Toujours discrète dans les médias, Nathalie, la compagne du célèbre animateur Jean-Luc Reichmann, a décidé de briser le silence. Dans une prise de parole rare, elle s’en prend aux étiquettes qu’on colle aux “femmes de” et revient sur son parcours personnel souvent ignoré. Scénariste, réalisatrice, artiste accomplie… elle refuse qu’on la réduise à une silhouette effacée. Pourquoi ce ras-le-bol ? Que cache cette image lisse qu’on lui attribue ? — cliquez sur le lien pour lire cette interview bouleversante où Nathalie remet les pendules à l’heure et affirme, avec calme mais fermeté, qu’elle n’est pas seulement “la femme de Jean-Luc Reichmann”.

Nathalie Lecoultre n’est pas qu’une “femme de”. Et elle tient à le rappeler. Depuis plus de vingt ans, elle partage la vie de Jean-Luc Reichmann, l’un des animateurs les plus populaires du paysage audiovisuel français. Une relation discrète, solide, construite loin des projecteurs. Pourtant, dans l’ombre de son compagnon, Nathalie a toujours évolué avec élégance, efficacité… et une certaine frustration.

Dans une récente interview accordée à un magazine culturel, elle a décidé de prendre la parole. Pas pour parler de leur couple, ni pour raconter des anecdotes people. Mais pour affirmer son existence, sa carrière et surtout, dénoncer un mécanisme insidieux : celui qui réduit les femmes à leur rôle de compagne, effaçant leur parcours personnel derrière le nom d’un homme célèbre.

“Je ne suis pas la femme de Jean-Luc. Je suis aussi scénariste, réalisatrice, photographe, styliste… Et j’étais tout cela bien avant de partager sa vie”, commence-t-elle avec calme, mais détermination. À 57 ans, Nathalie a signé de nombreux projets télévisés, collaboré à l’écriture de séries policières, et piloté des shootings pour des marques prestigieuses. Elle a également participé activement à la mise en scène et à la production de plusieurs émissions animées par son compagnon, dans une logique de collaboration artistique assumée.

Mais cette implication reste souvent invisibilisée par les médias. “Quand on parle de moi, c’est toujours en ajoutant ‘la compagne de’. On oublie mon prénom, mon parcours, ma voix”, déplore-t-elle. Et cette invisibilité finit par peser. “C’est comme si mes réussites n’avaient de valeur qu’à travers lui.”

Pour Nathalie, cette situation n’est pas isolée. Elle concerne toutes les femmes qui partagent la vie d’hommes connus, qu’ils soient acteurs, sportifs ou politiques. “On a encore cette vision archaïque où l’homme occupe la scène, et la femme le soutient en silence. Si elle parle trop, elle dérange. Si elle ne dit rien, elle devient transparente.”

Elle évoque aussi les critiques déguisées, les remarques sournoises. “Certains insinuent que je bénéficie de sa notoriété pour avancer. C’est faux. Ce que j’ai accompli, je l’ai obtenu en travaillant, souvent sans même mentionner mon lien avec lui.”

Son engagement féministe s’est construit avec le temps, au fil des injustices vécues ou observées. Elle cite Virginia Woolf, Simone de Beauvoir, mais aussi des femmes de l’ombre croisées dans les milieux de la télévision et de la mode. “Beaucoup de femmes talentueuses n’osent pas se mettre en avant. Par peur de déranger, de passer pour prétentieuses. Moi aussi, j’ai longtemps hésité. Aujourd’hui, j’en ai assez.”

Ce besoin de reconnaissance ne remet pas en question son couple. Au contraire, Nathalie insiste sur la complicité qui la lie à Jean-Luc Reichmann. “Il m’a toujours soutenue. Il connaît mes combats, mes frustrations. Il me pousse à m’affirmer.” Et si elle choisit de parler aujourd’hui, c’est aussi pour les plus jeunes. “J’ai une fille. Je veux qu’elle sache qu’elle n’a pas à s’excuser d’exister, de créer, d’avoir une ambition.”

L’interview de Nathalie a rapidement été reprise par de nombreux médias, souvent étonnés par sa franchise. Certains la saluent comme un exemple de femme libre, d’autres s’interrogent sur le timing de cette prise de parole. Elle balaie ces critiques d’un revers de main. “Il n’y a jamais de bon moment pour dire sa vérité. Il y a juste le moment où on est prête.”

Son témoignage a également résonné sur les réseaux sociaux, où de nombreuses femmes se sont reconnues dans son récit. “Merci Nathalie, vous avez mis des mots sur ce que beaucoup ressentent”, peut-on lire dans les commentaires.

Depuis cette sortie médiatique, Nathalie continue son travail de création. Elle prépare actuellement un court-métrage sur le thème de l’effacement symbolique des femmes dans le monde professionnel. Un projet engagé, qu’elle espère porter dans des festivals. “Ce ne sera pas une vengeance. Ce sera un miroir tendu à notre société.”

Et Jean-Luc dans tout ça ? Fidèle à lui-même, il a simplement réagi par un message sobre et affectueux sur son compte Instagram : “Fier de toi, comme toujours.” Une preuve supplémentaire que derrière l’icône du petit écran se cache aussi un homme capable d’écouter et de laisser toute la place à la femme qu’il aime.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit : de place. Celle que l’on accorde, celle que l’on prend, celle que l’on défend. Nathalie Lecoultre a décidé de ne plus attendre qu’on la lui donne. Elle la construit, chaque jour, avec ses mots, ses images, ses idées. Et désormais, avec sa voix.