Entre larmes, scandales et confession bouleversante : Slimane brise le silence au Maroc avec une chanson inédite sur fond d’accusations et de guerre – Que cache vraiment ce cri du cœur ?

🎤 Slimane revient sur scène avec une bombe émotionnelle : “À quoi je sers ?” — une confession publique déguisée en chanson ?

RABAT, MAROC — 21 juillet 2025.
Il était là. Debout. Seul, sous les projecteurs chauds du théâtre Mohammed V, à Rabat. Le public retenait son souffle. Slimane, l’artiste au cœur tendre, le poète moderne qui a fait vibrer la scène de l’Eurovision l’an dernier, revenait enfin. Mais pas avec n’importe quelle chanson. Pas avec un tube calibré pour les radios. Non. Avec un cri. Un cri du cœur. Un hurlement étouffé. Une douleur intime : “À quoi je sers ?”

Ce titre inédit, livré pour la première fois au Festival Mawazine, a bouleversé les spectateurs. Non seulement par la beauté brute de ses paroles, mais surtout par le contexte pesant dans lequel il a été révélé.

🎶 Un retour chargé de symboles

Slimane avait disparu des radars depuis la fin triomphante de sa tournée “Cupidon Tour” (plus de 350 000 billets vendus !). Après avoir conquis l’Europe, le Canada et les États-Unis, l’artiste semblait prêt à s’offrir une pause bien méritée. Mais les projecteurs ont vite changé d’angle.

Deux techniciens de sa tournée l’accusent alors d’agression sexuelle et de tentative d’agression. L’affaire, encore en cours d’investigation, fait l’effet d’un séisme dans le milieu artistique français. Slimane, jusqu’ici aimé pour sa douceur, son humilité et son amour évident pour sa fille Esmeralda, se mure dans le silence.

Sur Instagram, il continue de partager des moments tendres, de la musique, des sourires. Mais quelque chose a changé. Une ombre plane.

💣 “À quoi je sers ?” : Un cri contre le monde ou contre lui-même ?

Et puis… le 21 juillet. Rabat. Slimane revient. Et dévoile un titre poignant qui résonne autant comme une prise de position politique que comme une introspection personnelle.

« À quoi je sers, quand j’vois des enfants crever / Mais que j’peux rien faire, à part en parler ? »

« À quoi je sers, quand j’ai des larmes par milliers / Que des familles meurent noyées parce qu’ils rêvent de traverser ? »

Des mots qui frappent. Des images qui résonnent. Slimane met en musique l’impuissance collective face aux tragédies du monde. Mais à travers ces paroles, certains y voient plus. Une tentative de se justifier ? De détourner l’attention ? Ou au contraire, une véritable confession d’un homme en plein doute ?

🤔 Un double message ?

Ce n’est pas la première fois que Slimane aborde des sujets sensibles. Déjà avec Résister (What About Peace ?), il dénonçait la violence et la guerre. Mais ici, l’intensité est différente. Le ton est grave. Le regard est brisé. La voix, elle, tremble par moments.

Le refrain martèle :

« Et maintenant on fait quoi ? On fait quoi ? / Oh mais répondez-moi, on fait quoi ? »

Est-ce une adresse au public ? À ses fans ? Ou à lui-même ?
Beaucoup s’interrogent : le chanteur exprime-t-il un désespoir collectif ou un tourment personnel né des accusations qui le visent ? Cherche-t-il à reprendre la parole autrement qu’en conférence de presse ou en story Instagram ?

📱 Réactions en chaîne sur les réseaux sociaux

Dès la mise en ligne de l’extrait sur Instagram, les réactions fusent. Parmi les commentaires les plus marquants, celui de Vitaa, sa fidèle amie et collaboratrice :

“Tellement fier de toi. Cette chanson, c’est une flamme dans l’obscurité. Merci de l’avoir partagée.”

Mais tout le monde n’est pas aussi enthousiaste. Sur Twitter, certains internautes crient à la manipulation :

“Il chante pour faire pleurer, mais il n’a toujours pas parlé clairement des accusations !”

“Magnifique chanson, mais j’espère qu’on n’oubliera pas les plaintes déposées…”

D’autres, au contraire, saluent le courage :

“Qui sommes-nous pour juger ? Cet homme est père, artiste, humain. Et cette chanson est un miroir de notre monde.”

👧 Esmeralda, au cœur de ses silences

Dans ce chaos médiatique, une figure revient sans cesse : sa fille Esmeralda. Slimane l’a toujours protégée, mise en avant avec pudeur mais tendresse. Certains fans ont été profondément touchés par le fait qu’il continue, malgré tout, à publier des instants de leur quotidien.

“Ce n’est pas facile d’être père dans ce monde,” écrivait-il il y a quelques semaines.

Et cette chanson, “À quoi je sers ?”, pourrait aussi être un message pour elle. Pour expliquer, peut-être, ce que même un adulte ne comprend pas toujours.

🔎 Et maintenant ?

Le titre complet de la chanson n’a pas encore été dévoilé. Slimane n’a pas annoncé de sortie officielle, ni de clip. Mais les fans l’attendent. Certains espèrent un nouvel album engagé. D’autres veulent d’abord des réponses sur l’affaire judiciaire.

Une chose est sûre : cette chanson n’est pas anodine. Elle marque un tournant. Une tentative de renaissance ou un adieu voilé à la scène ? Seul l’avenir le dira.

🎭 Le poids d’être Slimane

Slimane n’est pas un artiste comme les autres. Depuis The Voice jusqu’à Mon amour, en passant par sa collaboration culte avec Vitaa, il s’est imposé comme une voix sincère de la chanson française. Une voix qui ne triche pas. Une voix qui saigne, qui pleure, qui aime.

Mais aujourd’hui, cette voix est mise à l’épreuve. Et le public aussi.

Peut-on encore séparer l’artiste de l’homme ? Doit-on juger un cri artistique à l’aune de la justice ou du cœur ?

Conclusion
Slimane, avec “À quoi je sers ?”, ne donne peut-être pas de réponse. Mais il pose les bonnes questions. Et surtout, il ose. Dans un monde où le silence est souvent plus confortable que la vérité, il choisit de chanter. Et ce chant, quoi qu’on en pense, ne laisse personne indifférent.