Quand 20 000 Voix Ont Crié ‘Bona Sera’ à Paris : L’Événement Musical Qui a Fait Trembler La Défense Arena Et Réveillé l’Âme de la Corse !

Le grand concert Corsu Mezu Mezu réunit 20 000 spectateurs dans la salle de  La Défense Arena à Paris

“Corsu Mezu Mezu” : La Défense Arena en état de grâce pour une nuit corse inoubliable

Paris, le 28 octobre 2023 — Une nuit. Une île. Une scène monumentale. Et un cri du cœur lancé en chœur par 20 000 âmes unies dans une même émotion : “Bona Sera !”. C’est ainsi qu’a démarré, dans une ambiance survoltée, l’un des concerts les plus saisissants que Paris ait connus depuis des années. “Corsu Mezu Mezu”, le projet initié par le charismatique Patrick Fiori, n’était pas qu’un simple concert : c’était un manifeste musical, une déclaration d’amour à la Corse, et une explosion artistique d’une rare intensité.


Une idée folle… devenue réalité

 

Tout a commencé avec un rêve : réunir la Corse et la France, non pas autour d’un drapeau, mais autour d’un micro. Patrick Fiori, chanteur à la fois enraciné dans son île natale et amoureux de la chanson française, a voulu marier les deux mondes dans un projet à la fois ambitieux et poétique. “Corsu Mezu Mezu”, littéralement “Corse moitié-moitié”, est né. Un concept simple mais révolutionnaire : des duos inédits entre artistes corses et stars de l’Hexagone, sur des titres mythiques du répertoire insulaire.

Ce qui aurait pu rester une douce utopie s’est transformé, au fil des années, en un véritable phénomène culturel. Après le succès de deux albums vendus à plus de 600 000 exemplaires, il ne manquait qu’un aboutissement scénique digne de cette aventure : un concert géant.

Corsu Mezu Mezu : embarquement immédiat pour la capitale


La Défense Arena : temple éphémère de l’âme corse

Samedi 28 octobre 2023. La Défense Arena, plus habituée aux stars internationales ou aux rencontres sportives, s’est muée en cathédrale de sons corses. Dans les gradins, une foule bigarrée : jeunes insulaires montés spécialement pour l’occasion, familles entières venues en car de Marseille, fans parisiens de la chanson française… Tous réunis par une même attente : vivre une immersion totale dans la culture corse.

Et ils n’ont pas été déçus.


Une avalanche d’émotions : des duos bouleversants

Dès les premières notes, le ton est donné. Un silence religieux précède les premières harmonies, avant qu’un tonnerre d’applaudissements n’accompagne l’entrée en scène de Patrick Fiori. Puis, la magie opère. Nolwenn Leroy rejoint Jean-Charles Papi pour une version envoûtante de “Terra Corsa”. Kendji Girac fait vibrer les cœurs avec “Bellu Muntagnolu”, épaulé par les voix graves d’A Filetta. Maxime Le Forestier, presque méconnaissable tant il est habité par l’émotion, livre un hommage poignant à l’île de Beauté.

Mais c’est Florent Pagny qui créera la plus grande surprise. Affaibli mais debout, la voix toujours aussi puissante, il entonne “Dio Vi Salvi Regina”, l’hymne traditionnel corse, accompagné de 150 choristes. Le public retient son souffle, puis explose dans une ovation debout qui semble ne jamais finir.


Un public en transe, une communion rare

On aurait dit une messe païenne, ou un pèlerinage musical. Les visages dans la foule sont illuminés par les téléphones, mais aussi par les larmes. Beaucoup chantent en corse sans le parler vraiment. D’autres dansent, les yeux fermés, comme pour mieux ressentir chaque vibration.

Chaque “Bona Sera” lancé depuis la scène reçoit en écho une clameur venue du public. Les enfants sur les épaules de leurs parents, les anciens aux yeux brillants, les couples main dans la main… On ne voyait plus des spectateurs, mais une mer humaine traversée d’ondes de passion.


Une célébration identitaire mais inclusive

Ce qui frappe, dans cette soirée, c’est cette capacité à célébrer une identité forte, celle de la Corse, sans jamais exclure. La musique, vecteur d’émotion pure, a transcendé les langues et les origines. Même ceux qui ne connaissaient rien à la culture corse sont repartis transformés, comme touchés par une forme de vérité universelle.

Patrick Bruel l’a dit lui-même sur scène : “Ce soir, j’ai l’impression d’être corse, même si je ne le suis pas.” Un sentiment partagé par des milliers d’autres.

Corsu Mezu Mezu - Terra Corsa (Live) - YouTube


Patrick Fiori, chef d’orchestre d’une révolution douce

Humble mais omniprésent, Patrick Fiori a été le cœur battant de cette soirée. Tour à tour interprète, animateur, passeur d’histoires, il a tissé des ponts entre les générations, les styles, et les territoires. Son engagement pour faire rayonner la culture de son île natale est total, sincère, bouleversant. Et il l’a prouvé une fois encore en clôturant la soirée avec un message fort : “Tant que la musique existe, la Corse vivra au cœur de chacun.”


Une suite à prévoir ?

À la sortie du concert, une question brûlait toutes les lèvres : “À quand la prochaine édition ?” Face à l’engouement du public, à l’écho médiatique et à l’émotion encore palpable, il ne fait aucun doute que “Corsu Mezu Mezu” n’a pas dit son dernier mot.

Des rumeurs parlent déjà d’une tournée dans plusieurs grandes villes françaises, voire d’un passage en Belgique, au Canada, ou même en Corse, pour “ramener le spectacle à la maison”. Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : l’histoire ne fait que commencer.


Conclusion : une leçon de musique, d’amour et d’humanité

Le 28 octobre 2023, dans une arène en béton au cœur de la région parisienne, la Corse a chanté, vibré, vécu. Elle a envahi les cœurs, les esprits, et même les silences entre les chansons. Grâce à Patrick Fiori et à ses invités, la musique a une fois de plus prouvé qu’elle est le seul langage universel capable d’unir autant qu’il émeut.

Un événement d’une puissance rare, qui marquera pour longtemps les esprits.
Et qui, peut-être, a changé quelque chose en chacun de nous.