le ring est installé. Le journaliste Patrick Cohen pense tenir le chaos parfait. Il sort les amendements du RN et accuse : “Même sur les retraites, vous ne parlez que d’immigration. Le piège semble parfait.” Bardella sourit. L’erreur de débutant. C’est ça la clé. Exclure les étrangers du système de retraite pour pouvoir financer celle des autres.
Vous avez pas l’impression d’être légèrement caricatural ? Tu vois ce qui est marqué sur mon haut ? C’est le smile. Il faut sourire. Tenez. Ben écoutez, je les connais par cœur puisque c’est nos députés qui les ont. Alors ces amendements d’abord euh monsieur Cohen, vous êtes un trop bon journaliste pour ignorer que euh ça commence mal.
Bon les gars, je suis dans la merde. Non non mais vous êtes Non mais mais pour le coup pas du tout que le gouver et là le retournement de situation. Bardella ne répond pas sur le fond. Il sort le livre des règles. Il explique calmement aux journalistes la différence entre un projet de loi normale et un PLF RSS.

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En gros, il lui explique qu’il n’avait légalement pas le droit de proposer autre chose. C’est technique, c’est un peu chiant, mais c’est un chaos magistral. gouvernement a fait un choix qui est de malgré le choix de civilisation qui se pose avec cette réforme des retraites de ne pas déposer un projet de loi mais de rectifier le budget de la sécurité sociale et par conséquent dans le débat parlementaire on ne peut pas créer de charg on ne peut pas créer de charges supplémentaires.
Ce qui nous a empêché à l’Assemblée nationale de proposer formellement et dans les textes notre projet de loi et le contreprojet qu’a porté Marine Le Pen pendant la campagne présidentielle sur les amendements que vous venez ciser. C’est extrêmement simple. Les aides sociales qui sont versées aux étrangers chaque année dans notre pays.


Acte final. Maintenant que l’adversaire est sonné, Bardella passe à l’attaque. Puisque le journaliste veut parler d’argent, parlons-en. Il sort la facture de l’immigration, les fameux 12 milliards d’euros. Le débat sur la technique est terminé. Place au débat sur le portefeuille. Et ça, ça fait toujours mal.
C’est 12 au bas mot 12 milliards d’euros par an. Ils ont cotisé cherche précisément cotisé pour ça je vais le démarrer cet milliards d’euros par an. Moi j’en ai un peu ralbol que dans notre société on demande toujours des efforts au mêmes et je pense que euh notre système de solidarité les soustraire prestation euh mes yeux sont extrêmement choqués.
Mon âme est extrêmement choquée. J’espère que tu vas vraiment te remettre en question. Qui ont pourtant cotisé pour cela on pourra et vous savez beaucoup de vous savez les Français qui nous regardent ont bien compris que l’immigration coûtait plus aux finances de l’État. que elle ne rapportait.
Vous avez parfaitement de raison de rappeler que nous faisons des choix que gouverner c’est choisir et que moi je ne conçois pas que dans notre pays nous demandions toujours des efforts au même toujours aux classes populaires, toujours aux classes moyennes et qu’on offre sans limite une générosité aux gens qui viennent de l’étranger et qui parfois n’ont pas cotisé.


Donc nous assumons ce choix budgétaire. Et voilà pour cette masterclass de droits parlementaires. Alors le journaliste a-t-il bien retenu la leçon ? Donnez votre avis en commentaire, un pouce bleu pour la technique et abonnez-vous pour ne rater aucune session de rattrapage.