Françoise, la vendeuse de fruits et légumes qui terrasse tout sur son passage : cinq finales, une étoile, un scooter et un cerveau électronique dans la valise ! Découvrez comment une simple vendeuse ambulante a conquis le cœur de la France et les 32195 € de la cagnotte. Sa fille l’admire, son mari l’applaudit, et TF1 tremble devant sa précision redoutable. Mais jusqu’où ira Françoise, cette héroïne improbable des 12 Coups de Midi ? Plongez dans ce récit haletant où l’ordinaire devient spectaculaire.

Midi sonne, et avec lui, le rideau se lève sur un épisode survolté des 12 Coups de Midi. Ce lundi, Jean-Luc Reichmann accueille sur le plateau un florilège de candidats hauts en couleurs. Mais une femme brille par sa grâce tranquille et son efficacité tranchante : Françoise, notre maître de midi, est de retour. Et elle n’est pas venue seule.

Avec déjà cinq finales au compteur et 32195 € en poche, Françoise n’est plus une débutante. Accompagnée de sa fille Alice, 14 ans, et de son mari Déic, elle rayonne d’assurance. Le public est conquis, Jean-Luc aussi. « Une voiture, un téléviseur, un scooter, un mini-ordinateur… Elle a déjà raflé tout le catalogue de Noël ! » plaisante-t-il.

Face à elle : trois visages. Racine, conseiller SAV dans la logistique, au groove contagieux et à la répartie rapide. Solange, créatrice de chapeaux à Div-sur-Mer, surnommée Marie Chapeau, aussi élégante que fantasque. Et enfin Adélaï, marchande ambulante de fruits et légumes, tout sourire et tout soleil.

Dès les premières minutes, l’ambiance est à la fois bon enfant et pleine de tension. Les candidats partent tous avec 10 000 €, qu’ils doivent protéger jusqu’au bout du jeu. Premier choc : une question sur l’expression « un mari trompé ». « Des cornes », répond Françoise, sans hésiter. Bonne réponse. Adélaï assure avec brio. Racine danse. Solange rayonne. Tout le monde est encore « au vert ».

Mais très vite, les choses se corsent.

Racine hésite face à une question sur Disney : « La princesse et la grenouille » ou l’autre ? Il tente « l’autre ». Mauvais choix. Orange. Le public retient son souffle. Solange, quant à elle, bluffe avec sa connaissance des zigomatiques, muscles du sourire. Adélaï marque encore des points, évoquant ses nectarines et son compagnon Julien qui « s’entraîne » pendant qu’elle brille à la télé.

La tension monte. Jean-Luc joue avec les mots. Il chambre, taquine. Il interroge sur les cocktails de pastis et soda au cola — le fameux « mazout ». Adélaï ne se démonte pas. Nouvelle bonne réponse.

Mais Racine, lui, chute encore.

Il confond un film Disney avec Alain Ducruet. Puis vient la question fatale : « Quel pilote brésilien a été champion du monde de F1 en 1987 ? » Il répond « l’autre ». Mauvaise pioche. C’était Nelson Piquet. Racine passe au rouge. La menace du duel plane.

Françoise, quant à elle, continue son sans-faute. Elle répond à une question sur la « diftong », cette voyelle à deux timbres oubliée du français moderne, avec une aisance déconcertante. Même la jolie fée du plateau en reste bouche bée.

Solange dévoile qu’elle est célibataire et ouverte aux rencontres, tandis que Jean-Luc lui fait remarquer avec tendresse qu’elle n’a « pas les remers ». Rires sur le plateau.

Mais rien ne détourne Françoise de sa route. Elle avance, implacable. Sous ses airs de vendeuse tranquille, elle cache une intelligence tactique impressionnante.

Et voilà qu’arrive le duel. Racine doit affronter l’évidence : il est en sursis. La tension est à son comble. Jean-Luc dramatise : « Si c’est une mauvaise réponse, c’est l’élimination ». Silence dans le studio.

La question tombe. Racine tremble. Le gong résonne. Et c’est la fin pour lui.

Françoise reste maîtresse du midi. Adélaï et Solange poursuivent. Le public applaudit à tout rompre. Jean-Luc félicite. Le show continue.

Mais une chose est claire : ce lundi, c’est Françoise qui a écrit une nouvelle page de la légende des 12 Coups de Midi. Avec sa famille derrière elle, son sang-froid implacable et son sourire franc, elle incarne cette France discrète, travailleuse, mais brillante quand on lui donne la scène.

Et Racine ? Il quitte le plateau dignement, sous les rires, les clins d’œil et les applaudissements. Il n’a peut-être pas gagné, mais il a conquis les cœurs.

C’est ça, la magie de midi.