Matthieu Jalibert au soutien d’Antoine Dupont sur le salary-cap : « Totalement d’accord avec Antoine »

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L’ouvreur international de l’UBB Matthieu Jalibert soutient la démarche du capitaine des Bleus sur le salary-cap. Selon lui, le système actuel pénalise l’ensemble des joueurs.

« Quel regard portez-vous sur les récents propos d’Antoine Dupont ?
Je suis totalement d’accord avec sa sortie. C’est important que, nous les joueurs, on soutienne Antoine parce qu’on pense la même chose. Le salary-cap (fixé à 10,7 millions d’euros) est une très bonne mesure parce qu’il permet une plus grande équité entre les clubs et donc de niveler le niveau du Top 14. La rivalité sportive est plus forte. Beaucoup d’équipes, et pas seulement les plus gros budgets, peuvent aujourd’hui viser le titre. Personne ne dit le contraire. En revanche, le salary-cap est parfois bloquant et injuste pour certaines situations individuelles. Il va à l’encontre de la vraie valeur des joueurs.

Antoine Dupont and Matthieu Jalibert, it's validated! - YouTube

Matthieu Jalibert brise le silence et s’allie à Antoine Dupont : une révolte inédite des Bleus contre le salary-cap qui secoue tout le rugby français

Un vent de révolte souffle sur le rugby français. Pour la première fois, deux figures majeures du XV de France, Antoine Dupont et Matthieu Jalibert, unissent leurs voix contre un système qu’ils jugent injuste : le salary-cap. Une mesure censée garantir l’équité sportive, mais qui, selon eux, devient aujourd’hui un frein à la reconnaissance du talent et à la juste rémunération des joueurs.

Le capitaine emblématique des Bleus, Antoine Dupont, avait déjà fait trembler les murs du Top 14 en dénonçant publiquement les limites du plafond salarial. Aujourd’hui, il trouve un soutien de poids en la personne de Matthieu Jalibert, l’ouvreur star de l’Union Bordeaux-Bègles (UBB), qui n’a pas mâché ses mots :

« Je suis totalement d’accord avec Antoine. Le salary-cap est une bonne chose pour l’équité, mais il devient parfois injuste et bloquant pour les joueurs. »

Des paroles fortes, prononcées avec conviction, qui résonnent comme un cri du cœur dans un sport où la solidarité et la loyauté priment souvent sur la contestation.

Coupe du monde rugby 2023 / XV de France - Antoine Dupont - Matthieu  Jalibert, une charnière explosive qui a donné satisfaction - rugbyrama.fr


🔥 Une contestation née dans les vestiaires

Depuis plusieurs mois, le malaise monte dans les clubs de l’élite. Derrière les sourires de fin de match et les accolades fraternelles, de nombreux joueurs murmurent leur frustration. Le salary-cap, fixé à 10,7 millions d’euros, empêche certaines équipes de conserver leurs talents ou d’offrir à leurs cadres une rémunération à la hauteur de leur statut.

Antoine Dupont, capitaine de l’équipe de France et icône mondiale, a osé dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : « Nous sommes dans un système qui bride les ambitions et sous-estime la valeur réelle des joueurs. »

Matthieu Jalibert, fidèle coéquipier et ami, n’a pas hésité à lui emboîter le pas. Pour lui, la mesure, bien qu’utile pour éviter les dérives financières, ne reflète plus la réalité du rugby moderne, devenu un sport d’élite où les enjeux économiques explosent.


💬 « L’équité oui, l’injustice non »

Jalibert nuance pourtant ses propos : « Le salary-cap est une très bonne mesure parce qu’il permet une plus grande équité entre les clubs. La rivalité est plus forte, et beaucoup d’équipes peuvent viser le titre. Mais ce système ne doit pas empêcher certains joueurs de vivre à la hauteur de leurs efforts et de leur performance. »

Ses mots traduisent une tension grandissante : comment préserver la justice sportive sans sacrifier la reconnaissance individuelle ? Dans un championnat aussi compétitif que le Top 14, où les stars attirent le public et les sponsors, la question devient explosive.


