Antoine Dupont au cœur d’un scandale d’intimidation : un journaliste accuse le capitaine des Bleus d’avoir tenté de le faire taire par la peur et la menace judiciaire

XV de France : tout ce qu'il faut savoir sur la blessure du capitaine  Antoine Dupont - Le Parisien

🔥 GRENOBLE FCG EN CRISE : ENTRE SANCTION, COLÈRE ET ACCUSATIONS EXPLOSIVES

Ce qui devait être un affrontement sportif à haute tension entre deux clubs emblématiques du rugby français a rapidement basculé dans le chaos. Le match de barrage tant attendu entre le FCG (Football Club de Grenoble) et l’USAP (Union Sportive des Arlequins Perpignanais) n’a pas dérapé sur le terrain… mais bien dans les tribunes. Des heurts violents ont éclaté entre supporters, plongeant le Stade des Alpes dans un climat de violence inacceptable. Aujourd’hui, les conséquences tombent, lourdes et retentissantes.

💸 Une sanction financière salée pour Grenoble

La Fédération n’a pas tremblé : 25 000 euros d’amende infligés au FCG et obligation de disputer son prochain match loin de ses terres, à plus de 75 kilomètres du Stade des Alpes. Une double peine qui frappe durement un club déjà fragilisé par une saison sous haute tension. Cette décision administrative, prise pour des raisons de sécurité, est vécue comme une humiliation du côté isérois.

Mais au-delà de la sanction sportive et financière, c’est un profond malaise institutionnel qui éclate désormais au grand jour.

😤 Patrick Goffi explose : “On nous rackette !”

Le président du FCG, Patrick Goffi, est monté au créneau avec une virulence rarement vue dans le rugby français. Dans une déclaration publique incendiaire, il ne cache ni son écœurement ni sa colère :

“Nous sommes traités comme des délinquants alors que nous subissons ! La Métropole nous rackette, et nous sommes contraints et forcés d’occuper un stade qui n’est pas à nous.”

Des mots forts, brutaux, qui traduisent une fracture profonde entre le club et ses institutions locales. Pour Goffi, cette sanction est la goutte de trop, révélatrice d’un mépris institutionnel à l’égard du FCG.

🚫 Vers une interdiction de déplacement des supporters de Perpignan ?

Dans la même déclaration, Patrick Goffi va encore plus loin. Il affirme vouloir interdire, à l’avenir, les déplacements des supporters perpignanais au Stade des Alpes en cas de nouveau barrage entre les deux clubs. Une mesure radicale qui rappelle les tensions existantes entre les deux camps.

“La sécurité de nos supporters, de nos joueurs et de nos familles doit être prioritaire. Je ne veux plus revivre ce chaos.”

Une telle interdiction, si elle était appliquée, poserait de sérieuses questions sur la liberté de circulation dans les compétitions sportives, mais elle illustre à quel point la situation est explosive.

XV de France : quelle sanction Antoine Dupont peut-il redouter après son  exclusion contre l'Afrique du Sud ? - ladepeche.fr

🏟️ Le Stade des Alpes : un “piège doré” pour le FCG

Autre point de tension : le Stade des Alpes lui-même. Patrick Goffi ne mâche pas ses mots à l’égard de l’infrastructure grenobloise, qu’il accuse d’être un “fardeau”.

“On nous impose un stade hors de prix, sans concertation, sans respect de notre histoire. Ce n’est pas un outil, c’est un poids.”

Le président évoque un bail onéreux, un manque de soutien politique, et un sentiment d’abandon qui gangrène les relations entre le club et la Métropole de Grenoble. Le Stade des Alpes, pensé comme un joyau architectural, est aujourd’hui perçu comme un gouffre financier et un symbole d’isolement.

🏗️ Un projet de centre d’entraînement paralysé

Cerise sur le gâteau : le FCG souhaitait depuis des mois lancer la construction d’un nouveau centre d’entraînement pour renforcer ses capacités sportives. Mais selon Goffi, ce projet est actuellement bloqué par l’administration, sans explication convaincante.

“On nous freine à chaque étape. Est-ce qu’on veut vraiment voir un club de rugby ambitieux exister à Grenoble ? J’en doute.”

Le message est clair : le club se sent trahi, entravé, et laissé pour compte dans une ville qui ne semble plus lui offrir le soutien nécessaire pour grandir.

🧨 Une fracture ouverte entre le club et la ville

Ce coup de tonnerre ne concerne pas seulement un match ou une sanction. C’est toute une relation – voire un pacte tacite – entre une ville, ses institutions, et son club phare, qui semble voler en éclats. Le rugby grenoblois, fier et populaire, n’a jamais été aussi divisé avec son environnement politique.

Des supporters dégoûtés, des dirigeants en guerre ouverte avec la Métropole, un président qui parle de “racket” et de “chantage administratif”… Le décor est planté pour une crise durable.

🗣️ Et maintenant ?

La question qui plane désormais est simple : comment sortir de cette spirale ? Le FCG peut-il survivre à une telle instabilité institutionnelle et financière ? Le dialogue peut-il être rétabli entre les autorités locales et le club, ou est-ce le début d’une rupture irréversible ?

Des appels au calme et à la médiation sont attendus, mais en l’état, la confiance semble rompue. Ce qui est certain, c’est que la prochaine rencontre entre Grenoble et Perpignan – sur le terrain ou en dehors – sera observée de près par toute la France du rugby.

Antoine Dupont gravement blessé : pourquoi les Irlandais impliqués sur  l'action fatale au joueur star ne passeront pas en commission de discipline  - ladepeche.fr


🎯 En résumé :

Violents affrontements entre supporters de Grenoble et Perpignan.

Sanction contre le FCG : 25 000 € d’amende + match délocalisé.

Le président Patrick Goffi dénonce un “racket” de la Métropole.

Menace d’interdire les supporters perpignanais au Stade des Alpes.

Problèmes liés au stade et à un projet de centre d’entraînement bloqué.

Crise ouverte entre le club et les institutions locales.