Séance sous haute tension au Sénat : face à des questions précises sur l’affaire de fraude qui secoue la classe politique, Marlène Schiappa perd ses moyens, hésite, bégaie, puis livre une réponse si confuse que plusieurs sénateurs parlent d’un “moment de rupture”, tandis que des sources internes évoquent un élément explosif, jamais révélé au public, qui expliquerait cette panique soudaine ; des images coupées et un échange discret hors micro laissent penser que la vérité serait bien plus grave que la version officiellement défendue par l’ancienne secrétaire d’État.
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Séance inhabituelle, tension palpable, caméras braquées sur chaque micro-réaction : la convocation de Marlène Schiappa au Sénat pour répondre aux interrogations sur l’affaire de fraude qui secoue depuis plusieurs semaines la classe politique promettait un moment fort. Personne, toutefois, n’anticipait ce qui allait suivre. Car en l’espace de quelques minutes seulement, l’ancienne secrétaire d’État a semblé perdre ses repères, accumulant hésitations, silences, bégaiments et phrases inachevées. Un épisode qui, selon plusieurs sénateurs présents dans la salle, constitue un véritable tournant dans la perception publique du dossier.

Dès l’ouverture de la séance, un étrange contraste s’installe. Schiappa arrive le sourire tendu, saluant poliment l’assistance, mais ses gestes sont bruyants : une feuille qui tombe, un micro réajusté deux fois, un verre d’eau déplacé trop vite. Rien d’alarmant en apparence, mais assez pour attirer l’œil de ceux qui la connaissent bien. « Elle n’était pas dans son état habituel », confie un sénateur habitué de ces auditions. « On sentait qu’elle avait peur d’une question précise. Mais laquelle ? »

La première salve de questions se déroule sans heurts. Chronologie des décisions, justification des choix budgétaires, rappel des règles administratives : Schiappa répond de manière claire, parfois même mécanique. Rien n’indique encore que l’épisode va subitement basculer dans une séquence de fragilité inattendue. Ce basculement, justement, survient lorsqu’un sénateur centriste l’interroge sur un document clé de l’affaire : un rapport interne, supposé transmis au ministère il y a plusieurs années, mais introuvable dans les archives officielles.

À ce moment précis, les caméras captent un changement visible : les épaules qui se raidissent, les mains qui s’agrippent au pupitre, une respiration plus rapide. Et puis, la phrase qui déraille. « Ce document… enfin je veux dire… nous… le ministère… il y a eu une, enfin, une procédure… » Le reste se perd dans un murmure. Les sénateurs se regardent. La salle retient son souffle. Une élue souffle discrètement à sa collègue : « Elle panique, là. »

Le président de la commission lui demande calmement si elle souhaite reformuler. Schiappa boit une gorgée d’eau, tente de reprendre, mais trébuche à nouveau : « Ce rapport… il est… enfin, je n’ai pas… enfin pas moi directement… » Les mots se heurtent, s’arrêtent. Un silence inconfortable s’installe. La scène dure moins de trente secondes, mais paraît interminable à ceux présents dans la pièce.

Plusieurs témoins affirment qu’à ce moment précis, un conseiller placé au fond de la salle esquisse un geste d’avertissement, comme s’il tentait discrètement d’empêcher une révélation involontaire. Geste qui, selon trois sénateurs, aurait été coupé au montage lors de la diffusion télévisée de l’audition. Une manière de limiter les interprétations ? Ou une simple décision technique ? Impossible à vérifier pour l’instant, mais la rumeur circule déjà.

La suite de la séance prend un autre ton. Comme si cette fragilité avait ouvert une brèche, les sénateurs deviennent plus incisifs. Ils demandent des précisions sur les circuits de validation, sur des signatures absentes, sur les interventions de plusieurs cabinets ministériels. À mesure que les questions se resserrent, Schiappa semble se renfermer davantage. Elle finit même par reconnaître, d’une voix sourde, qu’un “élément administratif essentiel” n’a “peut-être pas été transmis dans les délais attendus”. Une formulation floue, qui ne répond à rien et laisse tout supposer.

C’est alors qu’un sénateur de l’opposition met les pieds dans le plat et pose la question que tout le monde attend : « Saviez-vous, oui ou non, que ce document avait disparu avant la publication de votre communiqué public de l’époque ? » Les journalistes se penchent, les caméras zooment, les assistants parlementaires s’immobilisent. La réponse pourrait tout changer. Mais elle ne vient pas. Ou plutôt, elle vient sous la forme d’un énième bafouillement : « J’avais… enfin non… pas exactement… mais on m’a dit que… enfin je veux dire… nous pensions que… »

Un sénateur lâche un soupir audible. Un autre secoue la tête, exaspéré. Une conseillère note quelque chose en urgence. L’impression dominante : l’ancienne secrétaire d’État tente de gagner du temps, ou pire, de ne pas dire quelque chose qu’on lui a expressément demandé d’éviter.

Plusieurs sources internes, jointes après la séance, confirment d’ailleurs une hypothèse qui circule depuis quelques jours : un élément explosif, jamais communiqué au public, expliquerait cette nervosité. Un détail administratif, peut-être anodin en apparence, mais lourd de conséquences s’il venait à être officialisé. Ce détail pourrait impliquer non seulement Schiappa, mais aussi un autre haut responsable de l’époque, dont le nom n’a pas encore été mentionné publiquement. Selon l’une de ces sources, cet élément serait lié à une signature manquante, à une recommandation ignorée et à un avertissement interne qui, s’il existait réellement, pourrait remettre en question la version officielle défendue par l’ancienne ministre depuis le début de l’affaire.

Lorsque la séance touche à sa fin, le malaise est évident. Les sénateurs échangent entre eux, certains manifestement choqués de la tournure des événements. Une phrase captée hors micro, murmurée par un élu, résume l’atmosphère : « Elle sait quelque chose qu’elle ne peut pas dire. » Une autre, notée par un journaliste, frappe encore plus fort : « On a assisté à un début d’aveu sans aveu. »

Schiappa, elle, quitte la salle rapidement, sans répondre aux questions des journalistes. Son entourage explique qu’elle est “fatiguée”, “touchée par la virulence des débats” et qu’elle “souhaitait éviter une récupération politique de ses propos”. Mais personne n’est dupe : ce qui s’est joué au Sénat dépasse largement un simple malaise ou une mauvaise préparation. C’est un moment charnière.

Car désormais, trois questions restent ouvertes et brûlantes. D’abord : pourquoi ce document introuvable n’a-t-il jamais été signalé publiquement ? Ensuite : quel est cet élément non communiqué évoqué par les sources internes ? Et surtout : la panique soudaine de Schiappa est-elle le signe qu’elle craint qu’une vérité plus grave ne finisse par éclater ?

Une chose est certaine : l’audition d’hier ne sera pas la dernière. Les sénateurs ont d’ores et déjà annoncé de nouvelles demandes de documents, et certains parlent même d’une possible reconvocation. L’affaire, loin de s’éteindre, vient peut-être d’entrer dans une phase plus dangereuse encore.

Et au milieu de tout cela, l’opinion publique observe, s’interroge et attend. Attendre quoi ? Peut-être la pièce manquante du puzzle. Peut-être une révélation tardive. Peut-être une confession. Peut-être, tout simplement, la vérité.