“đź’° Qui hĂ©ritera des milliards de Giorgio Armani ? La question qui secoue l’univers de la mode ! DĂ©couvrez les secrets de l’hĂ©ritage de la lĂ©gende, les rumeurs sur ses proches et ce que l’avenir rĂ©serve Ă  sa fortune colossale !”

Le styliste italien était à la tête d’une fortune estimée à plus de 11 milliards de dollars. Sans enfant, il avait tout verrouillé avant son trépas pour éviter de voir son empire s’écrouler.


Giorgio Armani au Mediolanum Forum de Milan, le 22 mars 2024. © EPhotopress/Shutterstock/SIPA / SIPA / EPhotopress//SIPA

Il Ă©tait non seulement un crĂ©atif et un entrepreneur de talent, mais Ă©galement l’un des hommes les plus riches du monde… Selon le site Forbes, Giorgio Armani, mort jeudi Ă  l’âge de 91 ans, laisse une fortune de 11,8 milliards de dollars (10 milliards d’euros), principalement sous la forme de placements et d’actions puisqu’il Ă©tait le propriĂ©taire majoritaire de son immense groupe de luxe, qui s’est dĂ©veloppĂ© dans la mode, le design, la dĂ©coration, mais Ă©galement l’hĂ´tellerie. Ă€ titre personnel, il possĂ©dait Ă©galement des rĂ©sidences en Italie, en Suisse, Ă  Paris, Ă  Saint-Tropez, Ă  New York et dans les CaraĂŻbes, sans compter son magnifique yacht Ă  60 millions…

Mort sans enfant, son empire et sa fortune iront à sa famille proche et à ses fidèles lieutenants qui travaillent depuis longtemps à ses côtés. Toujours selon Forbes, parmi ses héritiers présumés se trouvent les deux filles de son frère aîné, Silvana et Roberta, la première supervisant les lignes féminines tandis que la seconde gère les relations publiques avec les célébrités.

Sa sĹ“ur cadette Rosanna siège Ă©galement au conseil d’administration de l’entreprise et son neveu Andrea est directeur gĂ©nĂ©ral du dĂ©veloppement durable. Parmi les fidèles, on compte notamment Pantaleo Dell’Orco, qui a rejoint l’entreprise Ă  la fin des annĂ©es 1970 et se trouve aujourd’hui Ă  la tĂŞte des lignes de vĂŞtements pour hommes de la fameuse marque.

Éviter toute opération hostile des concurrents du groupe

Pour prĂ©server son groupe, qui a dĂ©gagĂ© l’an dernier un revenu de 2,7 milliards de dollars (2,3 milliards d’euros), le styliste avait pris ses dispositions en crĂ©ant la Fondation Giorgio Armani, censĂ©e sĂ©curiser la gouvernance du groupe en dĂ©signant clairement les rĂ´les de chacun et les actions de vote. Trois personnes ont Ă©tĂ© choisies pour superviser la fondation, mais les dĂ©tails restent confidentiels…

Ă€ DĂ©couvrirLe Kangourou du jourRĂ©pondre« Mon plan de succession consiste Ă  transfĂ©rer progressivement les responsabilitĂ©s que j’ai toujours assumĂ©es vers les personnes les plus proches de moi, comme Leo Dell’Orco, aux membres de ma famille et Ă  l’ensemble de l’Ă©quipe de travail, avait dĂ©clarĂ© le styliste au Financial Times en aoĂ»t dernier, quelques jours avant son dĂ©cès. Je souhaite que la succession soit organique et non un moment de rupture. »

Le but est de verrouiller au maximum l’indĂ©pendance et le contrĂ´le du groupe pour Ă©viter toute opĂ©ration hostile de marques concurrentes, qui lorgnent avec avidité la rentabilitĂ© de l’empire de mode bâti en cinquante ans par le styliste italien. Jusqu’Ă  son dĂ©cès, Giorgio Armani a refusĂ© toutes les offres d’achat, notamment celles de Bernard Arnault (LVMH). Il a Ă©galement toujours repoussĂ© une entrĂ©e en Bourse, laissant Ă  ses hĂ©ritiers la possibilitĂ© de le faire, Ă  condition d’attendre cinq ans après sa mort… Ce sera alors le moment de toucher le jackpot familial.