Dupont aurait menacé de partir si une femme devenait coach : révélations explosives, accusations de sexisme, ambiance toxique chez les Bleus ? Ce que cachait le silence radio…

Antoine Dupont, la polémique enfle

Dupont au cœur d’une polémique inédite : les dessous d’une affaire qui secoue le rugby français

Antoine Dupont, considéré comme l’un des meilleurs joueurs de rugby au monde, est au centre d’une tempête médiatique sans précédent. Selon plusieurs sources anonymes proches du staff des Bleus, le demi de mêlée aurait menacé de quitter l’équipe de France si une femme était nommée à la tête de la sélection nationale. Des accusations qui soulèvent des questions dérangeantes sur le sexisme dans le sport de haut niveau, et qui mettent à mal l’image jusque-là irréprochable du capitaine tricolore.

Une révélation qui choque le monde du rugby

Tout a commencé par une fuite dans la presse sportive ce week-end. Dans un article anonyme publié sur un blog influent, un ancien membre du staff technique affirme que Dupont aurait exprimé un profond désaccord en interne à l’idée de voir une femme accéder au poste d’entraîneur principal de l’équipe de France.

« Il a dit, texto : ‘Si une femme est nommée, je me barre’. Personne n’a osé lui répondre. C’était glacial. Il avait le soutien tacite de certains joueurs », peut-on lire dans le témoignage.

L’information a fait l’effet d’une bombe. Dupont, leader charismatique, idole de toute une génération, modèle d’humilité et d’excellence… Comment un tel discours aurait-il pu sortir de sa bouche ?

Silence assourdissant de la FFR et des sponsors

Depuis la révélation, la Fédération Française de Rugby (FFR) se mure dans le silence. Aucune déclaration officielle, ni de démenti ni de confirmation. Les sponsors principaux du joueur — notamment une grande marque de boissons énergétiques et une ligne de vêtements de sport — ont également évité tout commentaire, alors même que le bad buzz enfle sur les réseaux sociaux.

Sur X (anciennement Twitter), les hashtags #DupontGate et #SexismeDansLeSport sont devenus viraux. Une pétition réclamant des excuses publiques a déjà dépassé les 100 000 signatures.

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La parole des femmes du rugby enfin entendue ?

Pour beaucoup de joueuses et d’actrices du rugby féminin, cette affaire, si elle s’avère fondée, vient tristement illustrer un sexisme latent dans le rugby professionnel.

« On nous tolère, mais on ne nous respecte pas », a déclaré sans détour l’ancienne capitaine de l’équipe de France féminine, Gaëlle Hermet. « Si ce que dit la source est vrai, alors il faut un vrai débat public. Ce n’est plus possible de banaliser ce genre de propos. »

D’autres joueuses ont pris la parole, anonymement ou non, pour témoigner d’un climat globalement masculiniste au sein des instances dirigeantes. Des révélations inquiétantes qui tombent alors que la FFR tente depuis quelques années de féminiser ses structures.

Antoine Dupont : déni, silence ou stratégie ?

De son côté, Antoine Dupont n’a pas encore réagi officiellement. Son entourage évoque un « coup monté » destiné à nuire à son image en vue d’un éventuel transfert vers un grand club étranger.

Mais plusieurs observateurs notent qu’un simple démenti clair n’a toujours pas été formulé, ce qui laisse planer le doute. Son agent, contacté par L’Équipe, s’est contenté de dire : « Antoine est concentré sur le terrain, il ne répond pas à la polémique. »

Une posture qui passe mal auprès du grand public, d’autant plus que d’autres anciens coéquipiers, sous couvert d’anonymat, confirment que des propos similaires auraient été entendus dès 2023, à l’époque où des discussions internes sur la succession de Fabien Galthié avaient eu lieu.

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Une fracture irréversible chez les Bleus ?

Cette affaire met en lumière une potentielle fracture idéologique au sein même de l’équipe de France. Certains joueurs seraient favorables à plus de mixité et de diversité dans l’encadrement technique, tandis qu’une autre frange, plus conservatrice, craindrait une « perte d’autorité » avec une femme à leur tête.

Des tensions qui, jusqu’ici, étaient soigneusement dissimulées, mais qui explosent désormais au grand jour.

Le staff aurait même dû réorganiser certains briefings afin d’éviter des confrontations directes entre joueurs aux opinions divergentes. Une source parle de “mini-scissions” dans le vestiaire depuis le début de la polémique.

Une opportunité de faire évoluer les mentalités ?

Si l’affaire est aussi violente médiatiquement, c’est aussi parce qu’elle oblige le rugby français à regarder en face un problème trop longtemps ignoré : l’inégalité structurelle entre hommes et femmes dans ce sport.

Pour Camille Pin, sociologue du sport : « Il y a un mythe de la virilité dans le rugby qui empêche toute remise en question. Le cas Dupont, s’il est avéré, pourrait être un catalyseur pour un changement nécessaire, douloureux mais salutaire. »

Et maintenant ?

La FFR sera-t-elle contrainte de s’exprimer ? Dupont sortira-t-il de son mutisme ? Un nom de femme serait-il réellement sur la short-list pour le poste d’entraîneur principal ? Des voix militent déjà pour que la Fédération donne une réponse claire et nomme une femme, non pas en réaction à la polémique, mais parce qu’elle est compétente.

En attendant, l’équipe de France se prépare pour sa tournée d’automne dans un climat tendu, où chaque regard, chaque mot échangé sera désormais scruté à la loupe.

Cette affaire Dupont n’a pas fini de secouer le rugby français… et de poser les bonnes questions.