Quand une figure emblématique du paysage audiovisuel français ose dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas sur le retour d’« Intervilles » avec Nagui : critiques cinglantes, accusations de trahison de l’esprit original, et malaise autour d’un revival qui ne fait pas l’unanimité. Pourquoi cette personnalité a-t-elle choisi de sortir du silence ? S’agit-il d’un simple avis ou du symptôme d’un malaise plus profond dans la télé française ? Une prise de parole qui pourrait bien tout changer… Cliquez sur le lien pour voir les détails.

Les critiques pleuvent depuis la diffusion des nouveaux épisodes d’« Intervilles » sur France 2, et cette fois-ci, ce n’est pas un téléspectateur anonyme qui parle, mais une voix bien connue du paysage audiovisuel français. Lors d’une récente interview radio, une figure emblématique – dont le nom n’a pas été révélé immédiatement mais dont les propos ont enflammé les réseaux sociaux – n’a pas mâché ses mots à propos du jeu culte relancé par Nagui. Son verdict est sans appel : « J’ai lu des critiques défavorables, et je suis entièrement d’accord. »

Ces mots ont eu l’effet d’une déflagration dans les couloirs de France Télévisions. Alors que la chaîne comptait sur un retour triomphal d’un programme symbolique, voilà que des critiques fusent, y compris de l’intérieur. Cette personnalité, qu’on suppose proche du monde des jeux télévisés, estime que la nouvelle version a trahi l’âme de l’émission. Ce n’est pas seulement une question de mise en scène ou de décor, mais de fond. « Ce n’est plus Intervilles. C’est un produit marketing habillé avec une nostalgie artificielle », aurait-elle confié hors micro.

Depuis ses débuts dans les années 60, « Intervilles » a toujours incarné une certaine idée du divertissement populaire : festif, familial, joyeusement absurde. Mais la version 2025, portée par Nagui, n’a pas su convaincre. Si certains saluent l’effort de modernisation – notamment la disparition des vachettes physiques au profit d’animations 3D plus respectueuses de la cause animale –, d’autres y voient un abandon des symboles les plus forts de l’émission.

L’analyse de cette figure télévisuelle va plus loin encore : elle évoque un malaise plus large dans la télévision française. Selon elle, les chaînes ne prennent plus de risques, préférant ressusciter de vieilles gloires que de créer de nouveaux formats. « On préfère recycler que créer. Mais le public n’est pas dupe. Il sent quand on lui sert du réchauffé. » Ces propos font écho aux récentes baisses d’audience enregistrées non seulement par « Intervilles », mais aussi par d’autres émissions “revival” qui peinent à retrouver leur place.

Nagui, en bon professionnel, n’a pas tardé à réagir. Interrogé sur ces critiques lors d’un passage à la radio, il a défendu son programme avec calme, tout en reconnaissant qu’il était impossible de plaire à tout le monde. « Je respecte toutes les opinions, même les plus sévères. Mais je crois au potentiel d’Intervilles. Il faut lui laisser le temps. » Un appel à la patience, donc, alors que les audiences continuent de glisser lentement vers le bas.

Mais le mal est-il déjà fait ? Dans les rédactions, les débats s’enchaînent. Certains estiment que cette critique frontale, venant d’une personnalité respectée, pourrait faire boule de neige. D’autres pensent au contraire qu’elle donne de l’écho à un malaise passager, amplifié par des attentes trop élevées. Car il faut bien le dire : faire renaître un mythe est toujours risqué. Les souvenirs idéalisés de l’enfance ou de l’adolescence sont rarement à la hauteur de la réalité. Et lorsqu’on touche à une émission aussi symbolique qu’« Intervilles », chaque changement devient un acte quasi politique.

Ce qui frappe, c’est la virulence du rejet. Sur les réseaux sociaux, de nombreux fans de la première heure se disent “trahis” par le ton de l’émission, par les épreuves jugées trop aseptisées, ou par l’humour moins spontané. L’émotion d’antan semble difficile à reproduire dans un contexte où tout est plus calibré, plus surveillé. Le direct laisse place au montage. Les fous rires d’improvisation cèdent à des séquences millimétrées. Et même les présentateurs, aussi talentueux soient-ils, n’échappent pas à la comparaison avec leurs prédécesseurs.

Ce n’est donc pas une simple critique technique que cette figure de la télé a lancée. C’est un constat culturel, presque générationnel. Elle pose une question centrale : peut-on vraiment faire revivre la télévision d’hier dans le monde d’aujourd’hui ? Et si oui, à quel prix ?

Dans les jours qui ont suivi cette déclaration, d’autres voix se sont élevées. Des anciens collaborateurs de l’émission, des producteurs, mais aussi des fans nostalgiques ou déçus, ont alimenté le débat. Certains demandent une refonte complète. D’autres, plus radicaux, réclament l’abandon pur et simple de l’émission.

France 2, de son côté, garde le cap. La chaîne affirme croire en son programme et promet des ajustements dans les prochaines émissions. Mais l’ombre de la désapprobation pèse désormais sur le plateau. Et dans les coulisses, chacun sait qu’un seul mot mal placé, une critique de trop, peut précipiter la fin.

Il est trop tôt pour dire si cette prise de parole changera vraiment l’avenir d’« Intervilles ». Mais elle marque un tournant. Elle montre qu’en télévision, rien n’est jamais acquis, même lorsqu’on s’appuie sur des piliers du patrimoine culturel. Et surtout, elle rappelle une vérité essentielle : pour toucher le cœur du public, il ne suffit pas de le flatter avec ses souvenirs. Il faut aussi lui parler au présent.