« Punition ? C’était un accident ! » – Tadhg Beirne brise le silence et répond aux menaces après avoir blessé Antoine Dupont, révèle les messages terrifiants envoyés à sa famille et dénonce l’hystérie collective du public français

Le monde du rugby n’en revient toujours pas. La blessure d’Antoine Dupont lors du choc explosif entre la France et l’Irlande a déclenché une tempête médiatique sans précédent. Au centre de cette controverse : le deuxième ligne irlandais Tadhg Beirne, accusé par certains supporters français d’avoir volontairement blessé le demi de mêlée superstar.

Aujourd’hui, pour la première fois depuis l’incident, Beirne sort du silence. Et ses révélations font froid dans le dos.

« Je n’ai jamais voulu le blesser »

Dans une interview exclusive accordée au média Le Rugby Libre, Beirne confie, le regard grave :

« C’était un choc rude, oui. Mais c’est le rugby. Je n’ai jamais eu l’intention de blesser Antoine. Jamais. »

L’Irlandais dément catégoriquement toute intention malveillante. Il reconnaît que le contact a été brutal, mais insiste : c’était dans le feu de l’action, à haute intensité, comme le sont souvent les grandes rencontres internationales.

Des messages haineux envoyés à sa famille

Mais ce qui a profondément choqué Beirne, ce ne sont pas les critiques sportives. Ce sont les réactions violentes de certains supporters français. L’international révèle que ses proches ont été la cible d’un torrent de messages haineux :

« Ma femme a reçu des messages terrifiants. Des gens qui disaient qu’ils espéraient que je me fasse casser les deux jambes. Ma mère aussi. Elle a pleuré toute la nuit après avoir lu certains messages. »

Beirne parle d’un climat de haine toxique, alimenté par les réseaux sociaux. « Ce n’est plus du sport », dit-il. « C’est de la persécution. »

Dupont blessé, la France en deuil

Le moment où Antoine Dupont est resté au sol, le visage crispé de douleur, a glacé tout un stade. Fracture de la pommette droite : diagnostic sans appel. Les images ont fait le tour du monde. Les supporters français, dévastés, ont vu leurs espoirs de Coupe du monde menacés. Le capitaine emblématique, l’homme fort du XV de France, mis sur la touche.

Cette douleur collective s’est rapidement transformée en colère. Et Tadhg Beirne en est devenu la cible.

Des accusations de « geste délibéré »

Sur X (anciennement Twitter), les mots « Beirne » et « boucher » ont été associés des milliers de fois. Des vidéos au ralenti du plaquage ont été disséquées image par image. Certains internautes ont vu dans l’attitude du joueur irlandais une intention claire de nuire.

Des anciens joueurs, comme Jérôme Thion ou Frédéric Michalak, ont appelé au calme, rappelant la violence inhérente au sport. Mais rien n’y fait : l’opinion publique est en ébullition.

« Antoine m’a écrit »

Dans une déclaration qui pourrait apaiser les tensions, Beirne révèle :

« Antoine m’a envoyé un message après le match. Il m’a dit qu’il savait que ce n’était pas intentionnel. Qu’il ne m’en voulait pas. »

Une preuve de la grandeur d’âme du joueur français, selon Beirne : « Il est non seulement un immense joueur, mais un homme exceptionnel. »

La Fédération irlandaise soutient son joueur

La IRFU (Irish Rugby Football Union) a publié un communiqué de soutien clair :

« Nous condamnons avec la plus grande fermeté les menaces proférées contre Tadhg Beirne et sa famille. Le rugby est un sport de combat, mais fondé sur le respect. »

La fédération envisage même de porter plainte contre les auteurs de messages menaçants, certains étant particulièrement explicites et identifiables.

L’émotion au sein du vestiaire irlandais

Selon une source interne, Beirne aurait fondu en larmes après le match, en apprenant la gravité de la blessure de Dupont :

« Il est resté seul dans le vestiaire pendant vingt minutes. Il se sentait responsable, abattu. »

Ses coéquipiers l’ont soutenu, mais les jours suivants ont été très difficiles. « Il lit tout. Il voit tout ce qui se dit. Et ça le détruit petit à petit », confie un proche.

Le rugby, ce sport de guerriers… et d’humains

Ce drame soulève une question plus large : où tracer la limite entre passion sportive et haine aveugle ? L’agressivité du terrain est-elle en train de contaminer les tribunes et les claviers ?

Beirne conclut l’interview avec des mots lourds de sens :

« On se bat pour nos pays, on se donne tout entier. Mais au fond, on est juste des hommes. Et nos familles ne méritent pas d’être prises pour cibles. »

Dupont reviendra-t-il ?

Quant à Antoine Dupont, les nouvelles sont rassurantes. Opéré avec succès, le capitaine tricolore espère revenir avant la fin de la compétition. Les fans retiennent leur souffle.

Son retour serait une renaissance héroïque, un symbole de résilience face à l’adversité. Et peut-être, une chance de refermer la blessure collective, bien plus profonde que celle du visage.

En conclusion

L’affaire Beirne–Dupont est bien plus qu’un simple fait de jeu. Elle révèle la fragilité de la frontière entre idolâtrie et haine, la facilité avec laquelle les réseaux sociaux peuvent transformer un accident en scandale national.

Ce que Tadhg Beirne demande aujourd’hui, ce n’est pas qu’on l’aime. Mais qu’on le juge avec justice. Et surtout, qu’on protège ceux qui n’ont rien demandé : ses proches, pris dans une tempête qu’ils n’ont jamais voulu affronter.