Oubliez tout ce que vous pensiez savoir. À 46 ans, Faustine Bollaert révèle l’inimaginable secret de son couple. Ce que Maxime Chattam lui a réellement fait est plus choquant que ses propres romans. Une confession explosive.

Faustine Bollaert : derrière le sourire, les cicatrices d’une vie qu’elle a choisi de raconter

Dans l’univers lumineux des plateaux de télévision, Faustine Bollaert apparaît toujours rayonnante, généreuse, disponible pour les autres. Son émission Ça commence aujourd’hui est devenue un refuge pour des milliers de témoins venus confier leurs douleurs, leurs secrets, leurs renaissances. Mais derrière ce visage rassurant et cette douceur bienveillante se cache une femme marquée par des blessures profondes qu’elle a longtemps dissimulées. Aujourd’hui, à 45 ans, elle a décidé de lever le voile sur ces cicatrices invisibles, non pas pour susciter la compassion, mais pour offrir un message de force et de vérité.

Tout commence dans les années 1980, dans une famille apparemment sans histoire. Faustine grandit entourée d’amour, mais aussi d’une certaine pudeur émotionnelle. Très tôt, elle apprend à sourire pour apaiser les tensions, à écouter pour comprendre, à se taire pour ne pas déranger. « Je crois que j’ai été l’enfant qui veut réparer les autres », confie-t-elle un jour dans un entretien à cœur ouvert. Ce rôle de médiatrice, elle le portera toute sa vie, jusqu’à en faire sa vocation.

Mais c’est dans sa jeunesse que le premier choc survient. La perte brutale d’un proche, un deuil qu’elle ne parvient pas à exprimer, la plonge dans un silence intérieur. L’adolescente se réfugie dans l’écriture, noircissant des carnets entiers de pensées, de doutes, de rêves inaccessibles. Cette introspection deviendra plus tard sa force : celle d’une femme capable d’écouter sans juger, parce qu’elle connaît la douleur du non-dit.

Son entrée dans le monde des médias, d’abord à la radio puis à la télévision, est marquée par une énergie débordante et un besoin presque vital de se prouver. Faustine ne veut pas seulement réussir : elle veut donner du sens à ce qu’elle fait. Après des années d’émissions de divertissement, souvent légères, elle ressent un vide. « J’avais l’impression d’être dans le faux. Je faisais rire, mais je ne vibrais plus. » C’est alors que France 2 lui propose de présenter Ça commence aujourd’hui, un programme d’histoires vraies, humaines, parfois bouleversantes. Elle hésite, consciente du poids émotionnel que cela représente. Puis elle accepte. Sans le savoir, cette décision va transformer sa vie.

Chaque jour, sur le plateau, Faustine écoute des récits de douleurs, de pertes, de trahisons. Elle recueille les larmes d’inconnus qui, souvent, se livrent pour la première fois. Cette empathie naturelle, cette façon de tendre la main sans pathos, séduit le public. Mais en coulisses, la présentatrice absorbe tout. « Il m’arrive de rentrer le soir vidée, avec les histoires des autres qui me hantent. » Son mari, l’écrivain Maxime Chattam, devient alors son ancre, celui qui lui rappelle que la lumière peut cohabiter avec l’ombre.

Le couple, discret, vit une relation fondée sur la complicité intellectuelle et la sincérité. Ensemble, ils élèvent deux enfants, Abbie et Peter, dans un cocon où la créativité et la bienveillance règnent en maître. Pourtant, Faustine l’avoue : la maternité a aussi réveillé ses propres fragilités. « Devenir mère, c’est affronter ses manques. On veut offrir ce qu’on n’a pas reçu. » Ce rapport intime à la transmission traverse aujourd’hui tous ses projets.

En 2023, elle décide de publier un livre dans lequel elle raconte les épreuves qui ont façonné sa résilience. Pas de sensationnalisme, mais une honnêteté rare. Elle y parle de ses crises d’angoisse, de ses doutes, de cette peur constante de ne pas être “assez”. Le public découvre alors une femme à la fois forte et vulnérable, qui ose dire que même ceux qui écoutent les autres ont besoin, parfois, d’être entendus.

Ce dévoilement, loin de ternir son image, la rend plus proche, plus authentique. Dans une société où la perfection est érigée en modèle, Faustine Bollaert incarne l’humanité retrouvée. Elle ne prétend pas avoir toutes les réponses, mais elle sait poser les bonnes questions. Et surtout, elle rappelle qu’écouter l’autre, c’est aussi se comprendre soi-même.

Les dernières années l’ont vue évoluer vers un équilibre plus serein. Elle s’est entourée d’une petite équipe fidèle, cultive une forme de lenteur dans un milieu souvent frénétique. Le succès de Ça commence aujourd’hui ne l’a pas changée : elle continue d’arriver tôt, de serrer les mains, de rire entre deux tournages. Mais elle s’autorise désormais à dire non, à se ménager. « J’ai longtemps cru que prendre soin des autres suffisait. J’ai compris qu’il fallait aussi apprendre à prendre soin de soi. »

Derrière la figure publique se dessine donc une quête plus universelle : celle de la réconciliation entre l’enfant qu’elle était et la femme qu’elle est devenue. Faustine Bollaert n’est pas qu’une animatrice de télévision : elle est une passeuse d’émotions, une conteuse de vérités. Et si elle touche autant, c’est parce qu’elle incarne ce paradoxe magnifique : la douceur née de la douleur, la lumière forgée dans la nuit.

Aujourd’hui, alors qu’elle prépare une nouvelle émission consacrée aux “héros du quotidien”, Faustine sait qu’elle n’a plus besoin de jouer un rôle. Elle avance sans masque, consciente que sa plus grande force réside dans sa fragilité assumée. « On peut avoir traversé des tempêtes et continuer à aimer la vie », dit-elle avec un sourire paisible. Un sourire qui, désormais, ne cache plus rien — il révèle tout.