Francis Cabrel, le chanteur secret, révèle enfin pourquoi il a fui Paris : une décision choc pour ses filles, un havre caché à Astaffort au cœur des vignes

Francis Cabrel : "Les enfants sont arrivés, et je ne voulais pas une vie à Paris  pour mes filles", son incroyable maison à Astaffort au beau milieu des  vignes

Francis Cabrel. Rien que son nom résonne comme une légende dans le paysage musical français. Avec sa voix douce, ses textes poétiques et son aura de troubadour moderne, il a su traverser les décennies sans jamais se trahir. Mais derrière cette carrière jalonnée de succès se cache un choix de vie radical, presque incompréhensible pour une star de son envergure : celui de tourner le dos à Paris, capitale de la musique, pour s’installer définitivement à Astaffort, un petit village niché dans le Lot-et-Garonne.

Pourquoi un tel choix ? Pourquoi refuser les projecteurs permanents, les dîners mondains et la vie parisienne qui attire tant d’artistes ? La réponse, Francis Cabrel l’a donnée avec une sincérité désarmante : « Les enfants sont arrivés, et je ne voulais pas une vie à Paris pour mes filles. » Une confession simple, mais bouleversante, qui révèle toute la profondeur de l’homme derrière l’artiste.


Un exil volontaire loin de la capitale

À l’heure où la plupart des chanteurs rêvent de Paris, Francis Cabrel a pris le chemin inverse. Dès les années 1980, alors que sa carrière décolle avec des tubes comme Je l’aime à mourir ou La corrida, il comprend qu’il ne veut pas élever sa famille au rythme frénétique de la capitale. Les flashes, les sollicitations, la pression constante… ce n’était pas son monde.

Dans son cœur, un autre appel résonnait : celui de ses racines, de sa terre natale, de ce Sud-Ouest qu’il chérit tant et qui imprègne ses chansons. Astaffort, petit bourg de 2 000 habitants, devient son refuge.


Une maison pas comme les autres : le domaine des vignes

Francis Cabrel : son havre de paix (et de musique) à Astaffort

Ce n’est pas une simple maison qu’a choisie Cabrel, mais un véritable écrin, posé au milieu des vignes, comme si la nature elle-même avait voulu protéger sa quiétude. Loin des palaces parisiens et des appartements haussmanniens, c’est un domaine chaleureux, discret, mais d’une élégance rare.

Les murs de pierre respirent l’histoire, les volets bleus s’ouvrent sur des paysages à couper le souffle, et partout, la vigne s’étend comme une mer verte à perte de vue. Ici, Cabrel cultive une vie simple mais riche de sens. Ses filles ont grandi au milieu des champs, loin du tumulte, baignées dans un univers de liberté et de nature.


Un père avant tout

Dans un monde où beaucoup d’artistes se laissent happer par la gloire, Francis Cabrel a fait un choix presque à contre-courant : mettre sa famille avant sa carrière. Son exil volontaire n’était pas un caprice, mais une véritable philosophie de vie.

Il voulait offrir à ses filles une enfance protégée, loin des paparazzis, loin du bitume, loin des soirées parisiennes où tout n’est qu’apparence. À Astaffort, elles pouvaient courir dans les vignes, grandir au rythme des saisons, respirer la liberté.

« Je ne voulais pas que mes enfants soient prisonniers d’un monde qui n’est pas le nôtre », confiait-il lors d’une rare interview.


L’artiste et le terroir : une alchimie parfaite

Mais Astaffort n’est pas seulement un refuge familial. C’est aussi une source d’inspiration. Comment ne pas entendre dans les chansons de Cabrel le parfum du Sud-Ouest, les paysages envoûtants, la lumière si particulière de cette région ?

Chaque mot qu’il écrit, chaque mélodie qu’il compose, porte en elle une part de cette terre. Cabrel n’a pas seulement trouvé une maison à Astaffort, il y a trouvé son souffle artistique.


Un homme de convictions

Ce choix de vie en dit long sur l’homme qu’est Francis Cabrel. Discret, presque secret, il fuit les excès et préfère la sincérité aux paillettes. Son engagement pour l’environnement, pour la défense des traditions, pour la transmission culturelle, trouve son ancrage dans cette décision.

A Astaffort, il a créé les Rencontres d’Astaffort, un lieu où de jeunes artistes viennent apprendre, partager, et se perfectionner. Comme s’il voulait rendre à sa région ce qu’elle lui a donné : un ancrage, une identité, une force.

Je culpabilise d'avoir une vie trop facile" : Francis Cabrel rend hommage à  son père ouvrier dans son dernier album


Le paradoxe du succès

Ce qui est fascinant, c’est que ce choix, loin de nuire à sa carrière, l’a peut-être rendu encore plus mythique. Cabrel est devenu une figure rare, précieuse, presque inaccessible. Chaque apparition publique, chaque album, est attendu comme un événement.

Son absence des plateaux télé parisiens, son refus de se plier aux codes de l’industrie, créent autour de lui une aura unique. En s’éloignant, il s’est rapproché de l’essentiel : son public, ses racines, sa musique.


Un modèle de simplicité dans un monde de strass

À l’heure des réseaux sociaux, des stars surexposées et des excès médiatiques, Francis Cabrel apparaît comme un contre-exemple inspirant. Il prouve qu’il est possible d’être une icône tout en restant fidèle à soi-même.

Son domaine d’Astaffort n’est pas un château clinquant, mais une maison vivante, remplie de souvenirs, de musique et de chaleur humaine. Une maison qui raconte une histoire : celle d’un homme qui a préféré l’authenticité au glamour.


Conclusion : Le choix d’une vie

Francis Cabrel a fait un choix que peu auraient osé : renoncer au prestige parisien pour une vie simple, enracinée, tournée vers l’essentiel. Pour ses filles, pour sa famille, pour lui-même.

Aujourd’hui, son incroyable maison au milieu des vignes d’Astaffort est bien plus qu’une demeure. C’est le symbole d’une philosophie, d’un refus de compromis, d’un artiste qui a su rester vrai dans un monde où tant se perdent.

Et peut-être est-ce là le secret de son intemporalité : Cabrel ne chante pas seulement l’amour ou la vie, il incarne ses valeurs jusque dans son quotidien. Un homme qui, loin de Paris, a trouvé la paix, l’inspiration et l’éternité.