😮🔥 Oliver Laxe choque le monde du cinéma avec “Sirat” : un film radical qui vous fait vivre votre propre mort dans un désert mystique, entre transe spirituelle et vertige existentiel, une expérience cinématographique inédite qui bouleverse et fascine à la fois !

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Le choc “Sirat” : un cinéma qui ne se contente plus de raconter, mais qui vous fait traverser

Cannes, mai dernier. Dans l’écrin prestigieux du Festival, un nom a électrisé critiques, jurés et spectateurs : Oliver Laxe. Son quatrième long-métrage, Sirat, tourné dans les paysages âpres et infinis du Maroc, a décroché le Prix du jury (ex aequo avec Sound of Falling de Mascha Schilinski). Mais plus encore que sa récompense, c’est la nature même de l’œuvre qui a frappé. Laxe ne raconte pas une histoire, il propose une expérience initiatique : vivre sa propre mort, se mesurer au vide, au silence et à l’infini.

À l’heure où le cinéma multiplie les franchises standardisées, Sirat surgit comme un objet filmique non identifié, radical, troublant, fascinant.


“Sirat” : un titre, une promesse

Dans la tradition islamique, le sirat est ce pont suspendu au-dessus des enfers, plus fin qu’un cheveu et plus tranchant qu’une épée, que chaque âme doit franchir au Jugement dernier. En choisissant ce mot, Laxe annonce son projet : confronter son spectateur à l’épreuve ultime, celle de sa propre finitude.

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« Dans Sirat, le spectateur expérimente sa mort », confie le cinéaste. Pas de sang, pas de mise en scène horrifique : la mort comme sensation brute, comme évidence intérieure, comme miroir impitoyable.


Le désert comme personnage principal

Les héros de Sirat ne sont pas seulement des êtres en quête : ce sont des voyageurs perdus dans une immensité qui les dépasse. Le désert marocain, avec ses vents, ses silences, ses mirages, devient le protagoniste central. Chez Laxe, le désert n’est pas décor, mais maître spirituel.

« Le désert vous dépouille. Face à lui, vous n’avez plus d’artifice, plus d’échappatoire. Vous êtes réduit à votre essence », explique le réalisateur. Chaque dune, chaque tempête de sable devient alors un rite, chaque pas une confrontation avec l’éphémère.


Une esthétique de la transe

Pour atteindre cette intensité, Laxe déploie une mise en scène quasi hypnotique : plans longs, souffle du vent amplifié, lumière écrasante, silences abyssaux. Tout concourt à provoquer un état second. Ce n’est pas un film que l’on regarde distraitement : c’est un film qui s’impose au corps, qui oblige à lâcher prise.

Le réalisateur mêle fiction et vérité brute, fidèle à sa méthode déjà éprouvée dans Mimosas ou Viendra le feu. Acteurs non professionnels, improvisations, authenticité déchirante. Résultat : le spectateur se retrouve non plus face à un récit, mais dans une expérience sensorielle totale.


Un cinéma-thérapie ?

Oliver Laxe, né à Paris en 1982, n’a jamais caché son parcours atypique. Fils d’immigrés espagnols, marqué par le sentiment de vide spirituel de sa génération, il s’est formé autant à l’art qu’aux psychothérapies corporelles. De là découle sa démarche : un cinéma qui soigne, qui panse les plaies invisibles.

« L’art m’a sauvé, il m’a réchauffé le cœur », dit-il. Avec Sirat, il veut offrir cette chaleur au spectateur, mais à travers un voyage éprouvant : regarder sa propre fin pour mieux accueillir la vie.

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Une résistance face au cinéma de consommation

À l’heure des blockbusters calibrés et des récits prémâchés, Sirat fait figure d’acte de résistance. C’est un film qui refuse le confort narratif, qui refuse le divertissement immédiat. Laxe revendique un art qui dérange, qui bouscule, qui transforme.

Et paradoxalement, en nous mettant face à notre mort, il nous offre une célébration vibrante de la vie. Car c’est en prenant conscience de la fragilité que l’on peut savourer chaque instant.


Un choc spirituel annoncé

Tout porte à croire que Sirat ne laissera personne indemne. Certains sortiront bouleversés, d’autres déroutés, peut-être même furieux. Mais personne ne restera indifférent. Le cinéma de Laxe ne cherche pas l’unanimité, il cherche la vérité.

Et dans cette quête, Sirat s’annonce déjà comme un jalon majeur du cinéma du XXIe siècle : une œuvre à la frontière du chamanisme et de l’art contemporain, une méditation filmée sur ce qui nous attend tous, inéluctablement.


Conclusion : mourir pour mieux vivre

Avec Sirat, Oliver Laxe ne signe pas seulement un film, il signe un rituel cinématographique. L’écran devient miroir, le désert devient temple, et la mort devient passage.

Là où tant d’œuvres cherchent à nous distraire de notre condition mortelle, Laxe choisit au contraire de nous y plonger, avec une radicalité presque mystique. Mais loin d’être morbide, ce voyage au bout de soi-même ouvre une promesse : celle de renaître plus vivant, plus lucide, plus humble.

Un pari fou ? Sans doute. Mais un pari nécessaire, à l’heure où notre monde saturé d’illusions a plus que jamais besoin d’un cinéma qui ose secouer nos certitudes.


👉 Sirat sortira prochainement en salles. Préparez-vous : ce n’est pas une projection, c’est une traversée. Et nul ne revient indemne d’un tel voyage.