Antoine Dupont brise le silence : après six mois d’enfer et une blessure au genou déchirante, le capitaine du XV de France fait une révélation inattendue sur son retour imminent

Antoine Dupont, le verdict se confirme 

Antoine Dupont brise le silence : après six mois d’enfer et une blessure au genou déchirante, le capitaine du XV de France fait une révélation inattendue sur son retour imminent

MSN
Gravement blessé au genou en mars dernier, Antoine Dupont entrevoit le bout du tunnel. Le capitaine du XV de France a fait le point sur son retour.

C’est sans Antoine Dupont que se jouait ce dimanche soir le choc du Top 14 entre le Stade Toulousain et l’Union Bordeaux-Bègles. C’était attendu, étant donné que le demi-de-mélée des Rouge et Noir est absent depuis sa grave blessure au genou, en mai dernier avec le XV de France. De passage sur Canal+, le capitaine des Bleus en a profité pour donner de ses nouvelles.

« Ça va de mieux en mieux, a-t-il confié à l’occasion pour les dix ans du Canal Rugby Club. Le chemin est long et fastidieux, mais j’avance petit à petit. Pour moi, ça se passe plutôt bien. Il va me rester encore environ deux mois avant de rejouer, si tout se passe bien d’ici là. »

Comme attendu au moment de sa blessure, Antoine Dupont devrait retrouver la compétition peu après la série de test-matches d’automne pour le XV de France. « J’ai encore pas mal d’étapes à franchir. On va voir comment elles se déroulent, mais ce sera autour de fin novembre, début décembre, confirme-t-il. Je sens que je suis encore en déficit. J’ai encore pas mal de boulot pour revenir à mon meilleur niveau. »

Antoine Dupont pas inquiet

Antoine Dupont a déjà connu une blessure similaire plus tôt dans sa carrière. Il sait ce qu’il lui reste à faire, concrètement, avant de pouvoir rejouer en match officiel.

« C’est surtout du renforcement dans le quadriceps, pour pouvoir être le plus à l’aise possible dans mes déplacements, et empêcher les douleurs, détaille-t-il. Plus la cuisse est musclée, moins il y a de douleur dans le genou. Et après, c’est juste passer du temps sur le terrain, retrouver les automatismes. Mais ce n’est pas ce qui m’inquiète le plus : je connais pas mal les mecs ici, depuis des années. »

Le verdict est tombé. Et cette fois, il ne laisse plus place au doute. Antoine Dupont, le prodige du rugby français, voit enfin la lumière au bout du tunnel après des mois de souffrance, de doutes et de rééducation intense. Gravement blessé au genou en mars dernier, le capitaine du XV de France a donné de ses nouvelles et, surtout, un message fort : le phénix est prêt à renaître.

Une absence qui a pesé sur tout un pays

Lorsque Dupont s’est effondré sur la pelouse, la main crispée sur son genou, c’est tout le rugby français qui a retenu son souffle. Le Stade Toulousain a perdu son maître à jouer, le XV de France son capitaine, et les fans leur héros. Une rupture quasi symbolique : le joueur le plus emblématique du pays réduit au silence, lui qui incarnait la puissance, la vitesse, la précision.

Depuis, six longs mois se sont écoulés. Et ce dimanche soir, alors que le choc entre le Stade Toulousain et Bordeaux-Bègles battait son plein sans lui, Antoine Dupont a refait surface, non pas sur le terrain, mais sur Canal+. Pour les dix ans du Canal Rugby Club, le demi-de-mêlée a accepté de se confier, visage apaisé mais regard déterminé.

Antoine Dupont, la réponse immédiate

« Ça va de mieux en mieux. Le chemin est long et fastidieux, mais j’avance petit à petit. »

Ces mots, simples mais lourds de sens, résument à eux seuls le combat de Dupont. Un combat silencieux, loin des caméras, entre la douleur physique et la pression psychologique.

Le calvaire d’une rééducation

Blessé au genou lors d’un entraînement avec le XV de France, Dupont a d’abord cru que ce n’était qu’un mauvais coup. Mais les examens ont révélé une lésion sérieuse, nécessitant une longue convalescence. Pour un joueur habitué à la vitesse, au contact, à l’adrénaline, cette immobilité forcée a été une véritable torture.

