Quand Antoine Dupont monte sur scène avec Thomas Pesquet et Vianney : une mission pour les Restos du Cœur qui vire au défi personnel !

Photo : Le sketch s'est conclu avec l'arrivée d'Antoine Dupont sur scène,  nouvelle recrue des Enfoirés et meilleur espoir pour la France aux Jeux  Olympiques à en croire le collectif. Concert des "

Un casting inattendu pour une cause touchante

Le rideau se lève sur une scène que personne n’aurait imaginée : un astronaute, un chanteur à succès, une légende du cinéma français et une icône du rugby réunis… non pas sur une mission spatiale, ni pour une coupe de rugby, mais pour un spectacle caritatif organisé par les Restos du Cœur. Le but ? Sensibiliser, divertir et récolter des fonds pour ceux qui en ont besoin. Et cette année, l’affiche est tout simplement sensationnelle : Thomas Pesquet, Vianney, Gérard Jugnot… et Antoine Dupont !

C’est une association de talents qui bouscule les codes et pique la curiosité. Les fans de rugby n’en croient pas leurs yeux : leur capitaine fétiche, symbole de puissance et de rigueur sur le terrain, s’essaie désormais à l’art du jeu d’acteur. Mais attention, ce n’est pas de tout repos…


Antoine Dupont : du ballon ovale à la scène

Tout a commencé par une simple proposition. L’idée était de réunir des personnalités françaises issues de milieux variés pour un spectacle inédit, où chacun sortirait de sa zone de confort. Si Vianney, habitué de la scène, et Gérard Jugnot, vétéran du théâtre, n’avaient rien à prouver, la surprise est venue d’Antoine Dupont, capitaine du XV de France, qui a accepté de relever le défi… avec une humilité et un humour désarmants.

Mais très vite, Antoine s’est rendu compte que jouer la comédie, c’est un autre sport. « J’ai l’habitude de plaquer, pas de déclamer », plaisante-t-il. Pourtant, derrière ses maladresses d’acteur débutant, le rugbyman a conquis toute l’équipe par son engagement sincère, son autodérision, et surtout son envie de bien faire.


Des répétitions hautes en couleur

Dans les coulisses des Enfoirés avec Antoine Dupont et les frères Lebrun

Le public ne verra que la performance finale, mais les coulisses de ce projet furent un véritable terrain d’entraînement – parfois même plus exigeant qu’une préparation pour le Tournoi des Six Nations ! Dirigé avec bienveillance par Gérard Jugnot, véritable mentor de la troupe, Antoine a appris à poser sa voix, travailler son regard, comprendre les silences et – surtout – ne pas éclater de rire au mauvais moment.

« La première répétition, je ne savais même pas où regarder », confie-t-il en riant. « J’avais Vianney qui chantait à côté de moi, Gérard qui me donnait des conseils de diction, et Thomas Pesquet qui récitait son texte avec une aisance incroyable. Je me suis dit : mais qu’est-ce que je fais là ? »

Pourtant, jour après jour, le rugbyman s’est pris au jeu. Et à force de travail, il a réussi à trouver sa place sur scène, tout comme il le fait sur le terrain.


Thomas Pesquet, un astronaute qui touche les étoiles… et les cœurs

Impossible de ne pas évoquer la présence charismatique de Thomas Pesquet, dont la simple apparition crée toujours un petit effet de magie. Loin de son image de scientifique solitaire dans l’espace, Pesquet s’est révélé sur scène comme un interprète sensible et précis, capable de transmettre une émotion sincère à travers chaque réplique.

Son discours final sur la solidarité et la beauté de la Terre vue de l’espace a laissé toute l’équipe en larmes – y compris Antoine Dupont, d’habitude si stoïque.


Vianney : le cœur en bandoulière

De son côté, Vianney, fidèle des Restos du Cœur, a une nouvelle fois prouvé que son talent ne se limite pas à la musique. Sa générosité, sa proximité avec le public, et son rôle central dans la mise en musique de certains passages du spectacle ont donné une couleur émotionnelle forte à l’ensemble.

Son duo inédit avec Antoine Dupont – une chanson parlée-chantée racontant les espoirs de l’enfance – a littéralement fait fondre la salle.


Une soirée gravée dans les mémoires

Le jour J, les projecteurs s’allument. La salle est pleine. Les spectateurs, intrigués par ce mélange de personnalités, ne savent pas à quoi s’attendre. Et ce qu’ils vont vivre dépasse toutes les attentes.

Pendant plus d’une heure trente, les artistes enchaînent les sketchs, les chansons, les monologues poignants. Antoine Dupont, d’abord un peu raide, finit par se détendre, et même à faire rire le public dans une scène où il incarne… un entraîneur de théâtre complètement dépassé.

Les applaudissements sont tonitruants. Les larmes coulent. Le public est ému, ébloui, touché. Ce soir-là, la magie du spectacle vivant a opéré, et ce pour une cause qui mérite toutes les lumières.


Un engagement au-delà du spectacle

Mais cette soirée n’était que le point d’orgue d’un engagement plus profond. Les quatre personnalités, unies par un même idéal de solidarité, ont décidé de continuer à soutenir les Restos du Cœur au-delà de cette performance unique.

Antoine Dupont a même annoncé qu’il reverserait une partie de ses revenus publicitaires à l’association, expliquant : « Je sais ce que c’est que le travail, le collectif, la lutte. Les Restos, c’est tout ça à la fois. »


Un message fort dans un monde incertain

Dans les coulisses des Enfoirés avec Antoine Dupont et les frères Lebrun

Dans un contexte social parfois morose, cette initiative est un rappel puissant que l’union fait la force, même quand elle naît de rencontres improbables. Un rugbyman, un astronaute, un chanteur, un acteur – des univers à mille lieues, et pourtant unis par le désir sincère d’aider.

Et s’il fallait une morale à cette histoire, elle serait celle-ci : peu importe d’où l’on vient, on peut toujours monter sur scène pour tendre la main aux autres.


Et maintenant ?

Devant le succès de cette première édition, une tournée est déjà à l’étude. Antoine Dupont, amusé, déclare : « Je n’ai pas dit mon dernier mot… Mais je préfère quand même les crampons aux costumes. »

Une chose est sûre : ce soir-là, il n’était plus seulement un champion du rugby. Il est devenu, aux yeux de tous, un champion du cœur.