Antoine Dupont brise le silence : ‘J’ai pleuré seul dans le vestiaire après notre chute au Mondial 2023’ – Révélations déchirantes du capitaine abattu

Antoine Dupont : cette vidéo déchirante du rugbyman en larmes dans les bras  de sa mère après la défaite du XV de France - Voici

Deux ans après une défaite qui a brisé les rêves de millions de Français, Antoine Dupont, capitaine emblématique du XV de France, sort enfin de son silence. Dans une interview exclusive accordée à L’Éclaireur Sportif, le demi de mêlée toulousain révèle les coulisses émotionnelles d’une soirée que la France du rugby n’oubliera jamais : la défaite face à l’Afrique du Sud en quart de finale de la Coupe du Monde de Rugby 2023. Et ses mots, crus, intimes, bouleversants, sonnent comme un cri du cœur : « J’ai pleuré, seul, dans le vestiaire. »


🏉 Le choc d’une nation

Le 15 octobre 2023, la France affrontait l’Afrique du Sud dans un Stade de France en ébullition. Après un match d’une intensité rare, le XV tricolore s’inclinait 29-28. Une défaite d’un point, sur le fil, face à des Springboks impitoyables. Pour les supporters, ce fut un cauchemar. Mais pour Antoine Dupont, c’était bien plus qu’une simple défaite : c’était un échec personnel.

« On portait les espoirs de tout un peuple », confie-t-il d’une voix chargée d’émotion. « J’étais capitaine, j’étais censé montrer l’exemple. Et je me suis senti… vide. »


😢 Les larmes dans l’ombre

Dans le vestiaire, après le coup de sifflet final, Dupont dit avoir ressenti un vide absolu. Les cris, les pleurs de ses coéquipiers, les regards perdus… et lui, assis sur un banc, la tête entre les mains.

« Personne n’osait parler. On avait ce silence… ce silence assourdissant. Puis j’ai craqué. J’ai pleuré comme un gosse. »

Des larmes qu’il a longtemps gardées pour lui. À l’époque, les médias avaient évoqué un Antoine Dupont stoïque, digne dans la défaite. Mais la vérité, selon ses propres mots, est tout autre.


🔒 Une douleur enfouie pendant des mois

Pendant près d’un an, le joueur toulousain a gardé cette douleur pour lui. Il a continué à jouer, à porter le maillot bleu avec honneur. Mais à l’intérieur, une blessure invisible ne cessait de le ronger.

« Chaque fois que je voyais un replay du match, j’avais la nausée. Je ne pouvais pas m’empêcher de me dire : Et si j’avais fait ça différemment ? »

Il évoque notamment une action précise, à la 65e minute, où il estime qu’un choix tactique aurait pu changer le cours du match. Ce doute, il le traîne encore comme un poids.


🧠 La pression mentale d’un capitaine

Être capitaine d’une nation hôte lors d’une Coupe du Monde est une responsabilité écrasante. Dupont ne le cache pas : il a ressenti une pression gigantesque, presque inhumaine.

Ça fait débat à la rédac - Approuvez-vous l'initiative d'Antoine Dupont de  passer au rugby à VII pour disputer les JO ?

« On attendait de moi que je sois un héros, un meneur, un stratège, un modèle… Mais je suis juste un homme. »

Il raconte avoir eu des nuits sans sommeil, des attaques d’anxiété avant les matchs, des moments où il pensait même à tout arrêter. Le rugby, son refuge depuis l’enfance, était devenu une source de tourment.


👨‍👦 Le soutien discret de la famille

C’est auprès de ses proches qu’Antoine a trouvé du réconfort. Sa mère, notamment, a joué un rôle central dans sa reconstruction mentale.

« Elle ne m’a pas dit un mot sur le match. Elle m’a juste pris dans ses bras, comme quand j’étais gamin. C’est à ce moment-là que j’ai compris que la vie continuait. »

Son père, ancien joueur amateur, lui a rappelé les valeurs fondamentales du sport : la passion, la résilience, et surtout, l’humilité dans la défaite.


🔁 Une renaissance en silence

Depuis ce terrible soir d’octobre, Dupont a lentement repris goût au jeu. En club, il a retrouvé son niveau exceptionnel, enchaînant les performances de haut vol. Mais il avoue que quelque chose a changé.

« Je ne joue plus pour la gloire. Je joue pour l’amour du jeu. Pour le plaisir d’être sur le terrain avec mes frères. »

Il a aussi consulté un psychologue sportif, une première dans sa carrière. Une démarche qu’il assume pleinement.

« Il faut briser le tabou. Les sportifs ne sont pas des machines. On a aussi besoin d’aide. »


🇫🇷 Et maintenant ?

Alors que la France se prépare déjà pour les JO de Paris 2024 et le prochain Tournoi des Six Nations, la question plane : Dupont sera-t-il toujours capitaine ?

Lui-même semble hésitant. « Si on estime qu’un autre joueur est plus apte à porter le brassard, je l’accepterai. Ce n’est pas l’ego qui doit guider nos choix, mais l’équipe. »

Ce qui est sûr, c’est que la cicatrice de 2023 restera. Mais elle fera partie de son histoire, de sa légende. Et peut-être qu’un jour, elle deviendra une force.

La déception est à la hauteur de votre soutien" : Antoine Dupont remercie  les supporters du XV de France | TF1 INFO


💬 Une déclaration qui fait l’effet d’une bombe

Depuis la publication de son interview, les réseaux sociaux se sont enflammés. Des milliers de messages de soutien affluent. Certains saluent son courage, d’autres pointent du doigt une Fédération jugée trop silencieuse à l’époque.

Des anciens joueurs, comme Thierry Dusautoir ou Fabien Pelous, ont eux aussi réagi publiquement :

« Il fallait beaucoup de courage pour dire ces mots. Bravo, Antoine. Tu es un vrai capitaine. »


🧭 Une leçon d’humanité

À travers ce témoignage rare, Antoine Dupont ne cherche pas l’apitoiement. Il offre une leçon d’humanité, de vulnérabilité, et de sincérité. Il rappelle que derrière chaque idole se cache un homme. Et parfois, un homme qui pleure, seul, dans un vestiaire vide.

Mais aussi un homme qui se relève.

Et c’est sans doute cela, la plus belle victoire.