud-africain Mark Keohane : “Le plus grand numéro 9 n’a jamais été français, et certainement pas aujourd’hui. Fourie du Preez reste l’alpha absolu.”

Une phrase qui a déclenché un séisme. Le débat vieux de plusieurs années — Dupont ou Du Preez ? — a été relancé avec une violence nouvelle. Mais cette fois, ce n’est plus une simple comparaison. C’est un procès en légitimité.


Le prodige français en ligne de mire : Une ascension trop parfaite ?

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Depuis son éclatante apparition en 2017 avec Toulouse, Dupont s’est imposé comme le joyau du rugby moderne. Explosivité, intelligence de jeu, vision périphérique hors normes, il semblait destiné à régner sans partage sur le poste de demi de mêlée.

Sacré meilleur joueur du monde en 2021, vainqueur du Grand Chelem en 2022, capitaine charismatique du XV de France, sa popularité a explosé au-delà du terrain. Antoine Dupont, c’est aussi une marque, un ambassadeur, un mythe en construction.

Mais selon certains analystes, c’est justement là que le bât blesse. Un mythe trop huilé. Trop parfait. “Il a conquis les médias avant de conquérir le monde,” accuse anonymement un ancien entraîneur du Top 14. “Et il n’a toujours pas de Coupe du Monde.”


Fourie du Preez : Le fantôme qui refuse de mourir

Face à lui, l’ombre majestueuse d’un joueur oublié du grand public mais vénéré par les puristes : Fourie du Preez. Discret, presque invisible dans l’univers bling-bling du sport moderne, il a laissé un palmarès en béton armé : champion du monde en 2007, multiple vainqueur du Super Rugby, stratège glacial et efficace.

Du Preez n’avait pas besoin de TikTok ou de conférences de presse enflammées. Il gagnait. En silence. Avec méthode. Avec autorité.

Et c’est précisément ce contraste qui alimente le feu actuel : le romantisme de Dupont contre la froideur clinique de Du Preez. Le show contre l’efficacité.


Les chiffres ne mentent pas… ou presque

Les pro-Du Preez brandissent un argument imparable : le palmarès. “Le plus grand demi de mêlée est celui qui a gagné les plus grands titres,” répètent-ils. Or, Dupont, malgré son génie, traîne une armoire à trophées qui semble incomplète : pas de Coupe du Monde, pas de titre olympique… pour le moment.

Les défenseurs de Dupont, eux, rétorquent que le sport évolue. Que son impact va au-delà des résultats. “Il a changé la façon de jouer. Il a inspiré toute une génération. Il est le rugby moderne,” affirment les commentateurs.

Mais le doute s’installe : l’icône médiatique Dupont a-t-elle masqué ses limites sportives ? A-t-il vraiment surpassé Du Preez… ou simplement mieux communiqué ?

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Une guerre d’époques, ou une guerre de styles ?

Plus qu’un duel entre deux joueurs, cette controverse révèle un affrontement plus large : celui de deux visions du rugby.

Dupont, c’est l’improvisation, l’instinct, la folie créative. Il peut retourner un match par un éclair de génie. C’est le rugby version Netflix : rapide, spectaculaire, grand public.

Du Preez, c’est la discipline, la stratégie, l’anticipation. Un général des ombres qui impose son tempo, étouffe l’adversaire, et s’efface derrière la victoire.

Deux philosophies irréconciliables ? Peut-être. Mais pour les amoureux du rugby pur, Du Preez incarne une forme de perfection que Dupont, aussi flamboyant soit-il, n’a pas encore atteinte.


Une déclaration qui enflamme : “Le trône n’a jamais changé de mains”

Ce qui a choqué, ce n’est pas tant le fond que la forme. Mark Keohane, proche du clan sud-africain, ne mâche pas ses mots : “Dupont est brillant, mais il n’est qu’un successeur sans couronne. Le trône appartient toujours à Du Preez.”

D’autres voix se joignent à lui. D’anciens coéquipiers du