Quand Nagui réunit Carla Bruni, Eddy Mitchell, Yseult, Thomas Dutronc, James Blunt… la magie opère. Pour une soirée exceptionnelle de Taratata, l’animateur culte orchestre un véritable feu d’artifice musical, mêlant générations et styles. Confidences, duos inédits, fous rires et émotions brutes se succèdent sans filtre. Mais un moment inattendu, improvisé entre Carla Bruni et Yseult, a laissé tout le public bouche bée. Pourquoi James Blunt a-t-il fondu en larmes ? Et quelle révélation Eddy Mitchell a-t-il faite à Nagui, hors caméra ? Plongez dans les coulisses d’un rendez-vous musical que personne n’avait vu venir.

Taratata : Nagui orchestre une soirée inoubliable avec Eddy Mitchell, Carla Bruni, Yseult, Thomas Dutronc et James Blunt

Le rideau s’ouvre sur un plateau baigné de lumière tamisée. Un piano noir trône au centre, entouré de guitares, de micros et de visages impatients. Nagui entre en scène, le sourire aux lèvres : « Ce soir, on a réuni ceux que vous aimez, ceux que vous admirez… et ceux que vous n’auriez jamais pensé voir ensemble ! »

Le ton est donné : cette édition spéciale de Taratata sera un cocktail explosif d’émotion, de surprises et de musique vivante.

Un casting cinq étoiles, sans compromis

Eddy Mitchell, légende du rock français. Carla Bruni, ex-première dame à la voix feutrée. Yseult, révélation puissante d’une nouvelle génération. Thomas Dutronc, guitariste virtuose à l’élégance désinvolte. James Blunt, le Britannique à la voix éraillée et aux ballades intemporelles.

À eux seuls, ces noms suffisent à créer l’attente. Ensemble, ils composent une fresque musicale intergénérationnelle, subtilement orchestrée par Nagui, qui ne cache pas son excitation : « Je rêve de ce plateau depuis des mois. On n’est pas là pour vendre, on est là pour vibrer. »

Des duos inattendus qui déclenchent l’ovation

Premier moment fort : Eddy Mitchell interprète « Sur la route de Memphis », rejoint à mi-parcours par Thomas Dutronc pour un solo de guitare manouche qui fait se lever le public. Les deux hommes, complices malgré leurs univers distincts, se taquinent entre deux riffs.

Puis Carla Bruni s’avance, guitare à la main, pour chanter « Quelqu’un m’a dit ». À la fin du morceau, Yseult la rejoint. Sans répétition préalable, les deux femmes fusionnent leurs voix dans une version improvisée, intense, presque sacrée. Silence dans le studio, puis tonnerre d’applaudissements.

Nagui s’approche du micro, visiblement touché : « C’est pour des moments comme ça qu’on fait ce métier. »

James Blunt, les larmes aux yeux

Autre séquence bouleversante : James Blunt, de retour en France après plusieurs années d’absence médiatique, livre une version acoustique de « Monsters », chanson écrite pour son père malade. À la fin du morceau, il reste silencieux, les yeux embués.

Nagui l’approche, pose une main sur son épaule. L’émotion est palpable. « J’ai perdu mon père peu après l’avoir écrite. Je n’ai jamais pu la chanter devant un public français. Merci. »

Le public, debout, applaudit longuement. Dans la régie, on murmure : « Ce moment-là, il va marquer l’histoire de Taratata. »

Des anecdotes savoureuses en coulisses

Entre deux chansons, Nagui échange avec ses invités. On apprend qu’Eddy Mitchell a croisé Johnny Hallyday pour la première fois… dans un ascenseur. Que Carla Bruni compose souvent ses mélodies en rêvassant dans sa cuisine. Que Yseult refuse systématiquement d’écouter ses propres chansons à la radio.

Nagui s’amuse, provoque, mais sait quand se taire. Il laisse place aux confidences, crée un climat de confiance. Et cela se ressent à l’écran.

Un “clash évité de justesse” ?

Un moment en particulier a fait frissonner les techniciens : un désaccord artistique entre Eddy Mitchell et Yseult sur l’arrangement d’un morceau en répétition. Lui trouvait l’orchestration “trop moderne”, elle “trop datée”. Nagui, habile médiateur, a transformé le malaise en défi : « Faites chacun votre version, et on laisse le public décider. »

Finalement, les deux artistes fusionnent leurs propositions dans une version finale qui fait l’unanimité. Une leçon de respect et d’écoute.

La promesse folle de James Blunt

Vers la fin de l’émission, alors que le plateau est baigné d’une ambiance tamisée, James Blunt lance avec humour : « Si Taratata revient à Londres, je promets de faire venir Elton John en guest. »

Rires dans la salle. Mais quelques minutes plus tard, Nagui lâche à demi-mot : « Je crois qu’il était sérieux… »

Un hommage discret mais fort à Bertrand Tavernier

Avant le générique, Nagui tient à rendre hommage au réalisateur Bertrand Tavernier, récemment disparu. « Il aimait la musique, la vraie. Celle qu’on vit. Celle qu’on partage. Cette émission lui est dédiée. »

Sur l’écran, défile une archive : Bertrand Tavernier sur le plateau de Taratata, en 2005, discutant passionnément de jazz et de musiques de film. Le silence s’installe. L’émotion est partagée.

Un pari réussi pour France Télévisions

Cette soirée spéciale Taratata marque un tournant : loin des formats standardisés et des plateaux aseptisés, elle démontre qu’il existe encore une place pour la musique vivante, l’émotion brute, et les rencontres improbables.

France 2 se félicite de l’audience exceptionnelle : 3,1 millions de téléspectateurs, un pic à 4,2 pendant le duo Bruni/Yseult. Sur Twitter, les hashtags #Taratata et #Nagui trustent les tendances pendant plus de 6 heures.

Conclusion : quand la musique dit plus que les mots

Nagui l’avait promis : pas de promo, pas de faux-semblants. Juste des artistes, un public, et l’amour du live. Et le résultat dépasse les espérances. En rassemblant des personnalités aussi différentes, l’émission célèbre ce que la musique a de plus précieux : sa capacité à rassembler, à faire vibrer, à émouvoir.

Et si ce Taratata devenait une tradition annuelle ? Vu la réaction du public et des artistes… la question mérite d’être posée.