Personne ne s’y attendait : Paul, champion adoré de l’émission, a trébuché sur une question pourtant simple. Son élimination surprise a bouleversé la France entière et transformé un simple jeu télévisé en un moment de télévision inoubliable… cliquez sur le lien pour en savoir plus

Depuis son arrivée sur le plateau des 12 Coups de midi, Paul El Kharrat a captivé la France entière. Avec son intelligence hors norme, son humilité désarmante et sa passion pour la culture générale, le jeune homme s’est rapidement imposé comme l’un des plus grands maîtres de midi de l’histoire de l’émission. Mais comme toute aventure, celle de Paul a connu une fin – et pas n’importe laquelle. Son élimination a été l’un des moments les plus forts de l’histoire du jeu télévisé de TF1, et elle a battu tous les records d’audience.

Ce jour-là, des millions de téléspectateurs étaient scotchés à leur écran, redoutant que le candidat ne trébuche. Pourtant, cela faisait plusieurs semaines que des rumeurs couraient sur une éventuelle élimination. Sur les réseaux sociaux, certains internautes observaient attentivement les bandes-annonces et les moindres indices que l’émission laissait filtrer. Le suspense était à son comble. Et quand le verdict est tombé, la France a retenu son souffle.

Paul, qui souffre du syndrome d’Asperger, était devenu une véritable figure médiatique. Son parcours inspirant, son honnêteté et sa mémoire phénoménale avaient conquis le cœur du public. Dès les premiers jours de son aventure, il s’était distingué par sa capacité à répondre à des questions complexes avec une facilité déconcertante. Chaque jour, les téléspectateurs attendaient ses réponses, ses anecdotes historiques, et ses échanges parfois naïfs mais toujours sincères avec Jean-Luc Reichmann.

Le jour de son élimination, l’audience a explosé. Selon Médiamétrie, plus de 5,2 millions de téléspectateurs étaient présents devant leur téléviseur, un record pour l’émission sur plusieurs années. Ce chiffre démontre non seulement l’attachement du public à Paul, mais aussi la puissance émotionnelle que son départ a générée. Jamais depuis la création du programme en 2010 un candidat n’avait autant marqué les esprits.

Ce n’était pas qu’un jeu. Pour beaucoup, Paul représentait quelque chose de plus profond. Il incarnait une revanche sur la vie, un espoir pour toutes les personnes différentes, pour toutes celles et ceux qui se sentent parfois en décalage avec le monde. Son élimination a donc eu un écho bien plus large qu’une simple défaite dans un jeu télévisé. Sur les plateaux télé, dans les journaux, sur les réseaux sociaux, des hommages ont afflué de partout. Des personnalités publiques, des anonymes, des enseignants, des parents d’enfants autistes : tous saluaient le courage, l’intelligence et la gentillesse de Paul.

Jean-Luc Reichmann, très ému au moment de l’élimination, n’a pas caché son admiration pour le jeune homme. « Paul a changé quelque chose dans cette émission, mais aussi en moi », a-t-il déclaré les larmes aux yeux. L’animateur emblématique des 12 Coups de midi, connu pour son empathie et son humour bienveillant, a noué un lien très fort avec le candidat. Leur complicité était palpable à l’écran. Et ce jour d’octobre où Paul a quitté l’aventure, un silence presque sacré s’est installé sur le plateau. Même les applaudissements semblaient retenus, comme s’ils ne voulaient pas vraiment clore ce chapitre.

Mais comment expliquer une telle connexion entre un candidat et des millions de téléspectateurs ? Peut-être parce que Paul n’a jamais joué un rôle. Il était simplement lui-même, avec ses qualités et ses fragilités. Il parlait de ses passions, de ses difficultés à socialiser, de sa vision du monde. Il n’avait pas peur d’afficher sa différence, et c’est peut-être cette authenticité qui a tant touché les Français. Dans un monde télévisuel parfois artificiel, Paul apportait une fraîcheur, une vérité rare.

Son parcours a aussi redonné à l’émission ses lettres de noblesse. Longtemps critiquée pour son côté répétitif ou son humour facile, Les 12 Coups de midi a retrouvé grâce aux yeux du public grâce à ce jeune homme passionné par les dates, les empereurs romains et les ouvrages historiques. Grâce à lui, des questions très pointues ont été posées, et le niveau intellectuel du jeu a nettement augmenté. Cela a attiré un nouveau public, plus jeune, plus curieux, plus exigeant.

Aujourd’hui encore, des rediffusions de ses meilleurs moments circulent en boucle sur Internet. Des vidéos où il récite la liste des présidents français dans l’ordre chronologique, où il parle de l’histoire des Jeux olympiques, ou encore de la philosophie grecque. Des moments magiques, où l’on comprend que la connaissance n’est pas ennuyeuse, mais fascinante lorsqu’elle est partagée avec passion.

Après son élimination, Paul ne s’est pas éclipsé. Il a écrit un livre autobiographique dans lequel il revient sur son enfance, son diagnostic tardif, et son expérience sur TF1. Intitulé Ma 153e victoire, l’ouvrage a rencontré un franc succès en librairie. On y découvre un garçon plus complexe qu’il n’y paraît, parfois tourmenté, souvent lucide, toujours sincère. Il continue également de collaborer à des émissions, de donner des conférences sur l’inclusion et de militer pour une meilleure prise en compte de l’autisme dans la société.

Son départ des 12 Coups de midi a été un choc, mais il a aussi été un tremplin. Et c’est peut-être là le plus beau symbole : cette élimination qui a battu des records d’audience n’était pas une fin, mais le début d’autre chose. Une suite, dans laquelle Paul écrit lui-même les règles du jeu.

Il reste à jamais l’un des plus grands champions de l’émission, mais surtout, l’un des plus grands symboles d’espoir de la télévision française.