Dans une ambiance détendue comme à son habitude sur le plateau de N’oubliez pas les paroles, Nagui a cru bon de faire une blague sur le fameux chiffre “69”, en référence au département du Rhône. Mais ce qui aurait pu rester un simple clin d’œil humoristique a provoqué un petit malaise lorsque la maestro, visiblement gênée par l’allusion graveleuse, a réagi froidement. Entre amusement du public et flottement perceptible, un instant d’improvisation a failli faire basculer l’atmosphère — cliquez sur le lien pour revivre ce moment délicat de l’émission.

Depuis sa création, l’émission N’oubliez pas les paroles a su conquérir un large public grâce à son concept musical addictif, son ambiance chaleureuse et surtout, grâce à l’animation vive et spontanée de Nagui. L’animateur, connu pour ses réparties rapides et son humour décalé, n’hésite jamais à improviser entre deux chansons pour instaurer une complicité avec les candidats. Mais parfois, la frontière entre plaisanterie légère et gêne palpable devient mince. C’est ce qui s’est produit lors d’une récente émission, lorsqu’un jeu de mots a semblé mettre une maestro mal à l’aise.

Ce jour-là, la candidate en question, nommée Émilie, était en pleine ascension dans l’émission. Pétillante, précise et visiblement très cultivée, elle enchaînait les victoires tout en gardant une certaine réserve. Lors d’un échange anodin avec Nagui, celui-ci lui demande de quelle région elle est originaire. La réponse ne tarde pas : « Je viens de Lyon, donc du Rhône… le 69. »

À ces mots, le regard de Nagui change légèrement. Un petit sourire en coin, une lueur espiègle dans les yeux, il répète à haute voix : « Le 69 ? » avant d’ajouter : « C’est un chiffre qui fait toujours sourire, allez savoir pourquoi ! » Rires immédiats du public, et quelques applaudissements, comme à chaque fois qu’une blague à double sens perce l’écran.

Mais Émilie, de son côté, garde un sourire un peu figé. Elle rétorque simplement : « C’est juste le numéro du département. Rien de plus. » Nagui, sans capter immédiatement le léger malaise, surenchérit : « Non mais bien sûr, évidemment ! On ne pense à rien d’autre ! »

À ce moment-là, quelques regards en coulisses témoignent d’un flottement. Certains musiciens échangent un sourire discret, tandis que le public applaudit de manière plus dispersée. Émilie, elle, baisse légèrement les yeux et tapote nerveusement le pupitre devant elle. L’instant ne dure que quelques secondes, mais suffit à changer l’ambiance.

Nagui, habitué à capter les signaux faibles, comprend finalement qu’il a peut-être franchi une limite. Il reprend alors rapidement le fil de l’émission en lançant la chanson suivante, sans faire de commentaire supplémentaire. Le jeu reprend, les points s’accumulent, et la maestro retrouve vite son sérieux et son énergie habituels.

Mais comme souvent à l’ère des réseaux sociaux, ce petit moment n’a pas échappé aux téléspectateurs les plus attentifs. Sur X (anciennement Twitter), plusieurs internautes ont réagi dès la diffusion. « Nagui qui fait encore une blague limite sur le 69, et la candidate clairement pas à l’aise », écrit une utilisatrice. Un autre ajoute : « Parfois, il devrait juste s’arrêter à la première vanne et pas insister. »

D’autres spectateurs, au contraire, ont relativisé l’incident. « Ce n’était pas si grave. C’est le ton habituel de Nagui, un peu potache. Faut pas en faire tout un drame », lit-on dans les commentaires d’un forum télévisuel. La controverse, si l’on peut parler ainsi, n’a pas pris d’ampleur nationale, mais elle relance néanmoins un débat plus large : celui de la place de l’humour en direct, et du respect des sensibilités des candidats.

Ce n’est pas la première fois que l’humour spontané de Nagui crée un petit flottement. Son style à mi-chemin entre bienveillance et provocation légère fait partie de son identité à l’écran. Mais dans un contexte de plus en plus sensible aux remarques à double sens, certains moments, même anodins, peuvent être interprétés différemment selon les personnalités présentes.

Un ancien participant de l’émission témoigne : « Nagui met très vite les gens à l’aise, mais il faut aussi avoir le même registre d’humour que lui. Si ce n’est pas le cas, ça peut devenir inconfortable. »

Du côté de la production, aucune consigne n’est donnée pour éviter les sujets sensibles, mais une vigilance accrue est en place. « L’objectif reste que tout le monde passe un bon moment. Quand on sent qu’un(e) candidat(e) est plus réservé(e), on adapte le ton. Nagui est très à l’écoute, même s’il aime parfois provoquer pour faire rire », explique un membre de l’équipe.

Interrogée par un petit média régional après son passage dans l’émission, Émilie a minimisé l’incident. « Je ne suis pas très à l’aise avec ce genre de blague, mais je sais que ce n’était pas méchant. C’est passé très vite, et ensuite tout s’est bien déroulé. »

Elle conclut d’ailleurs sur une note positive : « Je garde un super souvenir de l’émission. Ce genre de moment peut arriver, surtout en direct. L’important, c’est de ne pas s’arrêter à ça. »

En fin de compte, cet épisode rappelle que même dans un jeu léger comme N’oubliez pas les paroles, les interactions humaines sont complexes. Un simple mot, un clin d’œil de trop, peut changer l’ambiance d’un plateau, même l’espace de quelques secondes. Mais cela fait aussi partie du charme du direct : cette petite dose d’imprévu, de spontanéité, qui rend chaque émission unique… et parfois un peu maladroite.