PERSONNE NE S’Y ATTENDAIT ! 🚨 Le Livre de Nicolas Sarkozy Sali par les Victimes : “OUBLIS ET MENSONGES” ! Les Familles de l’Attentat du DC10 Corrigent l’Ex-Président en Direct ! Il est difficile de croire que l’ancien chef d’État ait pu déformer ou ignorer un tel drame national, mais la vérité est cruelle. Ce détail explosif sur les erreurs factuelles et les omissions va vous agacer par l’irrespect supposé envers les défunts. Quel est le premier signe inquiétant que la mémoire des victimes est instrumentalisée à des fins politiques ? Cette correction publique change tout. Découvrez les passages incriminés et la fureur des familles dans les commentaires ! 👇 Ne ratez pas cette charge émotionnelle !

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L’écriture de l’Histoire est une chose sacrée, et les familles des victimes de l’attentat du DC10 (qui a frappé un vol d’UTA en 1989) ne laisseront personne, pas même un ancien président, la travestir. La publication du dernier livre de Nicolas Sarkozy, censé être un regard sur son parcours, a suscité une vive indignation. Elles ont dénoncé publiquement des extraits qui, selon elles, sont truffés d’« oublis » et de « mensonges », portant gravement atteinte à la mémoire de leurs proches.

La vérité qui éclate au grand jour est celle d’une confrontation brutale entre la mémoire traumatique et le récit politique. Les familles ont minutieusement pointé du doigt les passages jugés inexacts ou minimisant le rôle des acteurs clés dans la résolution de l’attentat. Ce détail explosif – l’accusation que Sarkozy aurait omis ou déformé sciemment des faits pour embellir son propre rôle ou celui de ses amis politiques – transforme le livre en un objet de controverse. Ce témoignage est le premier signe inquiétant que l’écriture mémorielle par les élites doit être constamment surveillée. Leur correction publique et détaillée n’est pas qu’une simple note de bas de page ; c’est un acte de résistance pour que le sacrifice de leurs familles ne soit pas oublié ou réécrit au gré des ambitions littéraires.

C’est une polémique qui couve sous la cendre chaude du désert du Ténéré et qui vient de se rallumer avec la violence d’une tempête de sable. Alors que Nicolas Sarkozy occupe l’espace médiatique avec la promotion de ses mémoires, Le Temps des combats (éditions Fayard), une voix dissonante, chargée de douleur et de dignité, s’élève pour dire « Stop ». Cette voix, c’est celle du collectif des familles des victimes de l’attentat du DC10 d’UTA, tragédie survenue le 19 septembre 1989.

Dans un communiqué cinglant et une série d’interventions médiatiques, les représentants des familles, menés par leur porte-parole Guillaume Denoix de Saint Marc, accusent l’ancien chef de l’État de travestir la réalité historique à des fins de glorification personnelle. Entre « oublis » opportuns et « mensonges » factuels, le fossé se creuse entre le récit sarkozyste et la vérité judiciaire et diplomatique vécue par les victimes.

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Au cÅ“ur de l’affaire réside un passage du livre où l’ancien président revient sur ses relations complexes avec la Libye de Mouammar Kadhafi. Nicolas Sarkozy y dépeint son rôle comme central, quasi providentiel, dans la résolution des contentieux franco-libyens, laissant entendre que son action (notamment lors de l’épisode des infirmières bulgares en 2007) a permis de débloquer les indemnisations pour les victimes françaises du terrorisme.

Or, pour les familles, cette version est une fable. « C’est une réécriture complète de l’histoire », s’insurge Guillaume Denoix de Saint Marc, dont le père figurait parmi les 170 passagers tués dans l’explosion. Le collectif rappelle, preuves à l’appui, que l’accord d’indemnisation global de 170 millions de dollars a été signé le 9 janvier 2004. À cette date, Jacques Chirac était président de la République et Dominique de Villepin au Quai d’Orsay. Nicolas Sarkozy, bien qu’important ministre, n’était pas l’artisan de cet accord arraché de haute lutte par les familles elles-mêmes et la diplomatie de l’époque, bien avant son accession à l’Élysée en 2007.

