“Patrick Bruel : « Avec le public, il y a des choses qu’on n’a même plus besoin de se dire » – Découvrez l’incroyable complicité qu’il partage avec ses fans et comment cette relation intime transforme chaque performance sur scène !”
La star française sera en concert à Tahiti le 31 octobre, 33 ans après son dernier passage. C’était à Aorai Tini Hau, déjà à l’invitation de Radio 1, et le chanteur en a des souvenirs de « concerts tellement fous » : « quel bonheur de revenir », cette fois dans la grande arène de To’ata. À l’approche de l’évènement de SA Productions, il confie son émotion à l’idée de clôturer, au fenua, une tournée où se sont croisés 600 000 spectateurs de toutes les générations, il parle de son rapport « unique » au public, de ses tubes incontournables, forcément au programme de la soirée, de ses nouvelles collaborations… Et même de Pierre Cosso, qui lui avait ravi le rôle d’amoureux de Sophie Marceau dans La Boum 2. Interview.
Radio 1 : Vous êtes déjà venu à Tahiti il y a 33 ans, quels souvenirs en gardez-vous ?
Patrick Bruel : J’en garde un souvenir absolument merveilleux, comme tous les gens qui ont le privilège et la chance de venir sur ces îles. Ce n’était pas ma première visite quand j’ai chanté en 1992. J’étais déjà venu avant et j’avais passé pas mal de temps à Moorea, à Bora Bora. J’ai des souvenirs extraordinaires et les concerts avaient été tellement fous. Mais quel bonheur de revenir surtout !
En 1992, on était en pleine Bruel Mania. C’était une époque un peu spéciale je suppose ?
C’était chouette, il y avait beaucoup d’enthousiasme, beaucoup d’ambiance dans les concerts. Et c’est la même chose aujourd’hui encore, ça n’a pas tellement changé finalement ! Le public s’est renouvelé. Celui qui était là à l’époque est toujours aussi volubile, toujours aussi actif. Et puis il y a une génération, beaucoup plus jeune, qui est là aussi. Ce qui est intéressant, c’est de voir à quel point ça fait bon ménage. Et ça a été le cas pendant toute la tournée. Ça a été magnifique.
Alors justement vous venez conclure votre tournée ici, c’est bien ça ?
Oui, ce sera la dernière date de la tournée. Et il y aura pas mal de nostalgie pour nous, pour l’équipe et pour moi, parce que ça a été magnifique. Un échange, un partage. Comme dans tous mes concerts. C’était très émouvant.
Quel est le programme du concert ? On aura bien sûr les nouvelles chansons, mais aussi les anciens tubes ?
Oui, il y a toutes les chansons que les gens ont envie d’entendre, ce qu’on appelle les incontournables. On ne va priver personne de sa chanson préférée. On les fait toutes. Et puis il y a quelques nouvelles, des reprises, des surprises.
« Avec le public, il y a des choses qu’on n’a plus besoin de se dire »
Cette tournée « On en parle », c’est d’ailleurs un grand succès. 600 000 spectateurs, les médias qui parlent d’un « grand huit d’émotions », d’un « show spectaculaire ». Dans vos concerts, c’est ce que vous essayez de faire : emporter le public, le faire rêver, et puis le faire chanter aussi ?
C’est un peu ma marque de fabrique, ce que j’ai installé depuis mes tout premiers concerts, il y a donc plus de 30 ans. Cette relation avec le public est unique. Les gens viennent pour chanter, participer, écouter, s’interroger, être émus, rire, sourire, se prendre dans les bras. Il y a quelque chose d’extraordinaire dans mes concerts, j’ai beaucoup de chance, je partage quelque chose de très fort avec ce public. Il y a des codes, et des choses qu’on n’a plus besoin de se dire.
Vous parliez de ce mélange des générations, dans une interview vous avez notamment dit que d’entendre des adolescents chanter vos chansons, c’était le plus beau des cadeaux.
Je crois que c’est le plus beau des cadeaux pour un artiste. Ce renouvellement générationnel, voir que les chansons sont intemporelles, et pouvoir traverser les cœurs de gens d’âges tellement différents. C’est très joli, et forcément, touchant, quand je vois des gens dans la salle qui ont l’âge de mes enfants.
Vous êtes aussi un grand acteur de cinéma, et ici il y a peut-être quelqu’un que vous connaissez, c’est Pierre Cosso, celui qui a interprété l’amoureux de Sophie Marceau dans La Boum 2, un rôle pour lequel vous aviez passé le casting, et finalement c’est lui qui a été choisi. Sans rancœur ?
Il était beaucoup plus beau, c’est normal ! La production du film cherchait quelqu’un qui fasse rêver les filles, c’est ce qu’ils m’avaient dit et ils avaient raison.
Vous ne lui en voulez pas trop ?
Pas du tout, il a fait rêver beaucoup de jeunes filles, et il est en plus très sympathique. J’espère qu’il viendra au concert.
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Et puis finalement, votre carrière au cinéma est plutôt longue, belle et satisfaisante.
Oui, ça s’est bien passé, je continue à avoir de jolis projets. J’ai une série qui va sortir au mois de novembre sur TF1, et ensuite sur une plateforme. Une série où je joue le rôle d’un espion, c’est assez sympa.
« On fait les choses avec son cœur »
Au cinéma, ou dans la musique, comment sait-on ce qui va marcher, ce qui va être un succès ?
