Nagui bouleversé par un drame intime : la mort de sa mère l’a frappé de plein fouet, et c’est avec des mots déchirants qu’il confie n’avoir pas pu lui dire adieu… Une révélation rare du célèbre animateur, habituellement si pudique, qui soulève le voile sur une blessure encore vive. Comment a-t-il vécu cette disparition ? Quelles confidences bouleversantes a-t-il livrées ? Et pourquoi ce deuil reste-t-il pour lui une plaie ouverte ? Entre douleur silencieuse et regrets éternels, Nagui partage l’épreuve la plus douloureuse de sa vie. Cliquez sur le lien pour découvrir ce témoignage bouleversant.

Nagui dévasté par la mort de sa mère : « Je n’ai pas pu lui dire au revoir »

Derrière les sourires, l’humour et l’énergie qu’il déploie chaque jour à la télévision, Nagui cache une profonde blessure : la disparition de sa mère. Une perte intime qu’il évoque rarement, tant la douleur reste vive. Pourtant, lors d’un entretien bouleversant, l’animateur a accepté de livrer une facette plus fragile, plus humaine, de lui-même. Pour la première fois, il s’est confié avec une émotion à peine contenue : « Je n’ai pas pu lui dire au revoir. »

La mort de sa mère a été un séisme silencieux dans la vie de Nagui. Ce n’est pas un événement qu’il a crié sur tous les toits. Fidèle à sa discrétion légendaire, l’animateur de « N’oubliez pas les paroles » a longtemps gardé pour lui cette souffrance profonde, ce manque insupportable. Mais il est arrivé un moment où les mots ont dû sortir, comme un besoin de poser des mots sur l’absence.

Tout commence dans une interview radio. La conversation, d’abord légère, dérive lentement vers des sujets plus personnels. À la question de savoir s’il y avait un moment qu’il regrette dans sa vie, Nagui reste silencieux quelques secondes. Puis il lâche : « Le fait de ne pas avoir pu dire au revoir à ma mère. » Un aveu simple, mais chargé de tant d’émotions que le silence qui suit en dit long.

Nagui n’a jamais caché l’importance capitale de sa famille. Né en Égypte, élevé en France, il a toujours été très proche de sa mère, une femme discrète mais essentielle à son équilibre. Elle était son pilier, sa confidente, celle qui croyait en lui avant même que la France ne le découvre à la télévision. Quand il parle d’elle, c’est toujours avec tendresse, parfois avec humour, mais cette fois, c’est avec des larmes dans la voix.

« Je n’ai pas pu être là. Je n’étais pas présent, je ne l’ai pas vue une dernière fois. Ça me hante encore aujourd’hui », confesse-t-il. Ce sentiment de ne pas avoir pu l’accompagner dans ses derniers instants, de ne pas avoir tenu sa main ou murmuré un dernier “je t’aime”, le ronge. Une douleur sourde, tapie dans un coin de son cœur, qui resurgit parfois sans prévenir, au détour d’une chanson ou d’un souvenir.

Il raconte aussi comment cette absence l’a transformé. Lui, le professionnel infatigable, a connu un véritable moment de fragilité. « J’ai continué à faire mon métier, mais je n’étais plus vraiment là. Je faisais semblant, je souriais devant les caméras, mais à l’intérieur, tout était éteint. » Une confession qui contraste avec l’image que le public connaît de lui : solaire, énergique, toujours prêt à rire ou faire rire.

Ce vide l’a également amené à repenser ses priorités. Le succès, les projecteurs, la reconnaissance… Tout cela a soudain perdu de son éclat. Ce qui comptait désormais, c’était l’instant présent, les moments partagés, les gestes simples. « On croit toujours qu’on a le temps, mais ce n’est pas vrai. Le temps file, et parfois on le réalise trop tard. »

Il insiste aussi sur un autre point douloureux : le manque de mots. « Il y a tant de choses que je n’ai pas dites à ma mère. J’ai pensé qu’elle savait. Mais aujourd’hui, je me rends compte que les mots non prononcés peuvent devenir des regrets éternels. » Une leçon de vie qu’il partage avec pudeur, comme pour inviter chacun à ne pas attendre pour dire l’essentiel.

Malgré cette épreuve, Nagui n’est pas resté enfermé dans le chagrin. Il a trouvé dans sa famille actuelle, dans l’amour de ses enfants et de sa compagne Mélanie Page, un soutien précieux. Il évoque d’ailleurs combien sa compagne l’a aidé à ne pas sombrer. « Mélanie a été une épaule, un roc. Elle a su me parler sans trop parler, être là sans être envahissante. »

Aujourd’hui, si Nagui accepte d’en parler, c’est aussi pour rendre hommage à sa mère. « Je lui dois tout. Mon humour, ma sensibilité, ma manière de voir le monde. » Et même s’il ne croit pas vraiment aux signes ou à l’au-delà, il aime penser que quelque part, elle est fière de lui. « Elle m’a donné la force de continuer. C’est sa voix intérieure qui me guide encore. »

En dévoilant cette douleur, Nagui rappelle que derrière chaque figure publique se cache un être humain, avec ses cicatrices et ses failles. Cette confidence rare est une manière pour lui de renouer avec une forme de vérité, de se libérer d’un poids trop longtemps gardé secret.

À ceux qui traversent eux aussi un deuil, Nagui adresse un message : « Il n’y a pas de recette pour apaiser la peine. Mais il ne faut pas avoir honte de pleurer, ni de dire qu’on souffre. Et surtout, il ne faut jamais attendre pour dire aux gens qu’on les aime. »

Ainsi, derrière l’homme de télévision se révèle un fils meurtri, mais digne. Un homme qui, malgré la douleur, continue d’avancer, en gardant au fond de lui la lumière discrète mais éternelle d’une mère irremplaçable.