CATHERINE TRICOT DÉMONTE LES JOURNALISTES DE FRANCE INFO SUR LE CONFLIT À GAZA

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Catherine Tricot Frappe Fort sur France Info : Une Voix de Vérité Face au Mur du Silence Médiatique

Dans un climat médiatique souvent aseptisé, où le politiquement correct efface les nuances, l’intervention de Catherine Tricot sur France Info résonne comme un coup de tonnerre. Face à un plateau dominé par les justifications pro-israéliennes du conflit au Proche-Orient, la directrice de la revue Regards a brisé les codes et les silences en posant des questions simples, mais redoutablement puissantes :
“Israël a-t-il l’arme nucléaire ? Oui ou non ?”

Dès les premières secondes, son ton est clair, incisif, presque désespéré par l’hypocrisie ambiante. “Israël ne reconnaît pas le Traité de non-prolifération nucléaire, oui ou non ? Alors pourquoi ce silence absolu autour de son arsenal nucléaire ?”

Une Déconstruction Frontale de la Narration Dominante

Ce que Catherine Tricot dénonce, c’est bien plus que la partialité médiatique : elle met à nu la construction d’un récit où l’agresseur devient la victime, où les rôles sont inversés à des fins géopolitiques. En martelant que “ce n’est pas Israël qui se défend, c’est Israël qui attaque”, elle secoue les consciences.

Elle rappelle que le 7 octobre 2023 – date souvent utilisée comme point de départ des discussions – ne peut être l’alpha et l’oméga du conflit :

“Le problème palestinien ne commence pas le 7 octobre. Il le précède de plusieurs décennies. Prendre ce jour comme unique point de référence, c’est ignorer l’histoire, c’est effacer les crimes d’occupation, de colonisation et de ségrégation.”

Un Conflit Géopolitique Complexe Réduit à un Slogan

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Dans un passage qui a marqué les esprits, Tricot déclare :
“Ne devenons pas des rhinocéros.”
Cette phrase, empruntée à la célèbre pièce d’Eugène Ionesco, symbolise le refus de céder au conformisme, à l’aveuglement collectif. Devenir un rhinocéros, c’est s’endurcir, devenir insensible, accepter l’inacceptable pour ne pas troubler l’ordre établi. Elle refuse cette métamorphose :

“Je ne veux pas soutenir un régime génocidaire. Je ne veux pas fermer les yeux pendant que Gaza s’écroule sous les bombes.”

Ce que Tricot dénonce, c’est la banalisation du massacre. Une guerre menée sans honte, avec le soutien tacite ou explicite des grandes puissances, pendant que des enfants meurent, que des hôpitaux s’effondrent, que des familles sont éradiquées sous les yeux d’un monde anesthésié.

Israël, Puissance Nucléaire Hors La Loi ?

Un autre point clé de son intervention est l’hypocrisie flagrante sur le dossier nucléaire. Israël, bien que non-signataire du Traité de non-prolifération (TNP), possède un arsenal nucléaire reconnu de manière officieuse. Pourtant, aucune sanction, aucun débat à l’ONU, aucun embargo.
Pourquoi ce deux poids, deux mesures ?
Pourquoi l’Iran est-il constamment menacé pour un programme nucléaire civil, alors qu’Israël, en marge du droit international, échappe à toute critique ?

Tricot dénonce ce silence complice :

Le traitement éditorial de la situation à Gaza est compliqué pour le  journaliste de franceinfo

“Israël est hors des traités, et pourtant on ne dit rien. On ferme les yeux, on se tait, on accepte.”

Dans un monde où les armes nucléaires sont considérées comme le summum de la dissuasion, le simple fait qu’une puissance non-déclarée les possède sans contrôle international devrait alarmer. Et pourtant, cela reste un non-sujet. Tricot met ce tabou sur la table, de manière frontale.

Une Presse Complice ou Impuissante ?

Sa colère vise aussi les journalistes présents sur le plateau. Elle les confronte, les défie : pourquoi ne posez-vous pas ces questions ? Pourquoi répétez-vous des éléments de langage au lieu de remettre en cause les évidences ?

Ce que Tricot pointe du doigt, c’est l’échec du journalisme critique, celui qui ne prend pas pour argent comptant les communiqués militaires ou diplomatiques, mais qui cherche, gratte, interroge, dérange.

“Je ne veux pas d’un journalisme qui justifie le bombardement du sud du Liban ou de la Syrie en disant que c’est de la légitime défense. Ce n’est pas de la défense, c’est une guerre d’expansion.”

Un Appel au Réveil des Consciences

Son intervention, au-delà de la forme, est un cri du cœur. Un appel lancé à celles et ceux qui ne veulent plus accepter l’inacceptable, qui refusent de rester passifs face aux logiques de guerre, aux destructions massives, à la souffrance des peuples.
Elle incarne une voix qui refuse de se taire :

“Nous sommes en train de devenir sourds, aveugles, insensibles. Moi je refuse. Je ne veux pas être une complice silencieuse.”

Une Onde de Choc dans les Médias et sur les Réseaux

La séquence a fait le tour des réseaux sociaux. Des milliers de partages, des réactions en chaîne, mais aussi des critiques. Certains l’accusent de manquer de neutralité, d’autres de “diaboliser” Israël. Mais ce sont précisément ces réactions qui montrent la puissance de son discours.

Dans une époque où les voix critiques sont vite marginalisées, où la pensée complexe est souvent réduite à des slogans binaires, Catherine Tricot nous rappelle l’importance du courage intellectuel.


Conclusion : Le Prix de la Vérité

Catherine Tricot n’a pas donné une leçon. Elle a posé des questions. Elle n’a pas dicté une opinion, elle a offert une alternative au discours dominant. Son intervention restera comme un moment rare de lucidité dans un paysage médiatique verrouillé.

Et si elle dérange, tant mieux. Car ce n’est que dans l’inconfort que naît la pensée. Face à un conflit aussi ancien, aussi douloureux, aussi complexe que celui du Proche-Orient, on ne peut plus se contenter d’un seul récit. La parole de Catherine Tricot est un rappel : la vérité n’est jamais une, et le silence, parfois, devient complicité.