L’Héritage d’une Colère : Les Cinq Trahisons que Jean Ferrat n’a Jamais Pardonnées, De l’ORTF au Partisan Qui l’a Vendu

L’Héritage d’une Colère : Les Cinq Trahisons que Jean Ferrat n’a Jamais Pardonnées, De l’ORTF au Partisan Qui l’a Vendu
Il n’a jamais crié dans les micros, refusant l’éclat des médias dominants. Il n’a jamais rédigé d’autobiographie vindicative. Pourtant, Jean Ferrat, figure colossale et intransigeante de la chanson française engagée, a fait de son art, de ses refus et de ses silences le testament moral d’une colère inextinguible. Sa vie fut une quête acharnée de justice et de vérité, ponctuée par des trahisons que ni le temps, ni la mort n’ont permis d’absoudre. Jusqu’à son dernier souffle, l’artiste, mort en Ardèche, a clairement désigné les institutions, les idéologies et, plus douloureusement, les individus, qui avaient failli à ses yeux.
Aujourd’hui, l’analyse de son parcours et de ses écrits révèle la liste des cinq entités ou figures à qui Jean Ferrat, l’homme de la Montagne, n’a jamais pardonné. Cette liste est bien plus qu’une simple rancune : elle est la clé pour comprendre un artiste qui a préféré l’intégrité de son message au confort de l’honneur.
Le Testament Silencieux et le Refus des Honneurs
Jean Ferrat s’est éteint en mars 2010. Son statut de figure majeure aurait dû lui valoir un hommage national, une couverture médiatique digne de son rang. La réalité fut tout autre. Sa mort fut saluée par la profession et les anonymes, mais la République officielle est restée muette. Aucune cérémonie d’État, aucun ministre présent. Ses funérailles se sont déroulées dans la plus grande discrétion à Antraigues-sur-Volane, son village ardéchois d’adoption, loin du protocole parisien.
Cette absence de reconnaissance n’était ni une surprise, ni un oubli. Elle était, en réalité, l’épilogue d’une vie de refus. Ferrat s’était volontairement tenu à l’écart des institutions, déclinant la Légion d’honneur et refusant les invitations aux cérémonies officielles. Il voyait dans ces honneurs un piège, une tentative des élites culturelles et politiques de récupérer un message subversif pour l’édulcorer. Son choix était clair : son héritage reposait sur l’intégrité, pas sur la complaisance.
Dès le début de sa carrière, le chanteur avait tracé cette ligne de démarcation, exigeant l’honnêteté et la clarté. Son silence, ses rejets, étaient une position morale face à ceux qu’il tenait pour responsables de la falsification de l’histoire et de la dilution des convictions. Pour Jean Ferrat, pardonner, c’était trahir la mémoire.
1. L’ORTF : La Censure, une Amnésie d’État
La première trahison, celle qui cimenta son mépris des institutions médiatiques contrôlées par le pouvoir, fut la censure institutionnelle exercée par l’ORTF (Office de Radiodiffusion Télévision Française) dans les années 1960.
Né Jean Tenenbaum en 1930, son engagement politique était viscéralement lié au traumatisme fondateur de sa jeunesse : l’arrestation et la déportation de son père, juif russe naturalisé français, à Auschwitz en 1942. Ferrat, alors adolescent, fit l’expérience précoce de l’injustice d’État et du silence coupable de la société.
C’est dans cette conscience politique aiguisée qu’il écrivit « Nuit et Brouillard » (1963), un vibrant hommage aux déportés, nommé d’après le terme nazi Nacht und Nebel. Cette œuvre, jugée « trop politique » et susceptible de « rouvrir des blessures » par l’ORTF dans un contexte de réconciliation franco-allemande, fut interdite d’antenne. Pour Ferrat, ce n’était pas un simple acte de censure, mais une forme d’amnésie organisée, un refus d’entendre parler des camps.
La même institution frappa en 1965 sa chanson « Potemkin », célébrant la mutinerie navale russe. Retirée d’une émission en direct, cette censure lui fit quitter le plateau, déclarant plus tard : « Ils n’ont pas censuré une chanson, ils ont censuré l’histoire. » L’ORTF, par son filtrage idéologique, devenait pour Ferrat le symbole de la collusion entre le pouvoir politique et l’appareil médiatique, et il ne pardonna jamais cette tentative de le faire taire et d’édulcorer l’histoire collective.
