Audiences TV : le naufrage inattendu de « J’ai pas les mots » avec Kendji Girac sur France 2, un échec monumental qui déstabilise la chaîne et choque tout le PAF

J'ai pas les mots... (France 2) - Kendji Girac et France Télévisions se  mobilisent contre l'illettrisme | Télé 7 Jours

 

Un désastre télévisuel que personne n’avait vu venir.
La soirée devait être un événement. France 2, persuadée de tenir un concept fort et original, misait gros sur son nouveau divertissement « J’ai pas les mots », porté par Kendji Girac, l’un des chanteurs populaires les plus aimés du public français. Mais à la surprise générale, le lancement s’est transformé en véritable catastrophe d’audience, laissant les téléspectateurs médusés et la chaîne publique en état d’alerte.

Une attente énorme, un résultat désastreux

Depuis plusieurs semaines, France 2 avait orchestré une campagne de communication massive. Bandes-annonces répétées, passages de Kendji dans les talk-shows, teasers promettant des moments d’émotion et de partage… Tout semblait réuni pour attirer le grand public. On promettait un show familial, intergénérationnel, mariant musique, confidences et jeux d’esprit.

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Pourtant, dès les premières minutes, quelque chose n’a pas pris. Les téléspectateurs, connectés sur Twitter et autres réseaux sociaux, ont vite fait part de leur déception. Le rythme jugé lent, les séquences artificielles, et une mise en scène qualifiée de « maladroite » ont plombé l’ambiance. Résultat : une audience en berne, un score jugé indigne du prime-time de France 2.

Un flop qui fait tache

Avec à peine plus d’un million et demi de téléspectateurs en moyenne, « J’ai pas les mots » s’est placé loin derrière TF1, M6 et même certaines chaînes de la TNT. Un revers cruel pour Kendji Girac, dont la popularité semblait jusqu’ici infaillible. Pire encore : le programme n’a pas seulement déçu, il a agacé. Les critiques fusent, certains parlant d’un « spectacle sans âme », d’autres d’une « copie ratée de concepts déjà vus ».

« On avait l’impression de regarder une répétition », commente un internaute. « Kendji est sympathique, mais il n’a pas le charisme nécessaire pour porter une émission entière », ajoute un autre. Des propos durs mais révélateurs d’un malaise profond.

France 2 dans la tourmente

Pour la chaîne publique, le choc est immense. Depuis des mois, ses dirigeants espéraient trouver dans ce format une alternative crédible aux mastodontes de TF1. Or, non seulement le pari est perdu, mais il risque de fragiliser davantage l’image de France 2, déjà critiquée pour ses choix hasardeux en matière de divertissements.

Les coulisses bruissent de rumeurs. Certains évoquent des tensions entre la production et la direction de la chaîne, d’autres pointent une préparation bâclée. On parle même d’un budget mal géré, où la mise en scène clinquante aurait pris le pas sur la qualité du contenu.

Kendji Girac en première ligne

Au cœur de la tempête : Kendji Girac. Le chanteur, révélé par « The Voice » en 2014 et auréolé de nombreux succès musicaux, se retrouve malgré lui exposé. Beaucoup s’interrogent : pourquoi avoir confié à un artiste, certes talentueux mais sans expérience d’animateur, les clés d’un prime aussi ambitieux ?

Si certains fans continuent de le défendre, d’autres estiment qu’il a été mal conseillé. « Kendji a une belle carrière musicale. Mais l’animation, ce n’est pas son métier », tranche un critique télévisé. « On ne s’improvise pas animateur. »

Des comparaisons embarrassantes

Ce fiasco rappelle de tristes précédents. On pense à d’autres émissions présentées par des stars de la chanson ou du cinéma, qui n’ont jamais trouvé leur public. L’histoire semble se répéter : la notoriété ne suffit pas à garantir le succès télévisuel.

Face à cette débâcle, certains médias parlent déjà du « plus gros flop de France 2 depuis dix ans ». Une comparaison humiliante pour une chaîne qui lutte chaque jour pour séduire face aux géants privés.

Et maintenant ?

La grande question est de savoir ce que deviendra « J’ai pas les mots ». Maintiendra-t-on le programme malgré des débuts calamiteux, en espérant un sursaut ? Ou bien France 2 choisira-t-elle d’enterrer discrètement le projet, comme elle l’a déjà fait par le passé avec d’autres divertissements éphémères ?

Kendji Girac devient le parrain d'une nouvelle émission

Officiellement, la chaîne se veut rassurante. Dans un communiqué, elle affirme « croire en la force du concept » et promet des « ajustements » pour les prochains numéros. Mais en interne, le doute ronge. Certains plaident déjà pour un arrêt pur et simple.

Les téléspectateurs, grands perdants

Au final, ce sont bien les téléspectateurs qui se sentent trahis. Beaucoup espéraient une soirée légère et divertissante, et se retrouvent avec une émission jugée « vide » et « décevante ». Le contraste avec la promesse initiale a renforcé la frustration.

« On avait envie de passer un bon moment. Au lieu de ça, on a zappé au bout de vingt minutes », témoigne une famille. Sur les réseaux, les hashtags ironiques se multiplient, preuve d’un désamour déjà profond.

Un avertissement pour le service public

Au-delà du cas Kendji, cette affaire met en lumière une problématique plus large : la difficulté du service public à innover sans se perdre. Entre la volonté de rajeunir son audience et l’obligation de plaire au plus grand nombre, France 2 semble piégée. Chaque faux pas devient un scandale, chaque échec une polémique.

Les experts sont formels : il faudra une remise en question rapide et profonde. Sans cela, d’autres fiascos risquent de ternir encore un peu plus la réputation de la chaîne.

Conclusion : un choc durable

Le naufrage de « J’ai pas les mots » restera comme une leçon amère. Une preuve que le mélange de bonne volonté, de star power et de mise en scène tape-à-l’œil ne suffit pas. Le public est exigeant, il réclame de l’authenticité et de la qualité.

Pour Kendji Girac, ce flop n’entachera sans doute pas sa carrière musicale, toujours solide. Mais pour France 2, la cicatrice risque d’être plus difficile à refermer. Le rendez-vous manqué avec les téléspectateurs pourrait coûter cher, en audience comme en crédibilité.