« Est-ce que je le méritais, vraiment ? » : À 60 ans, Stéphanie de Monaco annonce sa retraite dans une déclaration bouleversante-DA

“Ai-je mérité tout cela ?” : À 60 ans, Stéphanie de Monaco tire sa révérence — Une vie de lumière, d’ombres et de révélations

À soixante ans, l’annonce de la retraite de Stéphanie de Monaco a résonné comme un coup de tonnerre dans le cœur de ses admirateurs à travers le monde. Connue pour être bien plus que la simple fille de Grace Kelly et du Prince Rainier III, la princesse rebelle, l’artiste engagée, la mère protectrice, et la femme de combats discrets vient de dire adieu à la vie publique. Et c’est dans une phrase poignante, presque douloureuse, qu’elle confie : « Est-ce que je l’ai mérité, tout ça ? »

Cette interrogation, lourde de sens, marque la fin d’un chapitre haut en couleur mais aussi chargé de blessures, d’injustices, de remises en question. Que cache vraiment cette déclaration ? Comment une femme née dans l’opulence, entourée de privilèges royaux, peut-elle douter d’avoir « mérité » sa vie ? Revenons sur le parcours atypique et bouleversant de celle qu’on surnommait « la princesse rock’n’roll ».

Une enfance sous les projecteurs… et l’ombre d’une icône

Née en 1965, Stéphanie était la benjamine du couple princier le plus glamour de son époque. Grandir dans l’ombre de Grace Kelly n’a rien d’anodin. Sa mère, actrice oscarisée et icône hollywoodienne devenue princesse, représentait la perfection aux yeux du monde. Pour Stéphanie, il fallait alors exister autrement. Très tôt, elle développe un esprit rebelle, s’éloignant des codes stricts du Palais de Monaco.

Mais cette quête de liberté a un prix. À 17 ans, elle est victime d’un traumatisme qui la marquera à vie : l’accident de voiture en 1982 où sa mère trouve la mort. Stéphanie était sur le siège passager. Longtemps, des rumeurs absurdes l’ont tenue responsable, la désignant même comme conductrice du véhicule. « Cet accident a brisé une partie de moi. J’ai vécu avec la culpabilité, même si je n’y étais pour rien », confiera-t-elle des années plus tard dans une rare interview.

Chanteuse, créatrice, femme libre

Loin de se contenter d’un rôle protocolaire, Stéphanie ose suivre ses passions. En 1986, elle se lance dans la musique et connaît un succès inattendu avec son tube “Ouragan”, qui se vend à plus de deux millions d’exemplaires. Le public est intrigué, parfois moqueur, mais elle persiste. Chanter, créer, incarner une identité loin des bals et des discours d’État : pour elle, c’est une question de survie.

En parallèle, elle s’essaie au mannequinat, à la création de mode, et même à la gestion de ses propres projets humanitaires. Car derrière l’image frivole que les médias lui ont souvent collée, se cache une femme profondément engagée. Stéphanie est l’une des premières figures royales à s’investir publiquement dans la lutte contre le VIH/SIDA. En 2003, elle fonde l’association Fight Aids Monaco, qu’elle dirigera de manière exemplaire.

Des amours scandaleux… ou simplement humains ?

On ne peut évoquer Stéphanie de Monaco sans parler des scandales amoureux qui ont déchaîné la presse people. Relations avec des artistes, des gardes du corps, des hommes “hors du cercle royal” : chacun de ses choix a été disséqué, jugé, condamné. Pourtant, elle n’a jamais demandé à être autre chose qu’une femme libre, capable d’aimer selon son cœur, et non selon son rang.

Elle a eu trois enfants, élevés loin des projecteurs, avec une priorité absolue : les protéger. « Je n’ai jamais voulu leur imposer mon passé, mes erreurs, ni les chaînes de la royauté », confie-t-elle dans une lettre ouverte publiée en 2023. Sa fille Pauline Ducruet, aujourd’hui créatrice de mode, est le symbole de cette nouvelle génération monegasque affranchie des diktats.

Pourquoi maintenant ? Pourquoi cette retraite ?

Le choix de se retirer à 60 ans n’est pas une fuite, mais une décision longuement mûrie. Stéphanie ressent aujourd’hui le besoin de se recentrer, de savourer le silence après une vie de tumulte. « Je veux redevenir anonyme, marcher sans être reconnue, regarder mes petits-enfants grandir sans caméras », écrit-elle dans un communiqué sobre mais émouvant.

Sa retraite ne signifie pas qu’elle abandonne ses causes. Elle continuera de soutenir Fight Aids Monaco dans l’ombre. Mais elle se retire des événements publics, des cérémonies officielles, des obligations princières. Elle laisse la place à la génération suivante, à ses nièces et neveux, aux jeunes visages du Rocher.

Une phrase qui résonne : “Ai-je mérité tout cela ?”

Au fond, cette question posée par Stéphanie n’est pas celle d’une princesse gâtée. C’est celle d’une survivante. Une femme qui a connu la gloire, la perte, le rejet, l’amour, la solitude. Une femme qui a été jugée pour ses choix, ses erreurs, ses excès — et qui malgré tout, s’est toujours relevée.

Son doute n’est pas un aveu de faiblesse, mais un cri d’authenticité. Car qui peut dire, en regardant sa propre vie, “Oui, j’ai mérité chaque instant” ? Peu de gens. Et c’est cette sincérité, cette humanité, qui rend Stéphanie de Monaco plus royale encore que n’importe quelle couronne.

Une fin ? Non. Un nouveau départ.

Stéphanie quitte la scène, mais elle reste dans les cœurs. Elle n’a jamais cherché à être parfaite, seulement vraie. Et c’est sans doute cela, le plus beau legs qu’elle puisse offrir à son pays, à sa famille, et au monde entier.

Merci, Stéphanie. Pour les chansons, pour les combats, pour l’imperfection assumée. Vous ne partez pas vraiment : vous entrez dans la légende.