Coup de théâtre sur France 2 : Léa Salamé prend la place d’Anne-Sophie Lapix — Une décision inattendue qui bouleverse le paysage médiatique français

Léa Salamé remplace Anne-Sophie Lapix : le coup de théâtre inattendu de France 2 qui secoue tout le PAF

Dans un tournant aussi soudain qu’inattendu, France Télévisions a annoncé ce matin que Léa Salamé prendrait les rênes du journal télévisé de 20 heures sur France 2, remplaçant ainsi Anne-Sophie Lapix, figure emblématique du service public. Une décision radicale, presque théâtrale, qui a pris de court journalistes, téléspectateurs et professionnels du paysage audiovisuel français. Mais que s’est-il vraiment passé en coulisses ?

Une annonce tombée comme un couperet

Il était 8h30 précises ce jeudi matin lorsque l’information a été officialisée par un communiqué de presse laconique mais lourd de conséquences :

« France Télévisions remercie Anne-Sophie Lapix pour son engagement et annonce l’arrivée de Léa Salamé à la présentation du 20 heures de France 2 à compter de la rentrée. »

Immédiatement, les réseaux sociaux se sont enflammés. Sur X (anciennement Twitter), les hashtags #Salamé20H et #Lapix évincée sont devenus viraux. Beaucoup y ont vu une manœuvre stratégique, d’autres une trahison silencieuse, tandis que certains se sont réjouis d’un “vent de fraîcheur” à venir sur le JT du soir.

Le poids lourd Salamé : un choix audacieux… ou risqué ?

Léa Salamé, 44 ans, est l’une des journalistes les plus influentes du paysage audiovisuel français. Animatrice de « Quelle époque ! » chaque samedi soir, elle s’est imposée au fil des années comme une intervieweuse redoutable, mêlant audace, intelligence et piquant. Passée par France Inter, On n’est pas couché et Vous avez la parole, Salamé a toujours su se positionner à la croisée du politique et du grand public.

Mais l’arrivée de Salamé au 20 heures pose question. N’a-t-elle pas un style trop incisif pour le format plus feutré et institutionnel du JT ? Saura-t-elle composer avec la solennité qu’exige le poste ? Ou bien est-ce justement ce ton plus direct et incarné que recherche France 2 pour reconquérir un public en perte de vitesse face à TF1 ?

Anne-Sophie Lapix : une éviction déguisée ?

En interne, les langues commencent à se délier. Certains évoquent des tensions récurrentes entre Anne-Sophie Lapix et la direction de l’information, notamment sur la ligne éditoriale et le ton jugé parfois « trop aseptisé » de ses éditions. D’autres évoquent une lassitude de la part de Lapix elle-même, confrontée à une audience en déclin et à une fatigue accumulée depuis la crise sanitaire.

Pourtant, la journaliste de 52 ans n’avait donné aucun signe public d’un départ imminent. Au contraire, elle préparait activement la rentrée, selon plusieurs sources de la rédaction. Le timing de cette annonce renforce donc l’hypothèse d’une éviction en douceur, ou pire : d’une mise à l’écart orchestrée à haut niveau.

Une mutation profonde du journal de 20 heures ?

Avec cette décision, France 2 semble vouloir repenser en profondeur l’image de son JT. Depuis plusieurs années, TF1 domine largement la case de 20 heures grâce à la figure rassurante de Gilles Bouleau. En face, France 2 peine à se réinventer malgré la qualité reconnue de son contenu.

Le choix de Salamé pourrait donc marquer une rupture de ton, voire de format : des journaux plus vivants, plus engagés, plus interactifs ? Une présentation davantage centrée sur l’analyse, les grands entretiens et les décryptages plutôt qu’un simple enchaînement de sujets ? Si tel est le pari, il est audacieux – mais potentiellement gagnant.

Des réactions contrastées dans la sphère politique

Sans surprise, la classe politique n’a pas tardé à réagir. Marine Le Pen a salué un “choix courageux qui bouscule le ronron médiatique”, tandis que Jean-Luc Mélenchon a fustigé une “journaliste aux méthodes trop complaisantes avec le pouvoir”. Du côté de l’Élysée, l’entourage d’Emmanuel Macron se dit “attentif mais confiant” dans la capacité de Salamé à “maintenir un haut niveau de professionnalisme”.

Il est vrai que Léa Salamé n’est pas étrangère aux polémiques, souvent accusée tantôt de partialité, tantôt de trop grande proximité avec les élites parisiennes. Mais c’est aussi cette complexité qui fait sa force : elle divise, donc elle intrigue.

Et maintenant ?

La rentrée de septembre s’annonce comme un moment crucial pour France 2. Si Salamé parvient à s’approprier le 20 heures tout en conservant sa signature journalistique, elle pourrait incarner une nouvelle ère de l’information télévisée. Dans le cas contraire, la greffe pourrait ne pas prendre, et la chaîne se retrouverait face à une crise d’identité encore plus profonde.

Anne-Sophie Lapix, de son côté, n’a pas encore réagi publiquement. Mais selon des indiscrétions, elle aurait été approchée par plusieurs chaînes concurrentes, dont TF1 pour un projet magazine du dimanche soir, et même Arte, qui souhaiterait muscler son offre d’information francophone.

Une stratégie à haut risque

En fin de compte, France Télévisions joue gros. En choisissant une figure clivante mais charismatique, la chaîne mise sur la transformation plutôt que la continuité. C’est un pari à la fois risqué et stimulant : faire entrer le 20 heures dans une nouvelle ère, plus connectée aux débats de société, plus proche des préoccupations des Français.

Mais une chose est sûre : la télévision publique n’a pas dit son dernier mot, et cette nomination surprise pourrait bien n’être que le premier acte d’un bouleversement plus vaste du paysage médiatique français.

À suivre…