“Après trente-trois ans d’absence, Patrick Bruel fait son grand retour en Nouvelle-Calédonie : émotions, souvenirs et retrouvailles inattendues qui bouleversent ses fans et ravivent un passé oublié !”

Le chanteur français signe un retour très attendu. Patrick Bruel se produira ce samedi 25 octobre à l’Arène du Sud de Païta, dans le cadre de sa tournée “On en parle”. À la veille du spectacle, il a confié son émotion et ses intentions artistiques à Valentin Deleforterie sur le plateau de NC la 1ère.

La dernière fois qu’il a chanté sur le Caillou, c’était en 1992. Lui-même s’en étonne. “C’est la question que je me pose depuis hier : pourquoi autant de temps ?” s’interroge Patrick Bruel, amusé, en évoquant ces trente-trois années d’absence. “Il n’y avait pas de raison apparente, à part un emploi du temps et des activités et une vie. Et à chaque fois, de repousser l’échéance parce que ceci ou cela. Mais voilà, l’essentiel c’est d’être là, d’être venu.”

Un retour qu’il savoure d’autant plus qu’il s’inscrit dans une tournée plus intime que ses précédents spectacles. “On est quatre sur scène. On est prêts à tout bousculer, à tout changer. Et surtout, je pense que ça va être une très belle fête.”

Des fans impatients

S’il a finalement choisi de revenir, c’est en partie grâce à l’attachement du public calédonien. “C’était d’abord une demande. De recevoir beaucoup de témoignages, beaucoup de courriers, beaucoup de gens qui me demandaient de revenir ici. Et puis, l’insistance agréable de Sonia, la productrice, qui a organisé ça d’une main de maître.”

L’artiste confie retrouver avec émotion le contact avec son public local. Il se dit “très heureux d’être là, très heureux de retrouver les gens, retrouver ces sensations. Ça fait longtemps, mais j’ai l’impression qu’il y a quelque chose d’intact. On va reprendre la conversation là où on l’a laissée.”

J’ai eu la chance d’avoir un public qui ne m’a jamais quitté, qui a grandi avec moi et qui s’est renouvelé.

Patrick Bruel

Un best of des best of

Le concert de Païta promet de revisiter les grands classiques du chanteur tout en laissant place à la spontanéité. “On va faire le best of des best of. Il n’y aura aucun titre qui va être épargné.” Bruel annonce un mélange de “classiques”, de “quelques nouvelles chansons”, mais aussi de “quelques moments peut-être d’improvisation, en fonction du public“.

Cette proximité avec les spectateurs est au cœur du concept du show. “Il y a toujours eu de l’interaction dans mes spectacles. J’ai eu la chance d’avoir un public qui ne m’a jamais quitté, qui a grandi avec moi et qui s’est renouvelé.”

Un public multigénérationnel

Patrick Bruel se réjouit particulièrement du renouvellement de son auditoire. “La grande nouveauté, c’est le renouvellement générationnel, qui me prouve avec grand plaisir que mes chansons sont intemporelles.”

Il observe ainsi que “des gens de 20 ans s’approprient un sujet comme “Place des grands hommes”, “Casser la voix”, “À leur regard” ou “Qui a le droit”.” Ce public multigénérationnel lui donne une énergie particulière.

Il y a des gens de 30 ans, des gens de 20 ans, des gens de 5 ans parfois, même des enfants. Et puis, il y a des personnes âgées. On a aussi des personnes âgées qui viennent. Et ça fait bon ménage, tout le monde ensemble. Ça reste intemporel. C’est un plaisir, c’est un grand privilège.”

Les témoignages depuis hier sont tellement agréables, tellement sympas, dans la rue, à l’aéroport, partout.

Patrick Bruel

La scène, “c’est ce que je préfère”

Malgré une tournée déjà longue de plus de cent dates et quelque 700 000 spectateurs, Patrick Bruel n’envisage pas de s’arrêter. Après un concert “napothéose” à Central Park à New York, il conclut cette aventure par deux dates exceptionnelles : “les vrais derniers concerts, c’est Nouméa et la semaine prochaine Tahiti”.

La suite ? “Je repartirai vers mon stylo, mon piano, ma guitare, et puis quelques chansons à faire en studio. Ensuite, il y aura du théâtre à Paris pendant six mois, entre janvier et juin. Et ensuite, je réenvisagerai, bien sûr, une nouvelle tournée, parce que c’est là où je me sens le mieux. C’est ce que je préfère.”

Et le chanteur d’ajouter, reconnaissant : “les témoignages depuis hier sont tellement agréables, tellement sympas, dans la rue, à l’aéroport, partout. Depuis que je suis arrivé, on ne s’en lasse pas, en fait”.

Patrick Bruel sera en concert ce samedi 25 octobre à l’Arène du Sud de Païta dans le cadre de sa tournée “On en parle”.