Jean-Luc Reichmann corrigé par Émilien : une joute mémorable sur le plateau des 12 coups de midi

Les émissions télé peuvent parfois réserver des moments inattendus, et ce samedi 14 juin n’a pas dérogé à la règle sur le plateau des « 12 coups de midi ». Depuis son arrivée en septembre 2023, Émilien fait sensation. À chaque apparition, il ne cesse de surprendre par sa vivacité d’esprit, sa culture impressionnante et surtout, son audace !

Ce samedi-là, dès les premières minutes de l’émission, un échange savoureux s’est produit entre Jean-Luc Reichmann, l’animateur emblématique, et son brillant candidat. À peine le jeu lancé, alors que plusieurs participants se tiennent encore face à Émilien, la tension monte doucement. Les projecteurs illuminent les visages, et le public sent qu’une nouvelle passe d’armes mémorable pourrait éclore.

Jean-Luc, avec son sourire malicieux habituel, tente de piéger Émilien avec une question sur la musique urbaine :

« Lequel de ses potes Gringe [prononcé Gringe par l’animateur, ndlr] Orelsan a-t-il invité sur le titre ‘Feelings’ ? »

Mais Jean-Luc Reichmann se trompe sur la prononciation du nom du rappeur, ce qui n’échappe ni à Émilien, ni à des millions de téléspectateurs. Émilien, confiant, arbore un large sourire et, au lieu de répondre simplement, commence par rectifier l’animateur :

« Ça se dit gringe, pas Gringe… Il y a même une chanson qui s’appelle ‘Gringe et Orelsan’, parce que tout le monde fait l’erreur de prononcer Gringe au lieu de Gringe. Voilà, ça m’amuse à chaque fois », explique-t-il, amusé et légèrement taquin.

Un franc éclat de rire fuse dans le public, un frisson de connivence parcourt le plateau. Jean-Luc Reichmann, habituellement maître du jeu, se retrouve pris à son propre piège, un peu « froissé », comme il l’avouera plus tard à demi-mot. Mais il n’est pas homme à se laisser désarçonner. Avec une répartie bien à lui, il tente de reprendre la main sur sa propre émission :

« Ah oui, il vient de m’en mettre une en public ! » lance-t-il sur le ton de la plaisanterie, cherchant du regard la sympathie du public et de ses collègues.

Mais le public l’a déjà choisi : Émilien est longuement applaudi, ovationné même, pour sa culture et son audace. On le salue pour avoir fait la remarque et fait sourire tout le monde avec une correction pleine de respect et d’intelligence. Jean-Luc, ne s’avouant pas vaincu, continue à chercher la bonne réponse, hésitant entre les deux propositions : — « C’est Vald ou l’autre ? » Mais Émilien, taquin jusqu’au bout, ose une pointe d’autodérision : — « Je ne connais pas trop la chanson, mais je vais dire ‘l’autre’. »

Cette réponse amuse encore plus l’audience. Jean-Luc, faussement vexé, joue la carte de l’exagération, pour le plus grand bonheur des spectateurs :

« J’espère que Z va prendre ma défense ! Pour l’instant, j’attends… », dit-il, sollicitant un soutien imaginaire.

Finalement, il s’incline devant la répartie d’Émilien et confirme, non sans humour, que derrière « l’autre », il s’agit bien de… Orelsan, compagnon de route de Gringe dans le duo légendaire des Casseurs Flowters.

Ce moment, à la fois léger et instructif, a illustré toute la magie des « 12 coups de midi » : la camaraderie, la culture, la complicité avec le public et l’esprit bon enfant qui règne entre l’animateur et ses champions. Ce genre de situations, où l’élève corrige le maître, rappelle que le jeu, bien au-delà de la compétition, est aussi un espace de partage et de rires.

Depuis ses débuts dans l’émission, Émilien se distingue non seulement par ses connaissances encyclopédiques — il répond juste quasiment à toutes les questions, qu’il s’agisse de cinéma, de littérature ou de pop culture — mais aussi par son habileté à corriger avec bienveillance les remarques ou approximations de Jean-Luc Reichmann. Les fidèles téléspectateurs connaissent maintenant ces échanges pleins de complicité. À chaque intervention d’Émilien, on attend la petite remarque futée, la correction amusante, la référence inattendue : de quoi donner envie d’en apprendre un peu plus chaque midi devant son écran.

Si la séquence de ce 14 juin a tant marqué, c’est parce qu’elle révèle aussi l’humilité et le talent de Jean-Luc Reichmann. Jamais vexé très longtemps, il sait toujours détourner une situation embarrassante en moment complice et drôle. Même lorsqu’il se sait corrigé en direct par un candidat, il prend le parti d’en rire et de féliciter l’audace de son interlocuteur.

Ce genre d’échange fait le sel des émissions en direct : impossible de tricher, tout se joue à l’instant, avec authenticité et spontanéité. Ce samedi-là, le plateau a vibré au rythme de ces réparties, offrant au public ce qu’il s’attend à trouver dans l’émission : des savoirs, du jeu, mais avant tout, de la chaleur humaine et de l’humour.

En définitive, la scène pourrait passer anodine. Mais dans un monde où les plateaux télévisés sont souvent trop sages ou sans surprise, un moment d’authenticité comme celui-ci rappelle pourquoi on aime tant « Les 12 coups de midi ». Derrière les lumières, les questions, et les records de connaissances, il y a surtout des rencontres humaines, des instants complices et des jeux de regards.

Émilien, en corrigeant son animateur préféré, n’a pas seulement brillé par sa culture. Il a également montré que la télévision, c’est avant tout le plaisir du partage, de l’échange, et du sourire. Gageons que ce ne sera ni la première ni la dernière fois qu’il viendra titiller l’animateur… pour le plus grand bonheur des téléspectateurs.