“Je n’avais plus une thune” : Nagui revient sur ses galères financières et sa “peur de manquer”

Sur France Inter, l’animateur vedette de France Télévisions a surpris ses invités en se livrant avec sincérité sur une période difficile de sa vie…

Ce mardi 16 septembre, Ramzy Bedia et Linh-Dan Pham étaient les invités de Nagui dans l’émission La bande originale sur France Inter, à l’occasion de la sortie du film Les Tourmentés, de Lucas Belvaux. Adapté du roman du cinéaste, ce long-métrage explore les blessures intimes et la manière dont le passé hante les personnages. Profitant de ce parallèle, l’animateur a demandé à ses invités et aux chroniqueurs présents de partager ce qui, eux, les « tourmente » dans leur vie.

Certains évoquent, l’argent, l’abandon ou la santé de leurs proches… des réponses qui n’ont pas totalement convaincu l’animateur. “Non mais le point de départ du film, c’est comment le passé hante les personnages. Ils ont tous quelque chose à régler avec leur histoire”, a-t-il recadré, avant de se prêter lui-même à l’exercice.

Nagui évoque ses soucis d’argent : “Je n’avais plus une thune”

Nagui a alors évoqué ses années de galères, bien loin du confort qu’on lui associe aujourd’hui, en expliquant que cela impacte encore sa vie. “Je n’ai jamais pointé au chômage par fierté” balance-t-il, avant d’expliquer : “Je n’ai jamais voulu aller pointer à l’ANPE, au chômage, ou autre, et j’ai eu des moments de grosses, grosses galères au point de… squatter dans des appartements, d’aller piquer pour manger, parce que je n’avais plus une thune (…) Et je pense que la peur de manquer, c’est-à-dire la peur de retrouver cette fragilité-là, pour l’avoir vécu… Quand tu squattes un appartement et que d’un coup, tu te rends compte que le proprio a découvert que tu étais chez lui sans y être légalement… T’as peur ! Donc la peur de retrouver ce que j’avais vécu…”, a-t-il confié.

Nagui : “Tout peut changer du jour au lendemain”

Aujourd’hui encore, malgré le confort matériel et la notoriété, Nagui garde en mémoire cet épisode difficile, comme un rappel permanent à la prudence : “Ça me renvoie à … Et puis il faut surtout pas oublier la situation dans laquelle on a pu être dans la vie, même quand on a un pseudo-confort – je dis pseudo, parce que tout peut changer du jour au lendemain” a-t-il conclu.