Depuis leurs débuts respectifs à la télévision, Jean-Luc Reichmann a toujours intrigué, fasciné et même impressionné Jean-Luc Delarue par sa capacité à fédérer le public tout en gardant une simplicité désarmante ; voici les raisons profondes de cette admiration inattendue entre deux figures majeures du petit écran français. Cliquez sur le lien pour voir les détails.

Jean‑Luc Reichmann : pourquoi il a toujours « épaté » Jean‑Luc Delarue

Dans l’univers foisonnant de la télévision française, rares sont les duos qui, même à distance, ont su entretenir une admiration mutuelle aussi sincère que celle entre Jean‑Luc Reichmann et Jean‑Luc Delarue. Si l’un brillait par sa rigueur journalistique et sa discrétion presque légendaire, l’autre imposait une chaleur humaine, un humour immédiat et une générosité qui n’a jamais faibli à l’écran. Pourtant, derrière leurs différences de style, se cachait une forme de respect profond et durable.

C’est dans les couloirs de France Télévisions, à la fin des années 90, que les deux hommes se sont véritablement croisés pour la première fois. Delarue, alors auréolé du succès de « Ça se discute », observait de loin ce présentateur à la voix reconnaissable entre mille, passé maître dans l’art du divertissement familial. « Jean‑Luc Reichmann m’a toujours épaté par son naturel, sa capacité à parler à tout le monde sans jamais tricher », avait confié Delarue à un proche selon des archives jamais publiées.

À l’époque, Reichmann enchaînait déjà les plateaux avec son enthousiasme légendaire. Sa façon de saluer chaque technicien, de retenir le prénom des invités anonymes, n’était pas feinte : elle incarnait une approche profondément humaine de la télévision. C’est précisément ce qui frappait Delarue, lui qui avait tendance à intellectualiser les rapports à l’écran, à chercher le sens profond derrière chaque échange.

Mais Delarue n’était pas du genre à accorder facilement son admiration. Il fallait plus que de l’humour ou une voix radiophonique pour gagner son estime. Ce qui l’impressionnait chez Reichmann, c’était sa longévité, sa capacité à durer sans jamais paraître artificiel, à toucher plusieurs générations sans perdre de vue son identité. « Il a su garder son âme d’enfant, et ça, c’est un don rare », aurait‑il dit lors d’un dîner privé en 2005.

À plusieurs reprises, les deux hommes ont failli travailler ensemble. Une émission sur le lien entre médias et humanisme avait même été envisagée, avec un format