2. Jean d’Ormesson : L’Élégance du Déni Colonial

La colère de Jean Ferrat n’a jamais été aussi ciblée et personnelle que contre Jean d’Ormesson. En 1975, quelques jours après la chute de Saïgon, d’Ormesson, alors directeur du Figaro et représentant patenté de l’aristocratie intellectuelle française, publia un éditorial lamentant qu’avant sa chute, un « air de liberté flottait encore sur Saïgon ».
Pour Ferrat, militant acharné de la décolonisation et opposant à la guerre du Vietnam, ce texte n’était pas une opinion divergente, mais l’incarnation d’un déni moral. Il y voyait l’« amnésie élégante de la bourgeoisie française » capable de pleurer la perte du prestige colonial tout en oubliant la souffrance du peuple vietnamien. D’Ormesson, le patricien, pleurait non pas la liberté perdue, mais le pouvoir perdu.
La réponse de Ferrat fut immédiate et cinglante. Il écrivit « Un air de liberté », une chanson d’une rage froide qui nommait d’Ormesson explicitement — un fait rare dans la chanson française. Ce texte accusait un homme, mais à travers lui, tout un système : une presse conservatrice et une élite soucieuse de maquiller la vision coloniale en littérature.
La conséquence fut la censure du morceau, coupé sans avertissement de l’émission spéciale Jean Ferrat pour un soir sur Antenne 2. D’Ormesson, outré, avait fait pression pour qu’il disparaisse. Ferrat, dans une colère glaciale, déclara plus tard avoir ressenti une « réaction viscérale » en lisant l’éditorial, un rappel de « 30 ans de lutte, de sacrifice, d’avoir vu le peuple vietnamien souffrir sous le napalm ». Le pardon était impossible : d’Ormesson avait cherché à poétiser l’oppression, et les institutions l’avaient laissé faire. L’asymétrie de leur destin, l’un enterré en grande pompe aux Invalides, l’autre dans le calme d’Antraigues, restera la dernière riposte silencieuse de Ferrat.
3. Le Parti Communiste : La Rupture de l’Idéal
Si Ferrat était un compagnon de route fidèle du Parti Communiste Français (PCF), il ne fut jamais un membre encarté. Il croyait en l’idéal de justice et de résistance porté par le Parti, chantant Louise Aragon et se tenant aux côtés des ouvriers. Pourtant, son intégrité morale l’a conduit à une rupture douloureuse avec l’organisation.
Le premier grand schisme intervint en 1968, lorsque les chars soviétiques écrasèrent le Printemps de Prague. Alors que le PCF hésitait ou minimisait, Ferrat, fort de son expérience des totalitarismes, condamna sans appel l’intervention. Sa chanson « Camarade » fut un cri de tristesse et de désillusion : « Je ne chante plus pour toi, camarade ». Une partie de la gauche se retourna contre lui, le traitant de traître et de révisionniste, tandis que d’autres se taisaient.
Le deuxième coup de poing vint en 1980 avec sa chanson « Bilan », qui attaquait le PCF pour son incapacité persistante à reconnaître les crimes soviétiques. L’ombre de la mort de son père et sa propre exigence de vérité l’empêchaient de fermer les yeux. Ferrat ne quitta jamais la gauche, mais il cessa de croire aux lignes de parti, rejetant le dogme au profit de la conscience. Il n’oublia jamais les camarades qui l’avaient abandonné ou renié pour avoir osé dire des vérités qui dérangeaient la ligne officielle.
4. Les Médias Dominants : L’Ignorance Calculée

Au-delà de l’ORTF, Jean Ferrat a nourri une méfiance totale envers les médias dominants, qu’ils soient audiovisuels ou écrits. Il dénonçait la presse pour son refus de dissocier art et engagement, son penchant pour le divertissement au détriment des convictions, et sa marginalisation des voix de gauche.
Sa production était souvent reléguée à la catégorie « chanson militante », traitée comme périphérique à l’ère du consumérisme. Dans de rares interviews, il dénonçait un « double standard » où les artistes apolitiques jouissaient d’une couverture massive, tandis que ceux qui évoquaient la lutte des classes ou les crimes de guerre étaient écartés sous prétexte de « neutralité ».