On ne sait pas. On fait les choses avec son cœur, avec sa détermination, avec sa conviction, avec beaucoup d’énergie, beaucoup de travail, beaucoup d’abnégation. Mais on ne sait pas si cette œuvre va rencontrer le public. C’est une chance d’écrire une chanson parce qu’on est triste à 4h du matin, et de la voir rentrer dans le cœur de tout le monde. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Pourquoi certaines chansons qui n’étaient pas prévues deviennent des immenses succès ? C’est quelque chose de magique, d’irrationnel. Forcément, il y a beaucoup de chance.
Dans vos textes, dans vos chansons, on retrouve beaucoup cette idée du temps qui passe, des amours qui vont, qui viennent, des amitiés qui restent. Des sujets universels. Il y a aussi beaucoup de nostalgie, parfois des regrets. Ça touche particulièrement les gens ?
Je crois que oui, on peut se retrouver dans ces interrogations. J’ai toujours essayé avec pudeur de raconter mon parcours, des choses qui me sont arrivées. Je parle de choses assez banales, mais le fait qu’elles rencontrent autant de gens les rendent universelles. J’en suis le premier surpris et heureux, évidemment. Quand je raconte l’histoire de copains, on n’a jamais pensé que cette chanson aurait une telle résonance. Plus on va dans l’intime, plus c’est universel.
Vous avez toujours l’inspiration pour écrire ou pour reprendre des musiques qui vous plaisent. Est-ce qu’il y a toujours cette envie qui est là ?
L’envie est toujours là. L’inspiration… elle, pas toujours. C’est parfois difficile de s’y remettre. Tout artiste se dit : est-ce que j’ai encore quelque chose à raconter ? Est-ce que j’ai trouvé le bon angle pour parler de tel sujet ? On prend des éléments de vie avec une façon unique de la raconter. Et il faut trouver ce bon point de vue, ce bon angle.
« Je suis toujours allé chercher des sonorités dans l’ère du temps »
Dans votre dernier album, il y a de nombreuses collaborations avec une nouvelle génération de musiciens, Mosimann, Hoshi, Ycare. Est-ce une manière de vous bousculer ?
Je suis toujours allé vers le talent, sans me préoccuper du côté générationnel. J’ai été très touché par Hoshi, par ce qu’elle fait, par ce qu’elle est, par ce qu’elle écrit. J’ai été très heureux de collaborer avec elle. Mosimann, je le connais depuis toujours. J’ai été… C’est avec moi qu’il a chanté quand il a gagné la finale de la Star Academy. Donc, on se connaît bien. J’ai été tellement content de son parcours. Et de pouvoir partager avec lui ces moments extraordinaires. Ycare, c’est une rencontre merveilleuse, comme tous les gens qui croisent cet être à part. Lui, c’est la poésie incarnée. Dans mes albums, je suis toujours allé chercher des sonorités dans l’ère du temps. Je passe la moitié de ma vie à Los Angeles, je baigne dans des sons plus urbains, et c’est normal qu’on les retrouve dans mes spectacles, dans mes chansons et dans mes prods. Et en même temps, je suis très fidèle à un guitare-voix ou un piano-voix qui est la quintessence de notre métier.
Est-ce que c’est grâce à ce genre de collaborations qu’on reste en éveil, qu’on trouve de nouvelles idées ?
C’est parce qu’on est en éveil et parce qu’on est curieux qu’on trouve ces collabs. Je suis curieux d’aller travailler avec un jeune artiste qu’on ne connaît pas mais qui me montre quelque chose qui me touche. Je suis content de participer à l’éveil de quelqu’un et d’avancer avec cet artiste-là. Je suis très touché par les jeunes artistes et par leur envie, leur audace. Il faut être curieux, être étonnant et être étonné.
« Se retrouver à Tahiti… Quel privilège ! »
Vous travaillez beaucoup mais vous faites ce que vous aimez le plus.
C’est un immense privilège. Je n’ai jamais eu l’impression de travailler. C’est un très grand privilège de vivre de ses passions et de pouvoir être sans arrêt sur des projets différents. Imaginez, avec quelques musiciens et techniciens et on va prendre un avion qui va nous emmener à l’autre bout du monde, on va aller chanter à Nouméa, ensuite on va prendre un autre avion, on va se retrouver à Tahiti et on va encore faire un concert. Quel privilège, franchement ! On ne se lasse jamais de ça.
Quels sont vos projets artistiques ?
On termine cette tournée à Tahiti. Ensuite, je reprends ma veste d’acteur et je vais être au théâtre à Paris pendant six mois, de janvier à juin. Pendant ce temps-là, évidemment je me mets à écrire de nouvelles chansons et à retourner en studio pour faire quelques maquettes et peut-être proposer quelque chose en 2026. Je n’en sais rien, on va voir. On n’a pas de date. Je sortirai quelque chose quand ça deviendra évident.
Au feeling, finalement, c’est toujours comme ça ?
Toujours.
Vous êtes déjà venu à Tahiti il y a 33 ans, êtes-vous heureux de revenir nous voir ?
Qui n’est pas heureux de revenir à Tahiti ? Tout est magnifique : sa culture, les gens, ses paysages. Je suis très heureux. Très, très heureux. Ça va être super, franchement ça va être super. Le concert va être dingue, je le sais déjà.
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Le concert de Patrick Bruel, c’est le 31 octobre, place Toata. les billets sont en vente sur ticketpacific.pf, dans les magasins Carrefour et à l’accueil de vos radios à Fare Ute.
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