« Coup de tonnerre à To’ata ! Patrick Bruel revient sur scène avec un message fort : sous la bannière “No Ice”, il promet un concert engagé, explosif et bouleversant — un cri du cœur contre le silence climatique. »

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Patrick Bruel a choisi Tahiti pour « le bouquet final » de sa tournée On en parle. Trente-trois ans après son dernier passage, le chanteur espère revoir des visages familiers dans le public de vendredi soir. Touché par « un accueil si particulier et chaleureux » à chacune de ses venues, il raconte comment il a écrit un ses titres phares, « Qui a le droit », à Moorea en 1988. Une chanson engagée, comme celle qu’il chantera à To’ata – « La chance de pas » – pour lutter contre l’ice.

Trente-trois ans après son dernier passage, Patrick Bruel retrouve la Polynésie, pour le dernier concert de sa tournée On en parle, entamée le 12 février 2024. « Le bouquet final est à Tahiti, donc vraiment beaucoup d’émotions », confie-t-il, encore touché par « l’accueil si particulier et chaleureux », qui dépassait même ses espérances : « Je n’imaginais pas autant. C’était vraiment incroyable et très beau avec les danses. »

« J’avais composé des chansons importantes ici »

Venu déjà plusieurs fois en Polynésie, la dernière en 1992, le chanteur-compositeur assure ne pas être revenu plus tôt pour des « questions d’opportunités et de calendrier, mais vraiment pas un manque d’envie ». Touché par la beauté des paysages et l’atmosphère de Tahiti, il explique qu’en 88, il avait « passé trois mois à Moorea » et « avait composé des chansons importantes ici », notamment « Qui a le droit, qui s’appelait Just think of me. C’était une chanson d’amour à l’époque, que j’avais écrite sur le petit piano droit de l’hôtel. »

Ce vendredi, le chanteur espère retrouver son public d’autrefois : « J’attends tous ceux d’il y a 33 ans plus le renouvellement générationnel. » À Nouméa, il dit avoir été frappé par le nombre « d’ados présents et qui connaissaient toutes les paroles, c’était vraiment émouvant ».

« Une chanson qui met en garde contre la drogue »

Son dernier album, On en parle, est aussi un projet « sociétal » qui « appelle au partage et aux prises de conscience ». Parmi les titres forts, La chance de pas sera interprétée à To’ata, accompagnée d’une banderole No Ice« C’est une chanson qui met en garde contre la drogue et qui raconte comment j’ai eu la chance de ne pas céder et de tomber dedans, même si j’ai fréquenté tous les milieux propices », explique Patrick Bruel. « Ce n’est pas une chanson qui juge », mais une manière de dire : “Tu es monté dans un train très agréable mais qui va à toute vitesse dans le mur”. À la base écrite à propos de la cocaïne, cette chanson « essaye de dire de ne pas y aller, et si tu es déjà dans ce train, saute vite. »

La lutte contre les stupéfiants est un sujet qui lui « tient à cœur », affirme l’artiste, rappelant qu’aujourd’hui avec l’ice, «l’addiction est immédiate. 

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