« Il tente de s’approprier une victoire qui n’est pas la sienne, tout en effaçant le travail titanesque des familles qui ont négocié pendant des années, souvent seules face à la realpolitik », explique un proche du dossier.

La chronologie, ennemie du storytelling

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Les faits sont têtus, et la chronologie avancée par les familles est implacable. L’attentat a eu lieu en 1989. La condamnation par contumace de six hauts responsables libyens, dont Abdallah Senoussi (beau-frère de Kadhafi et chef des services secrets), date de 1999. L’accord financier définitif a été scellé en 2004.

Lorsque Nicolas Sarkozy devient président en 2007 et se rend à Tripoli pour « normaliser » les relations et récupérer les infirmières bulgares, le dossier UTA est, sur le plan financier, clos depuis trois ans. Pire, les familles reprochent à l’ex-président d’avoir utilisé leur drame comme un marchepied. En effet, la normalisation des relations avec la Libye, tant désirée par Sarkozy pour des raisons géopolitiques et commerciales, n’a été rendue possible que parce que le contentieux du DC10 avait été réglé au préalable.

« Il inverse les causes et les conséquences », analyse un historien des relations internationales. « Ce n’est pas Sarkozy qui a réglé le problème UTA pour normaliser les relations ; c’est le règlement du problème UTA par ses prédécesseurs qui lui a permis de dérouler le tapis rouge à Kadhafi en 2007. »

Une « trahison » morale

Au-delà des dates et des montants, c’est un sentiment de trahison morale qui anime les familles. Le livre de Nicolas Sarkozy passe sous silence les concessions faites au régime libyen pour obtenir ce fameux rapprochement de 2007. Les familles n’ont jamais digéré la visite de Kadhafi à Paris en décembre 2007, recevant les honneurs de la République et plantant sa tente dans les jardins de l’Hôtel Marigny, à deux pas de l’Élysée.

Plus grave encore, elles pointent du doigt le sort d’Abdallah Senoussi, le commanditaire de l’attentat qui a tué leurs parents. Visé par un mandat d’arrêt international délivré par la France, Senoussi n’a jamais été inquiété lors des négociations de 2007. Les familles accusent implicitement le pouvoir de l’époque d’avoir fermé les yeux sur le cas du terroriste pour faciliter les affaires d’État. Lire aujourd’hui sous la plume de l’ancien président un récit où il se pose en défenseur des victimes est vécu comme une ultime violence.

Le devoir de vérité face au mythe politique

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Pourquoi réagir maintenant ? Parce que l’écrit reste. « Si nous ne corrigeons pas ces erreurs aujourd’hui, elles deviendront la vérité de demain pour ceux qui n’ont pas vécu l’affaire », confie une membre de l’association.

Les familles du DC10 d’UTA ne demandent ni argent ni compassion feinte. Elles demandent le respect de la vérité historique. Elles rappellent que leur combat a permis de faire jurisprudence en matière de lutte contre le terrorisme d’État. S’attribuer ce mérite dans un ouvrage autobiographique est perçu comme une captation d’héritage moral insupportable.

Ce clash entre la mémoire vive des victimes et le récit politique d’un ancien chef d’État illustre la tension permanente entre l’histoire et la communication. Pour Nicolas Sarkozy, ce livre est un outil de réhabilitation politique. Pour les familles du DC10, c’est une tentative d’effacement. Et comme le rappelle Guillaume Denoix de Saint Marc : « On ne construit pas sa gloire sur l’oubli des morts. »

L’affaire du livre n’est qu’un épisode de plus dans le long feuilleton judiciaire et émotionnel qui lie Nicolas Sarkozy à la Libye, mais c’est peut-être celui qui révèle le plus cruellement le décalage entre les calculs de puissance et la douleur intacte des citoyens.