🗞️🧨 “‘La seule réponse à la haine, c’est la musique’ : Sheila brise le silence avec un message fort et défend Amir envers et contre tous dans une France déchirée”

Certains débats n'ont pas leur place" : Sheila prend la défense d'Amir

Par Julie Dumas – Pour France Actu Culture
31 juillet 2025 – Paris

Un silence brisé comme une onde de choc.
Dans un paysage musical français secoué par les tensions géopolitiques, les polémiques numériques et les appels au boycott, il fallait une voix forte, claire, inattendue. C’est Sheila, icône intemporelle de la chanson française, qui l’a fait. À 79 ans, elle ne s’est pas contentée d’observer. Elle s’est levée, elle a parlé. Et ses mots ont retenti avec la force d’un manifeste : « Certains débats n’ont pas leur place ici ». L’objet de cette sortie ? Un soutien appuyé à Amir, artiste franco-israélien pris dans la tourmente d’un débat qui dépasse largement les frontières de la scène musicale.


🎤 Amir dans l’œil du cyclone : des concerts contestés, des critiques virulentes

Tout a commencé avec l’annonce de la participation d’Amir aux Francofolies de Spa, en Belgique. Immédiatement, des voix se sont élevées pour contester sa venue. L’artiste a été accusé de liens supposés avec l’armée israélienne, dans un contexte déjà tendu par les violences au Proche-Orient. La chanteuse Yoa a annulé sa propre performance en signe de protestation, et une partie du public a demandé un boycott pur et simple.

Mais Amir, loin de fuir, a décidé de faire face. Sur scène, il a pris la parole, la voix tremblante, les larmes aux yeux :
« Les douleurs du monde vous traversent comme elles me traversent (…) La seule réponse à la haine c’est l’art, c’est ici, c’est maintenant, c’est la musique. »

Un discours bouleversant, salué par une partie de l’audience mais aussitôt noyé dans un torrent de commentaires acerbes sur les réseaux sociaux.


💬 Sheila prend position : “Vivent la musique, l’art et la culture !”

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Alors que la majorité des artistes choisissent la prudence, Sheila a surpris tout le monde. Sur Instagram, elle publie une photo d’Amir, rayonnant sur scène, accompagnée de mots simples mais puissants :
« Je suis très heureuse pour Amir que le public lui ait réservé un si bel accueil aux Francos de Spa. (…) Que l’on soit palestinien, israélien, gazaoui, cambodgien, africain, les chansons sont juste faites pour être chantées et partagées. »

Et de conclure avec ce qui ressemble à un credo :
« Certains débats n’ont pas leur place ici. Vivent la musique, l’art et la culture ! »

Une déclaration qui n’a pas tardé à faire le tour des rédactions et des réseaux. Sur X, les internautes se déchaînent : entre louanges, remerciements et attaques virulentes, le nom de Sheila figure en tendance dans les heures qui suivent.


👩‍🎤 Une prise de parole rare, mais pas anodine

Connue pour sa discrétion sur les sujets politiques, Sheila n’en est pas à son premier engagement. Depuis plus de six décennies, elle traverse les générations avec ses tubes (“Spacer”, “L’école est finie”, “Bang Bang”) et son franc-parler. Mais cette sortie en soutien à Amir, dans un contexte aussi explosif, marque un tournant. Comme si, à l’aube de ses 80 ans – qu’elle célébrera en novembre au Dôme de Paris –, elle décidait de passer un nouveau message : l’art ne peut pas être otage des conflits idéologiques.


🧠 Réseaux sociaux vs humanité : l’artiste face au tribunal numérique

Ce que Sheila dénonce à demi-mot, c’est la justice instantanée des réseaux sociaux. Cette tendance actuelle à juger, condamner, boycotter, sans nuance, sans dialogue. Amir n’est ni un chef d’État ni un militaire : il est un chanteur, un artisan d’émotion. Et pourtant, on lui demande de se justifier, de s’expliquer, de “choisir un camp”. Comme l’explique Sheila dans une interview récente :

« Aujourd’hui, les artistes doivent être irréprochables sur tous les sujets, avoir une opinion sur tout, sous peine d’être crucifiés. Mais ce sont avant tout des êtres humains. »

Un constat glaçant mais lucide, partagé par de nombreux autres artistes restés silencieux publiquement mais solidaires en coulisses.


🕊️ L’art comme refuge, le chant comme résistance

En défendant Amir, Sheila ne prend pas parti dans un conflit international. Elle défend un principe : celui de l’universalité de l’art.
Elle rappelle qu’au milieu du bruit et de la fureur, la musique peut – doit – être un espace de respiration, un lieu de paix.

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Et Amir, dans cette optique, n’est pas un provocateur, mais un pont. Un trait d’union entre les peuples, les douleurs, les espoirs. Sur scène, à Spa, son message a transcendé les polémiques :
« Je voudrais qu’on ne chante que d’une seule voix, et que ce chant s’élève plus haut que le tumulte. »


🎶 Et maintenant ?

Sheila poursuit sa tournée “Sheila 8.0” avec une énergie impressionnante. Mais une rumeur enfle : va-t-elle inviter Amir à la rejoindre sur scène au Dôme de Paris le 18 novembre prochain ?
Le symbole serait fort. Un duo inattendu, unis dans un même combat pour la beauté et la paix. Rien n’a été confirmé, mais les fans en rêvent déjà.


📢 Conclusion : un cri du cœur pour la liberté artistique

Dans un monde saturé d’opinions et de clashs, la voix de Sheila résonne comme un rappel essentiel :
“Les artistes ne sont pas des boucs émissaires. L’art ne doit jamais être censuré par la peur.”

Son message est clair, puissant, nécessaire. Un appel à l’apaisement. Une ode à la musique. Une invitation à se souvenir que derrière les polémiques, il y a des hommes, des femmes, des voix – et des cœurs.

Et ça, aucun boycott ne pourra jamais le faire taire.