Depuis qu’il explose les audiences avec son émission radio quotidienne, Nagui s’impose comme une figure incontournable des ondes. Mais dans l’ombre de ce succès, un célèbre animateur, pourtant bien connu du public, vivrait très mal cette ascension fulgurante. Rumeurs de tensions, commentaires acides hors antenne et confidences étonnantes : cette rivalité cachée pourrait bien être l’une des plus inattendues du paysage audiovisuel français — cliquez sur le lien pour découvrir qui est cet animateur jaloux et pourquoi il ne supporte plus l’omniprésence de Nagui sur les ondes.

Depuis plusieurs saisons, Nagui est au sommet. Non content de dominer les audiences télé avec N’oubliez pas les paroles et Taratata, l’animateur star de France Télévisions connaît également un succès retentissant à la radio. Chaque midi, il anime La Bande Originale sur France Inter, une émission aussi populaire qu’influente, mêlant humour, culture, et débats de société.

Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus d’un million d’auditeurs quotidiens, une fidélité remarquable, et une réputation de convivialité qui attire autant les artistes que les intellectuels. Pourtant, dans les coulisses du monde médiatique, ce succès ne fait pas que des heureux. Un autre animateur, très connu du grand public, vivrait très mal l’omniprésence médiatique de Nagui.

Ce confrère, dont le nom circule discrètement dans les rédactions, n’est autre que Stéphane Bern. Lui aussi habitué aux studios de radio, il officie sur RTL, avec des émissions centrées sur l’histoire et le patrimoine. Un univers a priori différent, mais qui touche parfois un public similaire à celui de France Inter.

Selon plusieurs sources proches du milieu, Stéphane Bern aurait exprimé à plusieurs reprises, en privé, une forme d’agacement face au succès croissant de son collègue. “Il en a partout ! Télé, radio, concerts, festivals… Et maintenant, même sur les podcasts. Il est omniprésent”, aurait-il soufflé à des techniciens, lors d’un enregistrement.

Des mots qui traduisent une tension discrète, mais réelle. Car si les deux hommes se croisent peu à l’antenne, ils évoluent dans des sphères proches, se disputant parfois les mêmes invités, les mêmes partenariats culturels, voire les mêmes horaires de diffusion.

Un journaliste radio ayant travaillé avec les deux animateurs explique : « Stéphane est très investi dans ses projets. Il prépare tout avec minutie. Mais face à quelqu’un comme Nagui, qui semble à la fois improviser et réussir sans effort, cela peut être frustrant. Il a parfois le sentiment que son travail de fond est moins reconnu. »

Un autre détail renforce la crispation : la différence de ton entre les deux émissions. Là où Stéphane Bern incarne une forme de classicisme élégant, Nagui joue la carte de l’ironie, de la complicité avec son équipe, et de la décontraction assumée. Deux styles qui séduisent des audiences différentes, mais qui se confrontent dans l’arène symbolique des médias publics.

Un ancien chroniqueur de France Inter résume la situation : « Ce n’est pas une guerre ouverte, mais une jalousie silencieuse. Stéphane voit en Nagui un rival qui rafle tout. Et Nagui, de son côté, fait mine de ne pas s’en soucier, ce qui peut être encore plus agaçant. »

Il faut dire que La Bande Originale bénéficie aussi d’un avantage certain : la liberté de ton. L’équipe y aborde des sujets parfois sensibles, toujours avec humour et vivacité, ce qui crée une proximité forte avec les auditeurs. Stéphane Bern, plus institutionnel, souffre parfois de cette image “académique” face à la fraîcheur de Nagui.

Des collaborateurs de RTL affirment que Bern aurait songé à changer de registre, à introduire plus d’humour ou de chroniqueurs décalés. “Il voulait prouver qu’il pouvait aussi être moderne, surprendre. Mais ce n’est pas facile quand le public vous identifie depuis des années à un ton très précis.”

Le malaise se serait même accentué lors d’un événement culturel parisien, où les deux animateurs étaient invités. Alors que Nagui enchaînait les selfies et les échanges détendus, Stéphane Bern aurait quitté la salle plus tôt que prévu, visiblement contrarié par la mise en avant exclusive de son collègue.

Pour autant, aucune déclaration publique ne vient confirmer cette rivalité. Officiellement, tout va bien. Stéphane Bern, interrogé récemment sur la réussite de Nagui, s’est contenté d’un sobre : « Il a trouvé son style. Tant mieux pour lui. »

Nagui, quant à lui, continue de cultiver son image d’animateur proche du public, toujours disponible, toujours bien entouré. Il ne répond jamais aux piques, même discrètes, et préfère parler musique, rire, engagement écologique, ou découvertes musicales.

Mais dans un milieu aussi concurrentiel que celui des médias, il n’est pas étonnant que des tensions surgissent, même entre figures populaires. Le succès, aussi mérité soit-il, attire inévitablement jalousie et comparaisons.

Un producteur télé conclut : « Chacun a son public. L’un est le roi de l’éducation patrimoniale, l’autre de la culture pop en mode détente. Il y a de la place pour les deux, mais l’ego, parfois, en décide autrement. »

Et si cette rivalité silencieuse en disait finalement plus sur les enjeux actuels de la radio que sur les deux hommes eux-mêmes ? À l’heure où les audiences se déplacent, où les podcasts montent en puissance, chacun tente de trouver sa voix — au propre comme au figuré.