BIYOUNA : “ELLE SOMBRAIT SEULE” – LA FILLE DE L’ARTISTE RÈVELE LE CHOIX TRAGIQUE DU SILENCE ET DE LA DERNIÈRE LIBERTÉ

BIYOUNA : “ELLE SOMBRAIT SEULE” – LA FILLE DE L’ARTISTE RÈVELE LE CHOIX TRAGIQUE DU SILENCE ET DE LA DERNIÈRE LIBERTÉ
Comment une femme qui a fait rire tout un pays, qui a incarné l’audace, la liberté et l’éclat de l’Algérie et de la France, a-t-elle pu s’éteindre dans un silence que personne n’osait expliquer ? C’est la question qui hante les admirateurs de Biyouna depuis sa disparition. À peine les funérailles terminées, le mur de la discrétion s’est brisé. Sa fille, portant le poids d’une vérité restée trop longtemps inavouée, a choisi de s’exprimer. Elle révèle les circonstances tragiques qui ont conduit à cette fin et l’existence d’une vérité plus déchirante que toutes les rumeurs : la mort de Biyouna ne fut pas une défaite subie, mais un choix mûri, un ultime acte de liberté, celui de se retirer du monde pour échapper au « vacarme » de la célébrité et de la maladie.
Derrière l’icône flamboyante, la danseuse intrépide du Copacabana et la comédienne adorée dans La Grande Maison, se cachait une femme blessée, traversée de silences lourds et de batailles qu’elle n’a jamais avouées publiquement. C’est cette face invisible d’une existence qui semblait pourtant éclater de lumière que sa fille nous dévoile aujourd’hui, transformant à jamais la perception que nous avions de cette géante du spectacle.
Le paradoxe de l’éclat : « Elle brillait mais elle sombrait seule »
Dès le début de son témoignage, la fille de Biyouna dépeint un portrait en clair-obscur. Elle raconte une mère qui, malgré le tumulte de la scène et l’admiration du public, savait cacher la douleur comme on cache une cicatrice derrière un sourire. Après les tournages ou les fêtes où tout le monde réclamait une minute de son attention, elle rentrait chez elle dans un calme presque inquiétant, restant parfois immobile devant la fenêtre.
« Elle brillait devant tous mais elle sombrait seule », murmure sa fille, une phrase qui résonne comme un aveu fracassant. Les fissures dans l’armure sont apparues très tôt. L’artiste portait des blessures anciennes, tiraillée entre ce qu’elle incarnait aux yeux du public – la liberté, l’audace – et ce qu’elle ressentait réellement : la peur de décevoir, l’épuisement d’exister dans un pays où la parole d’une femme libre était une provocation permanente. Cette dualité invisible a alimenté une crise intérieure qui n’a fait que s’aggraver, la poussant à s’isoler volontairement, à refuser de répondre au téléphone, et à passer des nuits entières assise sur le sol à déchirer et réécrire des papiers, préparant, sans le dire, sa « sortie du monde ».
Sa fille évoque un épisode troublant, méconnu, où Biyouna a cru qu’elle pourrait tout abandonner – la scène, la télévision, la musique – parce qu’elle se sentait « fatiguée, incapable de continuer à porter le poids d’une vie toujours observée, toujours commentée ». Cette crise silencieuse s’est glissée dans son quotidien, invisible aux yeux du public, sans que personne, hormis un cercle minuscule de proches, ne devine la gravité de cette fracture intime.
Le refus de la faiblesse : la bataille contre la dignité
L’arrivée de la maladie n’a fait qu’amplifier ce sentiment d’enfermement, mais la réaction de Biyouna fut typique de sa nature guerrière : elle a caché les premiers symptômes et les diagnostics. Pourquoi un tel secret ? « Elle ne voulait pas », dit sa fille, « que le public retienne une image déformée de ce qu’elle avait été ». Biyouna refusait la compassion, refusait la mise en scène de la souffrance. Ayant bâti toute sa carrière sur la force et l’ironie, elle ne voulait pas que l’on raconte son déclin comme une tragédie annoncée.
Cette volonté de préserver son image était un combat de tous les instants. Sa fille se souvient d’un détail bouleversant : certains jours, alors qu’elle peinait à respirer, Biyouna maquillait ses yeux rien que pour répondre à un message vocal. Elle refusait d’être vue autrement que « debout, fière, entière ». Cette obsession de la dignité révélait une peur plus profonde : celle d’être plaquée dans une case qui n’était pas la sienne, celle de la malade, de la fragile, de la finissante. Elle voulait garder la main sur son histoire jusqu’au bout, même si cela signifiait s’éloigner de ceux qu’elle aimait, expliquant pourquoi ses derniers mois furent si solitaires, presque secrets.
