dans « on n’est pas couché » du 18 avril 2015, nagui, émouvant et déterminé, a révélé avoir été victime de racismes constants, jusque-là tenus secrets. il a notamment affirmé que france 2, sa propre chaîne, aurait commandé un sondage pour sonder l’opinion publique : « est-ce que cela vous dérange qu’un arabe présente une émission à 19 h ? ». un aveu choc qui a déclenché une vague d’indignation, défiant le service public à s’expliquer. regards surpris, tension palpable et mots forts, revivez ce moment de vérité. cliquez ici pour voir la séquence intégrale.

le samedi 18 avril 2015, nagui faisait une apparition remarquée dans l’émission « on n’est pas couché », diffusée sur france 2. attendu comme un invité classique, il a surpris tout le monde en choisissant de parler sans détour d’un sujet lourd : le racisme dont il aurait été victime. ce qui a d’abord été perçu comme un témoignage personnel s’est rapidement transformé en révélation d’une pratique choquante.

après que la journaliste léa salamé ait évoqué ses origines égyptiennes, nagui a confié recevoir « encore et toujours aujourd’hui des lettres d’insultes, des lettres racistes », parfois très violentes : « retourne dans ton pays », « sale arabe », « sale musulman », plus encore « sale juif » selon certains messages. ces mots, il les lit encore aujourd’hui, signe que ces agressions verbales ne sont pas de lointains souvenirs, mais une réalité persistante de son quotidien purepeople.com+1520minutes.fr+15planet.fr+15europe1.fr+2letelegramme.fr+220minutes.fr+2purepeople.com+2reddit.com+2reddit.com+2.

dans la foulée, nagui a fait une déclaration qui a abasourdi le plateau et le public : selon lui, france 2 aurait, il y a quelques années, commandé un sondage auprès des téléspectateurs, demandant si cela les dérangeait qu’« un arabe » présente une émission à 19 h. l’expérimentation aurait été révélée seulement après que les résultats furent « positifs » . léa salamé, choquée, a demandé confirmation : « c’est france 2 qui a fait ça ? » et nagui a acquiescé, tout en précisant que ce n’était pas sous l’ère de rémy pflimlin, alors président de france télévisions 20minutes.fr+1europe1.fr+1.

la réaction immédiate a été un silence lourd, presque assourdissant. léa salamé, surprise, demandait : « quelle chaîne de télé a fait ça ? » déclenchant un flot de tension dans le studio. nagui est apparu ébranlé, comme s’il se libérait d’un poids longtemps porté, tout en dénonçant une pratique à la fois « contraire à la loi » et « contraire à l’éthique » reddit.com+1520minutes.fr+1520minutes.fr+15.

dans les jours suivants, france 2 a publié un démenti officiel par la voix d’antoine boilley, son secrétaire général : « il n’y a pas et il n’y a jamais eu de telles études, celles‑ci étant contraires à la loi mais aussi à l’éthique de france 2 » purepeople.com+320minutes.fr+3europe1.fr+3. le message est clair : la chaîne nie fermement avoir initié ce type de sondage.

pourtant, pour nagui, l’épisode relève d’une réalité vécue. il ne s’agirait pas d’une simple plainte personnelle, mais d’un signal d’alarme sur le racisme structurel qui peut traverser le paysage médiatique. il l’a illustré en citant les insultes reçues, la question posée « est‑ce qu’un arabe vous dérange à 19 h ? » devenant un symbole glaçant d’une époque où l’ethnicité d’un animateur pouvait être jugée à l’aune de l’audience.

sur les réseaux sociaux, la polémique a éclaté. certains internautes ont salué le courage de nagui pour avoir mis des mots sur un fléau trop souvent étouffé. d’autres ont critiqué france 2, l’accusant de dissimulation. certains s’interrogent sur la légalité : si le sondage a bien eu lieu, cela constituerait une violation de la loi s’opposant à la collecte de données sensibles europe1.fr+2letelegramme.fr+2purepeople.com+2.

du côté des experts, un sociologue des médias interrogé par 20 minutes a estimé que « la chaîne, en tant que service public, a une responsabilité renforcée » fr.wikipedia.org+1520minutes.fr+15letelegramme.fr+15. un juriste, interrogé dans le même article, rappelle que les sondages portant sur l’origine ou la race sont interdits par la cnil, sauf exceptions très encadrées.

nagui n’en est pas à son premier témoignage officiel sur le racisme subi. dans une interview de 2019 pour « ça ne sortira pas d’ici », il racontait un contrôle au faciès dans sa jeunesse, alors qu’il était à cannes, et citait des propos humiliants d’un gendarme planet.fr. il racontait aussi avoir été banni d’un restaurant parce que « trop arabe » . ces expériences marquantes ont forgé son refus de rester silencieux.

cet épisode d’« on n’est pas couché », pourtant polémique, a été salué par de nombreux médias. purepeople et purezapping ont relayé les propos de nagui, soulignant la dureté de ces révélations purepeople.com+1europe1.fr+1. le figaro tvmag évoquait « l’étrange étude » réalisée par france 2, dénonçant son caractère inacceptable programme-television.org+7tvmag.lefigaro.fr+720minutes.fr+7.

depuis, france 2 n’a pas rouvert le dossier publiquement. aucune suite judiciaire ni enquête interne n’ont été rendues publiques. le mystère demeure : si un sondage a bien été commandé, qui l’a ordonné ? à quel moment ? et sur quelles bases statistiques ?

au-delà de la polémique, la prise de parole de nagui a eu un effet plus profond. elle a suscité un débat sur la représentation médiatique des minorités en france, le racisme ordinaire, et l’importance de discours clairs dans les médias. d’autres personnalités comme hanouna, souchon, voldman, ont évoqué ces enjeux par la suite, inspirés par son témoignage.

en conclusion, le témoignage de nagui dans « on n’est pas couché » reste l’un de ses discours les plus courageux. en brisant un silence, il a contraint le service public à se positionner, a ravivé le débat sur le racisme dans les médias, et a rappelé que même les figures populaires peuvent souffrir. c’était un moment de télévision rare, pointu et nécessaire.

👉 cliquez ici pour voir la vidéo intégrale de cette intervention forte de nagui sur « on n’est pas couché » (18 avril 2015) — un moment de vérité qui questionne la société.