Jean-Luc Reichmann revient dans la peau de Léo Matteï, mais ce tournage à Martigues pourrait bien tout changer – Entre paysages lumineux et intrigues sombres, pourquoi la série prend un virage inattendu cette saison ? Et que cache le choix de cette ville pittoresque du sud ? Nouvelle ambiance, nouvelles blessures, nouveaux visages : le capitaine Matteï affronte autant ses enquêtes que ses propres démons intérieurs, dans ce qui pourrait être la saison la plus intime et risquée jamais tournée… Cliquez sur le lien pour lire la suite.

C’est officiel : Léo Matteï, Brigade des Mineurs, la série portée depuis plus de dix ans par Jean-Luc Reichmann, revient sur les écrans pour une nouvelle saison très attendue. Mais cette fois, un vent de nouveauté souffle sur la production : le tournage a lieu à Martigues, charmante commune des Bouches-du-Rhône surnommée “la Venise provençale”. Un choix esthétique, mais aussi symbolique, qui promet une saison riche en émotions, en tension… et en secrets.

Depuis ses débuts en 2013 sur TF1, la série Léo Matteï s’est imposée comme une œuvre singulière dans le paysage audiovisuel français. Mêlant enquêtes poignantes, drames familiaux et engagement pour la protection de l’enfance, elle a su toucher un large public, notamment grâce à l’interprétation très humaine de Jean-Luc Reichmann dans le rôle principal.

Mais après plusieurs saisons tournées dans des décors urbains très marqués, la production a décidé de prendre le large. Direction Martigues, ses canaux, ses maisons colorées et sa lumière méditerranéenne. Un cadre idyllique qui contraste fortement avec les affaires sombres que la brigade devra résoudre.

Selon la production, ce changement de décor ne tient pas seulement à une volonté de renouveau visuel. Il s’agit aussi d’une démarche narrative : “Dans cette saison, Léo Matteï est en quête de vérité, mais aussi de paix intérieure. Martigues représente pour lui un lieu de passage, presque un exil volontaire”, explique le scénariste principal.

Le tournage a débuté discrètement il y a quelques semaines, attirant la curiosité des habitants. Jean-Luc Reichmann, fidèle à sa réputation chaleureuse, n’a pas hésité à aller à la rencontre des passants, à discuter avec les commerçants, et à prendre des photos avec les fans. “Il est resté simple, souriant, accessible”, témoigne une riveraine. “On avait l’impression de voir un ami, pas une star.”

Mais derrière cette bonhomie se cache un travail intense. Les scènes tournées à Martigues abordent des thématiques lourdes : disparition d’enfants, secrets de familles, trahisons silencieuses. Dans l’un des épisodes clés, une enquête mènera Matteï dans les profondeurs d’un orphelinat abandonné, situé sur une île fictive inspirée du littoral local. Là, le capitaine devra faire face à un pan douloureux de son propre passé, une blessure jamais refermée.

Pour Jean-Luc Reichmann, cette saison est aussi l’occasion d’explorer une facette plus vulnérable de son personnage. “Léo Matteï est un homme de devoir, de principes. Mais il est aussi profondément meurtri, hanté par ses échecs, ses pertes. Cette saison est peut-être la plus personnelle qu’on ait jamais écrite pour lui”, confiait-il récemment sur un plateau de télévision.

Cette dimension intime transparaît dans la mise en scène. Plus de gros plans, plus de silences, plus de pauses dans le récit pour laisser respirer les émotions. La ville de Martigues, avec ses ruelles paisibles et ses reflets changeants, devient presque un personnage à part entière, miroir des tourments intérieurs du capitaine.

Les nouveaux épisodes accueillent également des visages inédits. Une jeune recrue, jouée par une actrice montante du théâtre parisien, viendra bousculer les habitudes de l’équipe. Issue d’un milieu difficile, elle apportera un regard neuf sur les méthodes de Matteï, tout en entretenant avec lui une relation mentor-protégée pleine de tension et de tendresse.

Autre nouveauté : un ancien ami de Matteï, interprété par un acteur connu pour ses rôles ambigus, réapparaît soudainement dans sa vie, l’obligeant à revisiter des choix moraux du passé. Ce personnage trouble, au bord de la légalité, servira de catalyseur aux dilemmes intérieurs du héros.

Le choix de Martigues n’est pas anodin non plus pour l’équipe technique. “La lumière du sud, le calme des décors naturels, cela donne une autre texture à l’image”, explique le directeur photo. “On veut que le spectateur ressente la chaleur, le silence, la solitude aussi. C’est une saison moins policière dans sa forme, plus psychologique, plus méditative.”

Mais pas question pour autant de sacrifier le suspense. Chaque épisode reste rythmé par une intrigue forte, avec des rebondissements, des courses contre la montre, et des moments de tension extrême. C’est la signature de Léo Matteï : mêler intensité dramatique et profondeur humaine.

En parallèle du tournage, Jean-Luc Reichmann continue de défendre les causes qui lui tiennent à cœur. Il a récemment participé à une campagne pour la lutte contre les violences faites aux enfants, un engagement qui fait écho direct aux thématiques de la série. Pour lui, le rôle de Léo Matteï n’est pas seulement un personnage de fiction : c’est aussi un vecteur de messages, un moyen d’alerter et de sensibiliser.

Les habitants de Martigues, quant à eux, semblent ravis de cette incursion télévisée. Certains espèrent que cela contribuera à faire découvrir leur ville sous un nouveau jour. D’autres, plus pragmatiques, espèrent surtout croiser l’équipe de tournage dans leur café préféré. Mais tous s’accordent sur un point : l’ambiance est bienveillante, respectueuse, à l’image de la série elle-même.

Le retour de Léo Matteï à Martigues s’annonce donc comme un tournant narratif et esthétique. Plus introspective, plus sensible, cette saison pourrait bien marquer une nouvelle ère pour la série… et pour son héros. Jean-Luc Reichmann y livre, semble-t-il, une performance plus profonde que jamais, confirmant qu’au-delà du divertissement, la télévision peut encore émouvoir, interpeller, et nous faire réfléchir.