⚡ Un débat qui dépasse le terrain

Ce qui n’était au départ qu’un simple débat technique s’est transformé en véritable affaire politique du rugby français. Les propos de Dupont et Jalibert ont provoqué une onde de choc dans les couloirs de la Ligue nationale de rugby (LNR).

Certains dirigeants s’inquiètent : si les vedettes du XV de France remettent en question le système, c’est tout l’équilibre du championnat qui vacille. D’autres y voient une opportunité d’ouvrir un débat nécessaire sur la rémunération des athlètes, dans un sport où la carrière peut s’arrêter du jour au lendemain à cause d’une blessure.

Des voix s’élèvent déjà dans les médias et sur les réseaux sociaux. Les fans se divisent : faut-il revoir le salary-cap pour attirer les meilleurs talents, ou le maintenir pour préserver la parité entre clubs ?


🧨 Une fracture entre les générations de joueurs

Le soutien public de Jalibert à Dupont n’est pas seulement une prise de position économique ; c’est aussi un symbole générationnel. Les jeunes stars du rugby français, formées dans l’ère du professionnalisme, veulent faire bouger les lignes. Ils refusent de se taire face à un système qu’ils estiment obsolète.

« Nous ne réclamons pas des millions, nous voulons simplement que notre valeur soit reconnue », confie un joueur du Top 14 sous couvert d’anonymat. « Quand tu donnes ton corps chaque week-end, que tu te blesses, que tu joues malgré la douleur, tu veux au moins sentir que le rugby t’offre une sécurité. »

Ce cri du cœur résonne dans tout le vestiaire tricolore. Jalibert et Dupont ne sont plus seuls : plusieurs joueurs de clubs rivaux commencent à s’exprimer, de façon plus discrète mais tout aussi déterminée.

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🏉 Le rugby français à la croisée des chemins

La France du rugby se retrouve aujourd’hui face à un dilemme. D’un côté, la tradition d’un sport d’équipe, ancré dans la solidarité et la modestie ; de l’autre, la réalité d’un sport devenu un business planétaire, où les clubs étrangers n’hésitent pas à offrir des salaires astronomiques pour attirer les meilleurs.

Le risque est clair : si le salary-cap reste figé, la fuite des talents pourrait s’accélérer. Déjà, plusieurs joueurs français envisagent de partir en Angleterre ou au Japon, où les salaires sont moins strictement encadrés.

Matthieu Jalibert met en garde : « Nous aimons nos clubs et notre pays. Mais si le système devient un frein à notre évolution, certains chercheront ailleurs ce qu’ils ne trouvent pas ici. »

Une déclaration lourde de sens, qui met la pression sur les institutions du rugby français.


⚙️ Vers une réforme ?

La LNR n’exclut pas de revoir les modalités du salary-cap. Plusieurs pistes circulent : une augmentation progressive du plafond, des exceptions pour les joueurs formés en France, ou encore un système de bonus liés à la performance internationale.

Mais rien n’est encore acté. Et le débat promet d’être houleux. Entre ceux qui défendent la pureté du rugby d’antan et ceux qui réclament la reconnaissance d’un sport devenu mondialement lucratif, la fracture semble inévitable.


💥 Jalibert et Dupont, les voix d’une génération

Quoi qu’il advienne, Matthieu Jalibert et Antoine Dupont auront ouvert une brèche. En osant parler haut et fort, ils incarnent une nouvelle génération de joueurs conscients de leur valeur, de leur rôle et de leur influence.

Dans un monde où le rugby ne se joue plus seulement sur la pelouse mais aussi dans les coulisses économiques, leur courage marque un tournant. Les Bleus ne se battent plus seulement pour des essais : ils se battent désormais pour la reconnaissance de tout un métier.

Et cette bataille, loin d’être terminée, pourrait bien redéfinir le visage du rugby français pour les années à venir.