L’ultime liberté : choisir son silence pour ne pas être observée en mourant
Dans les semaines précédant sa mort, une peur nouvelle émerge : Biyouna craignait le « vacarme autour de sa disparition ». Elle redoutait que sa mort soit racontée comme une légende, déformée, exagérée. Elle voulait « partir proprement », une phrase qui prenait un sens bien plus sombre qu’on ne l’avait compris : l’angoisse de quitter le monde dans le bruit, alors que toute sa vie elle avait combattu pour être maîtresse de sa propre voix.
C’est pour cela, affirme sa fille, que l’artiste a exigé l’obscurité totale dans sa chambre d’hôpital, le refus des caméras, le silence absolu autour de son lit. Non pas par peur de mourir, mais par peur d’être observée en train de mourir. Une nuance subtile mais bouleversante qui change toute la perspective de ses derniers instants. La mort de Biyouna, pour dramatique qu’elle puisse paraître, n’a pas été une défaite, mais un choix, un acte mûri, assumé, presque serein. Elle a choisi l’obscurité pour ne pas être réduite à une image, elle a choisi le silence pour ne pas laisser le vacarme des vivants s’emparer de son histoire.
La confession suprême et le testament de la clé

Dans ses derniers jours, Biyouna a trouvé une paix étrange. Elle a murmuré à sa fille : « Je n’ai plus peur, j’ai compris que le bruit n’est pas la vie ». L’artiste a enfin avoué qu’elle n’avait jamais su demander de l’aide, ayant joué trop longtemps le rôle de la femme forte : « J’ai passé une vie à rire pour protéger les autres, mais je n’ai jamais su protéger la petite part fragile que je gardais au fond d’elle. Je me suis cachée derrière mes éclats ».
Cette lucidité retrouvée a conduit à des gestes d’une méthode et d’une tendresse inouïes. Biyouna s’est mise à mettre de l’ordre dans ce qu’elle appelait ses « ombres » : elle a fait venir un notaire, réorganisé ses affaires et formulé des instructions précises. Elle a même pris la décision de refuser toute forme d’hommage public, affirmant que « les hommages sont pour les vivants, pas pour ceux qui partent ». Une rupture profonde avec le monde du spectacle qui a été le sien.
Mais la révélation la plus troublante concerne la fameuse enveloppe retrouvée sur sa table de nuit, un message écrit plusieurs semaines auparavant : « C’est pour quand je n’aurais plus de voix ». À l’intérieur, une phrase et un petit objet que seule sa fille connaissait : une clé oxydée. Cette clé, que Biyouna conservait depuis des décennies, symbolisait les secrets qu’elle refusait de dévoiler, expliquant à sa fille que « certaines portes doivent rester fermées pour qu’on puisse avancer ». Le fait de la placer dans l’enveloppe était un ultime message, un aveu qu’elle n’avait jamais osé formuler autrement que par ce geste discret.
Le moment où sa mère a cessé de lutter fut le tournant, confirmé par les médecins. La veille de sa mort, elle a murmuré avec une paix inattendue : « Je suis prête maintenant ». Le contraste entre la lumière qu’elle incarnait et l’ombre qu’elle portait est là, dans cette ultime phrase, que tout le monde connaît, mais que sa fille a fini par comprendre : « Ceux qui rient ne sont pas toujours heureux ». Ce n’était pas une plainte, mais l’aveu qu’elle avait joué un rôle de femme forte jusqu’à la dernière seconde, alors que son cœur réclamait repos et silence.
Le legs des traces dans le cœur des autres
La mort de Biyouna est devenue un testament. Son ultime sagesse fut murmurée à sa fille, une phrase qui résume son parcours : « Finalement ce que l’on laisse n’est jamais ce que l’on croyait, ce n’est pas la gloire, ce sont les traces que l’on dépose dans le cœur des autres ».
Ces mots disent tout : la fragilité, le recul d’une femme qui, au crépuscule de sa vie, a découvert qu’elle n’avait jamais cherché la gloire, mais seulement un peu d’amour et de compréhension. Son histoire est celle d’une réconciliation tardive : réconciliation avec elle-même, avec ses failles, avec la nécessité de ne pas être parfaite. Sa disparition n’est pas un effondrement, mais un passage choisi, une manière de se retirer sans s’effondrer, de laisser derrière elle non pas une légende figée, mais une présence vivante.
Aujourd’hui, la fille de Biyouna souhaite que l’on se souvienne d’elle comme d’une « femme vraie, pas parfaite, vraie ». Un hommage qui invite chacun à regarder les artistes et les proches avec plus de douceur et d’attention. Car derrière chaque rire, se cache parfois une solitude qu’on ne voit pas, mais qui façonne en silence ce que l’on croit invincible. Biyouna a cessé de se battre contre ce qui la dépassait, et dans cet abandon, elle a trouvé la seule chose qu’elle n’avait jamais eue : le calme. C’est la plus belle des leçons : celle d’une femme qui, au moment de quitter le monde, a choisi, par un dernier geste de courage et de liberté, de retrouver le centre d’elle-même.
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