Ferrat percevait cela comme une politique d’« ignorance calculée », une forme de censure plus insidieuse que l’interdiction frontale. Plutôt que de l’interdire, on l’ignorait, on l’excluait des grandes émissions rétrospectives nationales. Il finit par se retirer presque totalement de la vie médiatique, refusant les invitations à des émissions phares comme Champs-Élysées, craignant que son message soit décontextualisé ou qu’on exige de lui un adoucissement de ses positions. Il écrivait : « Il y a ceux qui m’ignorent et ceux qui m’annulent. Dans les deux cas, il pense pouvoir me faire taire. Il se trompe. »
5. Les Camarades Muets : Le Confort Contre la Conscience
La cinquième trahison, la plus intime et la plus secrète, concernait d’anciens amis, écrivains, et artistes. Dans des carnets retrouvés après sa mort, quelques lignes révèlent la profondeur de cette blessure : des camarades l’évitaient, des intellectuels qu’il admirait se taisaient.
Cette rupture n’était pas idéologique, mais morale. Ces figures, selon lui, avaient choisi le « confort plutôt que la conscience ». Elles avaient sacrifié leur intégrité pour une récompense, une invitation à un plateau télé, ou la paix offerte par le silence. Ces personnes avaient abandonné les idéaux qu’elles partageaient jadis avec Ferrat, non par conviction nouvelle, mais par opportunisme. Ferrat ne les a jamais nommés publiquement, mais la blessure était réelle, et il ne leur pardonna jamais d’avoir échangé la dignité de la lutte contre les privilèges de l’establishment.
En fin de compte, l’héritage de Jean Ferrat n’est pas seulement un répertoire magnifique, mais un modèle de résistance. Il a prouvé qu’il était possible de construire une carrière monumentale en refusant tout compromis. Par ses textes, ses choix et ses silences, il a tracé une ligne que l’hypocrisie, la censure et la trahison n’ont jamais pu effacer. Il est resté fidèle à lui-même, refusant de pardonner ce qui, à ses yeux, ne devait jamais être oublié.
News
Petite fille fait un signal secret à son chien. Le juge arrête le tribunal sous le choc !_d
Petite fille fait un signal secret à son chien. Le juge arrête le tribunal sous le choc ! La salle…
UN MILLIONNAIRE RETROUVE SA MÈRE AIDÉE PAR UN ADO SANS-ABRI… ET SA RÉACTION CHOQUE TOUT LE MONDE_d
UN MILLIONNAIRE RETROUVE SA MÈRE AIDÉE PAR UN ADO SANS-ABRI… ET SA RÉACTION CHOQUE TOUT LE MONDE Etan Montgomery, un…
UN MILLIARDAIRE VOIT UN GARÇON DES RUES DANSER POUR SA FILLE PARALYSÉE… LA SUITE ÉTONNE !_d
UN MILLIARDAIRE VOIT UN GARÇON DES RUES DANSER POUR SA FILLE PARALYSÉE… LA SUITE ÉTONNE ! Jamal n’était qu’un enfant…
Les intimidateurs s’attaquent à la mauvaise fille – ses bergers allemands sont brutaux!_d
Les intimidateurs s’attaquent à la mauvaise fille – ses bergers allemands sont brutaux! Il pensait qu’elle était une cible facile,…
“JE TE DONNE 500.000$ SI CETTE ÉPAVE BAT MA BUGATTI!” RICANA LE RICHE… MAIS LA MÉCANICIENNE RÉPLIQUA_d
“JE TE DONNE 500.000$ SI CETTE ÉPAVE BAT MA BUGATTI!” RICANA LE RICHE… MAIS LA MÉCANICIENNE RÉPLIQUA Lena était une…
«JE VAIS LA DÉFENDRE!»—Femme de Ménage NOIRE Qui a Sauvé la Milliardaire quand Avocat L’a Abandonnée_d
«JE VAIS LA DÉFENDRE!»—Femme de Ménage NOIRE Qui a Sauvé la Milliardaire quand Avocat L’a Abandonnée Je vais la défendre….
End of content
No more pages to load