Entre les séances de kinésithérapie, les exercices de renforcement musculaire et les nuits blanches hantées par la peur de ne jamais retrouver son niveau, Dupont a dû apprendre la patience. Il raconte :

« C’est surtout du renforcement dans le quadriceps, pour pouvoir être le plus à l’aise possible dans mes déplacements, et empêcher les douleurs. »

Un travail acharné, quotidien, où chaque petit progrès devient une victoire. L’objectif : reconstruire un genou capable de supporter l’exigence du haut niveau, sans compromettre la carrière d’un joueur encore au sommet de sa gloire.

Le poids de la pression et le regard des autres

Dans un sport où le mental vaut autant que la puissance, l’absence de Dupont s’est fait sentir bien au-delà du terrain. Ses coéquipiers, son entraîneur, le public : tous guettent son retour comme on attend un miracle. Car Dupont n’est pas un joueur comme les autres ; il est le visage du rugby français moderne, le symbole d’une génération dorée.

Pourtant, l’homme derrière le joueur garde la tête froide. Pas d’excès de confiance, pas de promesse hâtive :

« Il va me rester encore environ deux mois avant de rejouer, si tout se passe bien d’ici là. »

Des mots mesurés, pleins de lucidité. Dupont sait que la précipitation serait son pire ennemi. Chaque étape de la rééducation doit être validée, chaque douleur analysée. Les médecins du Stade Toulousain veillent au millimètre près.

Un retour annoncé pour la fin d’année

Si tout va bien, Antoine Dupont devrait retrouver la compétition vers la fin novembre ou le début décembre. Une date qui résonne déjà comme une promesse. Celle d’un retour triomphal, presque symbolique, avant la fin de l’année.

« J’ai encore pas mal d’étapes à franchir. On va voir comment elles se déroulent, mais ce sera autour de fin novembre, début décembre. »

Le capitaine du XV de France sait qu’il devra retrouver non seulement sa condition physique, mais aussi ses automatismes. Il admet :

« Je sens que je suis encore en déficit. J’ai encore pas mal de boulot pour revenir à mon meilleur niveau. »

Mais pour celui qui a déjà surmonté des blessures par le passé, cette épreuve n’est qu’un nouveau défi à relever.

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L’expérience du passé comme boussole

Antoine Dupont n’en est pas à sa première blessure grave. Il sait ce que le corps et l’esprit doivent endurer pour revenir au plus haut niveau. Cette expérience, loin de le décourager, semble le renforcer. Il confie, avec la sérénité d’un homme qui a appris de ses épreuves :

« Ce n’est pas ce qui m’inquiète le plus : je connais pas mal les mecs ici, depuis des années. »

L’alchimie d’équipe, la confiance du staff, le soutien du public : autant d’éléments qui nourrissent sa motivation.

Une résilience qui force le respect

Ce que Dupont incarne aujourd’hui dépasse le cadre du sport. C’est l’histoire d’un leader blessé, d’un capitaine qui se reconstruit, pas seulement pour lui, mais pour tout un collectif. À travers lui, c’est toute une nation de passionnés qui espère.

Car Dupont, c’est plus qu’un joueur : c’est un modèle. Son calme, sa discipline, sa détermination inspirent bien au-delà du rugby. Le public ne voit pas seulement le sportif, mais l’homme qui, face à la douleur, ne plie pas.

Une attente fébrile avant le grand retour

À Toulouse, les supporters guettent chaque photo, chaque vidéo, chaque indice de progrès. Les réseaux sociaux bruissent à chaque apparition du capitaine, chaque mot devient un symbole d’espoir. Le Stade Ernest-Wallon attend le jour où son héros franchira à nouveau la ligne de touche, sous une ovation qui promet d’être légendaire.

Les adversaires, eux, se préparent déjà. Car le retour de Dupont signifie aussi celui du danger. Sa vision du jeu, son instinct, sa rapidité d’exécution sont redoutés dans toute l’Europe.

L’homme derrière la légende

Mais au-delà du rugbyman, c’est l’homme qui intrigue. Comment gère-t-il la solitude, le doute, la peur de rechuter ? Ses proches décrivent un Antoine Dupont plus réfléchi, plus posé, mais toujours animé par cette rage tranquille qui l’a porté jusqu’au sommet.

« C’est dans la difficulté qu’on apprend le plus sur soi-même », confiait-il un jour. Et peut-être est-ce justement cette épreuve qui fera de lui un joueur encore plus fort, encore plus humain.